dimanche 22 septembre 2013

TROU ROCHE HAITI


COIN QUE LA MAJORITE EN HAITI NE CONNAISSENT PAS MEME L’EXISTENCE ET LE NOM

REVEILLEZ VOUS PEUPLE HAITIEN, HAITI N’EST PAS UNIQUEMENT FAIT DE PORT-AU-PRINCE

TROU ROCHE bornant le département de l’Ouest au Sud Est par la Commune de Fonds-Verrettes à l’Ouest et Commune de Thiotte à Sud Est. Et, dans cette Commune-là, se trouve la Foret des Pins qui a passé de 32 000 hectares au début du XXème siècle à 6 000 hectares aujourd’hui. Trou Roche se trouve au coeur de la Forêt des-Pins et ayant comme activité dominante la coupe des arbres, agriculture et l’élevage.

La vie à TROU ROCHE est profondément archaïque vue aux situations sociales, économiques, culturelles et politiques. Elle n’a pas encore prise en charge par les autorités administratives voire par l’Etat centrale cependant elle a une importance capitale portant sur la production agricole et l’élevage.
Elle n’a qu’une seule rentrée et sortie. Elle a pu bénéficier de cette route en terre battue sous la grande époque de l’exploitation et l’exportation des Pins de la Forêt par la SHADA 1940, les périodes de concessions des pins de la Forêt données par l’état haïtien aux grands manitous de Port-au-Prince jusqu’en 1975 puis les exploitations anarchiques par les autorités locales des communes avoisinantes à partir de 1986 à nos jours.

TROU ROCHE n’est fréquentée que par les gens qui y habitent. Pas de communication radiophonique même avec son administration communale. Ils ne connaissent rien de ce qui se passe dans la vie Nationale. Pas d’accessibilité à la télévision. Mais avec l’arrivée de la NATCOM il y a un an de cela, il a pu bénéficier dans quelques rare côtés signale téléphonique. Les gens utilisent radio cassette pour écourter la musique. Leur culture dominante c’est le vodou. Il y a l’évangélisation également quoique dans des conditions médiocres.

Les maisons sont encore en paille et en tôle pas même une en béton. Ils utilisent la chaux dans leurs constructions. Des rares personnes utilisent le ciment seulement dans leurs galeries. Pas d’utilisation de fer, les maisons sont construites en bois et en paille. Pas de cimetière public. Chaque personne enterre leur membre de sa famille dans sa propre portion de Terre. Pas de latrine. Ils font leur besoin physiologique n’importe où. La délinquance juvénile y prolifère. Jeune de 14 à 15 ans sont tombé enceinte et bon nombre d’entre eux sont arrivés mariés et deviennent mère et père de plusieurs enfants à l’âge de dix-sept (17) à dix-huit (18) ans. 

Pas de rivière même une source. Et, par rapport à son altitude même le puits n’y est pas accessible. Les personnes ayant de la possibilité construiT son bassin ou son réservoir et celles qui n’ont pas de la possibilité achètent ou puissent des mares, des lieux creusés dans les routes et des trous roches pour boire, cuisiner, baigner et faire la lessive.

Plus besoins d’expliquer le mode de fonctionnement ni leur mode d’habillement. Les garçons portent souvent des pantalons munis de pièces. Il fait tellement froid même en plein midi ils portent des sweaters ou chandails. Les filles portent toujours un mouchoir et même pour aller dans les festivités. Jeunes garçons et filles de dix (10) ans et même plus marchent aux pieds nus. N’ayant pas même des sandales et même les personnes âgées n’y sont pas distinguées totalement. Parfois, ils portent des vêtements déchirés qui sont tellement sales, que c’est déshonorant. Il y a tant d’autres qui font des efforts. Comme les prédicateurs de la parole de Dieu. Bon nombre d’entre eux ne savent pas lire ni écrire. C’est une population analphabète. 


L’Education se fait là-bas en apprenant l’enfant à garder les bétails et à cultiver les terres. Pas même une école à leur disponibilité. Pour trouver une école, ils marchent à environ quatre (04) à sept (07) kilomètre ce qui donne huit (08) à quatorze (14) kilomètres aller et retour en total par jour dépendamment de la position de la personne. Sans parler de l’Hôpital et de tous les services sociaux auxquels à droit l’être humain.

L’homme ne vit pas de pain seulement. Je me demande dans quelle catégorie l’administration communale ont placé les habitants de la zone de Trou Roche bien qu’elle ne l’ait pas donné à manger ?

En toute conscience, elle n’a aucun souci pour les jeter un regard fructueux. En réfléchissant de cet état primitif, il fait venir larme aux yeux puisque nous sommes aux XXIème siècles. C’est pour dire encore dans le pire qu’il y a pire que pire.


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