mardi 15 octobre 2013

DANIEL MARIE-SAINTE : "RÉPONSE AU COMMUNIQUÉ SIGNÉ PAR 9 SALARIÉS DE LA SEMAVIL


J'ai été mis en cause dans un communiqué, signé de 9 des salariés de la SEMAVIL et transmis à une quinzaine de média.Je suis accusé de rien moins que d'être à l'origine de la mise en redressement judiciaire de la SEMAVIL !
Ce communiqué ayant été généreusement diffusé sur les média officiels (Martinique 1ère radio et RCI), usant de mon droit de réponse, j'ai adressé le texte qui suit à l'ensemble des média rendus destinataires du communiqué:

"RÉPONSE AU COMMUNIQUÉ SIGNÉ PAR 9 SALARIÉS DE LA SEMAVIL

Dans un communiqué transmis aux média et signé par quelques 9 salariés de la SEMAVIL, sans mandat syndical, j’ai été nommément mis en cause.

Légitimement, usant de mon droit de réponse, je rends public ce qui suit :

Ces salariés de la SEMAVIL veulent me tenir responsable de la mise en redressement judiciaire de leur employeur par le Tribunal Mixte de Commerce de fort de France!

Rien que cela !

Pour cela ils se croit obligés d’écrire des contre-vérités c’est à dire des mensonges.

C’est ainsi qu’il prétendent que j’ai été « pendant sept longues années Président de la Commission d’Appels d’offres de la SEMAVIL »… que j’aurais « approuvé toutes les décisions prises concernant l’intervention dans l’hôtellerie »…

Je réponds : MENSONGES !

Oui, j’ai été administrateur de la SEMAVIL, pendant la première mandature d’Alfred MARIE-JEANNE à la Région.

J’avais été désigné au Conseil d’Administration de la SEMAVIL, au titre de représentant du Conseil Régional, mais je n’ai jamais présidé sa Commission d’Appel d’Offres !

Un désaccord sur la politique suivie par la SEMAVIL a surgi entre le Président du Conseil d’Administration, Pierre SAMOT et le Président de Région Alfred MARIE-JEANNE

Cette divergence est apparue lorsque la SEMAVIL, financé majoritairement avec des fonds publics, a décidé de se lancer dans le secteur spéculatif de la gestion hôtelière.

Il faut se souvenir qu’à l’origine la SEMAVIL signifie : Société d’Économie Mixte d’Aménagement de la Ville du Lamentin. 

Notre accord originel portait sur l’aménagement de la Ville du Lamentin !

Constatant que la SEM déviait de son objectif, en accord avec le Président Alfred MARIE-JEANNE, j’ai immédiatement cessé de participer aux réunions du Conseil d’Administration de la SEMAVIL.

Quelques années plus tard, ayant été élu au Conseil Municipal du Lamentin, j’ai été interpellé par des salariés de l’hôtel du Diamond Rock et de l’hôtel Club des Trois-Ilets, car leurs salaires ne leur étaient pas régulièrement versés.

En ma qualité de Conseiller Municipal, chef de l’Opposition, j’ai interrogé, le Maire du Lamentin-Président de la SEMAVIL, afin d’avoir, en toute transparence, des informations claires sur la gestion financière de la SEMAVIL et de ses filiales.

Toutes les questions posées, lors des réunions du Conseil Municipal, se sont heurtées à un mutisme hautain.

Je n’avais, alors, pas d’autre choix que de les poser publiquement dans les médias !

Comment peut-on me rendre responsable du fait que le Procureur de la République ait jugé opportun de saisir le Tribunal Mixte de Commerce de Fort de France, lors de l’audience du 5 février 2013, pour une demande d’ouverture de la procédure de redressement judiciaire à l’encontre de :

- 1°) La SEMAVIL (SA), représentée par Pierre SAMOT
- 2°) l’Hôtel Club des Trois-Ilets (SARL), représenté par Max Claude TANIC
- 3°) La Société Hôtelière d’Exploitation du Diamant (SARL), représenté par Max Claude TANIC.

J’observe que le Maire du Lamentin n’a pas cru devoir aller s’expliquer devant le Tribunal.

Les média nous ont appris, dans un premier temps, que le Diamond Rock avait cessé ses activités et que ses salariés avaient licenciés.

Par ces mêmes média, nous avons appris que la SEMAVIL avait été mis en redressement judiciaire avec désignation d’un administrateur par le Tribunal, etc.…

Qui est responsables de cette situation catastrophique ?

L’élu qui a réclamé la transparence à propos de la gestion de fonds publics ou ceux qui ont mal géré ces structures en les mettant en cessation de paiement, c’est à dire en situation de faillite ? 

Je n’en veux nullement à ces 9 salariés de la SEMAVIL qui ont signé le communiqué m’incriminant.

Je comprends leur détresse face aux menaces qui pèsent sur leurs emplois mais ils doivent demander des comptes à leur employeur au lieu de se laisser manipuler par ceux qui leur désignent un « bouc émissaire » !

Le 14 octobre 2013
Daniel MARIE-SAINTE

Conseil Municipal (RPL) du Lamentin

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