samedi 31 mai 2014

COMPTES 2013 DE LA REGION MARTINIQUE EN EQUILIBRE ARTICIEL !


Mr le Président,

Le premier constat que l’on peut faire en examinant votre Compte Administratif 2013, est que vous avez dépensé plus d’argent en fonctionnement (219 M€) que vous n’avez dépensé en investissement (196 M€).

C’est assez curieux pour quelqu’un qui n’a cessé de répéter que la Région est une Collectivité d’impulsion, La Région est une Collectivité d’investissements !

D’autre part, je constate, en examinant les recettes réalisées que les faits m’ont donné raison.

Lors du vote du budget 2013, j’indiquais que vous aviez surévalué les montants prévisionnels de certaines recettes, telles celles résultant de l’Octroi de mer ou encore des Fonds européens.

Vous aviez inscrit 70 M€ pour l’octroi de mer, vous n’avez encaissé que 68M€. Il manque 2M€ par rapport à vos prévisions.

Vous aviez inscrit 59,5 M€ pour les fonds européens (investissement et fonctionnement), vous n’avez encaissé que 30,2 M€.

Il manque encore 29,3 M€ par rapport à vos prévisions !

Pourtant, le Compte administratif 2013, (ouf !)... se termine par un excédent de : 11,4 M€ !

Mais à quel prix ? Par quel artifice ?

Le Compte de gestion, tout comme le document comptable, affiche un excédent comptable de

13,9 M€.
Mais, il restait, au 31 décembre 2013, à mandater 16,7 M€ de dépenses déjà engagées!

Alors pour ne pas terminer l’année en déficit, de façon tout à fait opportune, en fin d’année, le 17 décembre 2013, vous mobilisez un emprunt d’un montant de 14,2 M€ auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations (cf. page 136 du document comptable du CA 2013).

C’est pour cela que je dis ouf !
Il était temps, mais, hélas, vous devrez commencer à rembourser dès le 1er décembre 2014 le

capital et les intérêts fixés au taux 2,25% !

S’agissant des taux des emprunts, l’état de la dette nous apprend que depuis votre arrivée vous avez déjà mobilisé 11 emprunts.


Trois d’entre eux, ont été contractés avec des taux d’intérêts supérieurs à 5% !
° Le 29 décembre 2011, vous signez avec la Caisse d’Épargne un emprunt de 8M€ avec

un taux d’intérêt de 5,3%

Le 30 octobre 2012, vous signez avec le Crédit Agricole un emprunt de 10 M€ avec un taux d’intérêt de 5,29%. 

Le 30 décembre 2012, vous signez, toujours avec le Crédit Agricole un autre 
emprunt de 5M€ avec un taux record de 6,07% ! 
La Chambre régionale, dans le rapport qu’il vous adressé en décembre 2013, vous a reproché de contractualiser des emprunts, en fin d’exercice, avec des taux d’intérêts très élevés. 

Je constate que vous n’en avez nullement tenu compte et que vous n’avez cherché à renégocier ces dettes pour faire baisser les taux d’intérêts et par la même réduire les frais financiers payés en pure perte par le contribuable martiniquais. 
Je constate que sur ce point là aussi, vous êtes moins performant que votre prédécesseur Alfred MARIE-JEANNE qui avait su, à son époque, renégocier les taux d’intérêts de la dette qu’il avait trouvée en arrivant aux responsabilités, en 1998 ! 

Vous, vous avez considérablement alourdi le poids de la dette régionale à partir de 2011. 

Au 31 décembre 2013, la dette pesait près de 181 M€ en capital sans compter les intérêts et autres frais financiers. 
Et de plus, vous faites des emprunts à des taux d’intérêts nettement plus élevés que le taux d’intérêt moyen de la dette des collectivités territoriales au niveau français ! (cf. rapport de la chambre Régionale des Comptes de décembre 2013). 

A cause de votre gestion hasardeuse, en 2013, la Région a enrichi le banques de plus de 3,2 M€ au titre de charges d’intérêts financiers ! (voir page 137 du document comptable) 

Mr le Président, 
Il faut absolument renégocier ces dettes afin d’alléger les frais financiers payés par la Région qui en définitive affaiblissent notre Pays Martinique! 

Le 27 mai 2014 

Daniel MARIE-­‐SAINTE
Vice-­‐Président de la Région
Chef de file du Groupe des Patriotes Martiniquais et Sympathisants 

samedi 24 mai 2014

Mardi 27 mai 2014, l’UFM devant le tribunal pour avoir rempli sa mission : soutenez-nous !


Cher-es compatriotes,

Le mardi 27 mai, l’UFM se retrouve devant le Tribunal de Grande Instance pour avoir rempli sa mission. Pourquoi ?

