vendredi 16 juin 2017

Rififi autour du TCSP

Gare du TCSP, Sainte-Thérèse, Martinique

Depuis la fin du couple Césaire-Aliker, la Martinique a hérité que de dirigeants médiocres, plus intéressés à leur petite soupe et petites affaires ou à se dérailler entre eux, qu'à sortir la Martinique du sous-développement et du marasme économique, nous avons en gage des "Yich méchan, président révolvé, c'est- de-la-faute-de-l'autre" que des planificateurs, des développeurs.


"Le 23 mars 2017 démarrait la marche à blanc du TCSP. Et tout le monde affichait sa grande fierté de douciner les bus à haut niveau de service. Personne du Grand Sanblé n’avait manqué à l’appel.

Et surtout plus personne ne racontait non plus que le contrat PPP (partenariat privé public) passé entre l’ancienne région et Caraibus, filiale du groupe Vinci, était mauvais et que ce contrat allait ruiner la collectivité.

Des loyers impayés

Pourtant aujourd'hui on apprend qu'en fait presque rien n’a été payé dans cette affaire. En effet les avances sur loyers que la Région et aujourd’hui la CTM devaient payer n’ont pas été réglé. Pourquoi ? Parce que lorsque les dirigeants de Vinci ont rencontré Alfred Marie-Jeanne, président du Conseil Exécutif de la CTM il y  a un mois, celui-ci a carrément indiqué que la collectivité ne paiera rien et qu’elle va dénoncer le contrat. Pire pour Vinci : ses dirigeants apprennent également que la CTM se réservait le droit de dénoncer tous les contrats que ses services ont passés avec l’entreprise. On se demande alors si cette déclaration devait être considérée comme une menace sur le contrat passé avec une filiale de Vinci pour la construction du lycée schoelcher.

Ce n'est pas la première fois que la CTM se retrouve confronté à ce problème. Lors de la plénière du 29 mars 2016, Alfred Marie-Jeanne avait déjà fait état d'une injonction de payer de la part de Caraïbus. "Je paierai d'abord les bourses des enfants, la formation professionnelle et les salaires des travailleurs avant de payer ça", avait déclaré le Président du Conseil Exécutif.

Près de 8 millions d'euros à régler

Autrement dit le litige qui existe entre la CTM et Caraïbus, cette société qui gère les infrastructures du TCSP, entraîne aujourd’hui des retards de paiements qui s'élèvent à presque 8 millions d’euros. Un montant auquel il faut ajouter 800 000 euros d’intérêt de retard et 19 000 euros de frais d’avocat.

Sans oublier bien sûr des conséquences financières pour Caraïbus, à tel point que si la CTM ne change pas d’avis, la société pourrait mettre un terme à l’exécution de toutes les prestations initialement prévues. Un risque énorme pour l'avenir du TCSP puisque l'entreprise assure l'entretien des bus, des 18 stations, du centre technique et de 4 kilomètres de voies.

En conséquence  il n’y aurait ni marche à blanc, ni marche en couleur.  À moins que  le Syndicat Mixte, Martinique Transport et la CTM trouvent une solution pour remettre le moteur des bus du TCSP en marche." source

La  CTM à travers son porte-parole Daniel Marie-Sainte publie :"La vérité est que c'est le Syndicat mixte du TCSP (SMTCSP) dont le président est Simon MORIN, membre des élus EPMN de la CACEM, qui doit de l'argent à Vinci.

Car c'est le président du SMTCSP qui a signé un contrat PPP avec Caribus-Vinci !
Le Conseil Régional avec comme président Serge Letchimy a servi de caution au président du SMTCSP de l'époque....

Il y a un journaliste de RCI qui cherche systématiquement à tromper l'opinion publique martiniquaise avec la volonté de nuire au Président de la CTM !".

En attendant que ces messieurs trouvent une solution la Martinique prend du fer, je suggère que l'on retire la compétence du transport à ces inutiles et que l'on l'attribue au préfet, au moins avec l'état les choses fonctionnes.

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