dimanche 18 septembre 2016

La Guadeloupe faits divers après faits divers découvre l'enracinement de la violence dans notre société.


Dernier fait tragique en date, le 13 septembre un jeune lycéen de 15 ans a trouvé la mort de 7 coups de couteau portés par un autre jeune âgé lui aussi de 15 ans et cela pour lui dérober son téléphone portable.

Force est de constater qu'une partie de nos jeunes, les plus fragilisés, se sont laissés emporter par cette société caractérisée par l'individualisme, le matérialisme, la perte de la conscience de nous-mêmes pour embrasser un consumérisme qui tient lieu de marqueur social. Dis-moi quelle marque tu portes, si tu as une villa ou dans quelle voiture tu roules, je te dirais qui tu es.

La société du paraître a pris le pas sur celle fondée sur les valeurs traditionnelles guadeloupéennes.

Nous sommes devenus à force de renoncement à nous assumer pour rester dans l'opulence de la société de consommation un peuple schizophrène enfantant des enfants désorientés nourris des représentations véhiculées par les médias et les réseaux sociaux.

Tous les gendarmes et tous les policiers dépêchés en urgence à la demande d'une classe politique qui a faillit à sa mission durant ces quarante dernières années ne pourront pas régler le problème de fonds de la société guadeloupéenne.

Voulons-nous des caméras de surveillance partout, des sociétés de gardiennages privées armées jusqu'aux dents faisant des rondes, la multiplication des prisons pour enfermer délinquants et malades mentaux produit par le système que nous cautionnons en campant sur nos sois disant privilèges d'aujourd'hui ?

Ou voulons-nous nous prendre en mains collectivement pour assurer notre destin et offrir une éducation notre jeunesse correspondant à notre réel et des perspectives d'avenir ?

Jean-Jacob Bicep


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