En décembre 2010, l’UFM prenait en charge une jeune femme qui se disait victime de violences conjugales. Bien qu’épouse d’un homme public, colonel de gendarmerie, son cas a été traité en toute discrétion comme le fait toujours l’UFM, quelle que soit la femme qui franchit sa porte.

Une décision de justice était rendue à son encontre : un rappel à la loi du procureur. Son mari qui, lui aussi, avait porté plainte était, lui, reconnu victime de violences. C’est cette incompréhension de la différence de traitement, qui a entrainé une réaction publique de l’association.

En avril 2011, le Colonel Bellamy assignait Rita Bonheur présidente de l’UFM, et Nicole Ramael , intervenante sociale de l’Espace d’Ecoute, d’Information et d’Accompagnement de l’UFM devant le Tribunal de Grande Instance de Fort de France.
Pour quels motifs ? Elles auraient porté atteinte à sa présomption d’innocence et à sa vie privée, pour avoir réagi à une décision de justice à l’encontre de son épouse.

Il rend responsable l’UFM de sa mutation d’office dans l’hexagone.
Ce n’est pas l’UFM qui a le pouvoir de cette décision d’affectation qu’il estime injuste, mais bien sa hiérarchie militaire qu’il n’attaque pas.

C’est ainsi qu’il demande à ce que Rita Bonheur et Nicole Ramael soient condamnées à lui verser plus de 375 000€ !!! somme astronomique et incroyable pour :
- 50 000 € pour pertes d’indemnités de réinstallation
- 36 000 € pour perte de traitement
- 211 000 € pour perte de pension
- 70 000 € pour le préjudice moral subi

En somme l’UFM est mise en justice par le colonel Bellamy pour avoir défendu une femme, pour avoir rempli la mission pour laquelle est connue depuis de longues années en Martinique.

Cette affaire passe au tribunal, après plus de 3 ans, et sera plaidée à l’audience du 27 mai.
Il s’agit d’une audience publique.

Ce long délai ne doit pas laisser retomber l’indignation qui avait été soulevée par la connaissance de cette assignation, et ne doit pas endormir la solidarité qui s‘était alors largement exprimée.

Nous espérons le soutien et la présence de toutes celles et tous ceux qui pensent que, chaque jour, l’Union des Femmes de Martinique exerce une mission d’utilité publique en aidant, en accompagnant, en portant secours aux centaines de femmes en détresse et victimes de violences en Martinique, quelle que soit leur nationalité, et leur condition sociale.

Une condamnation de l’UFM représenterait un signal fort de peur et de non reconnaissance de leur statut de victime pour toutes les femmes de Martinique victimes de violences, étrangères, en particulier celles conjointes de personnes connues, victimes de violences majoritairement non physiques.

Nous vous espérons nombreux et nombreuses,

Envoyez un message de soutien à l’UFM : u.femmesmartinique@wanadoo.fr

Nous vous donnons rendez-vous au Tribunal de grande Instance Mardi 27 mai à 8h30 en soutien à l’Union des Femmes de Martinique.

samedi 17 mai 2014

Communiqué de presse de la Présidente du Conseil Territorial de Saint-Martin


Mercredi 14 mai 2014 à 22h30, Anan, gérant du Shawarma de Quartier d’Orléans, a perdu la vie dans le cadre d’un vol à main armée perpétré dans son commerce. Il a été tué par balles, tirées par l’un des deux individus qui tentaient de dérober la recette de son restaurant. La brutalité inouïe d’une poignée d’individus, incapables de distinguer le bien du mal, animés par une violence intérieure sans limites, entache la quiétude et la réputation de notre territoire. Saint-Martin subit depuis trop longtemps les répercutions multiples de ces meurtres crapuleux. Je tiens à cet égard à saluer le travail efficace des forces de l’ordre, qui ont rapidement appréhendé l’un des auteurs présumés de ce meurtre, aujourd’hui sous contrôle judiciaire en Martinique.
A travers ce message, je souhaite aussi présenter mes condoléances et témoigner du soutien et de la sympathie du Conseil territorial de Saint-Martin à la famille et aux proches de la victime, qui doivent maintenant affronter ce terrible drame.

Dans un autre registre, l’agression par un parent d’élève du directeur d’une école publique de Marigot, plus tôt dans la journée de mercredi, est tout aussi condamnable. Je rappelle que perpétrer un acte violent sur une personne en mission de service public est un délit réprimé par la loi, et je ne saurais tolérer que de tels comportements se reproduisent dans l’enceinte de l’école, qui doit rester un sanctuaire où les enfants évoluent en parfaite sécurité.

Aline Hanson, Présidente du Conseil Territorial de Saint-Martin.