jeudi 7 mars 2013

HUGO CHAVEZ : UN DIGNE FILS DE NOTRE CONTINENT


La mort du président vénézuélien, Hugo CHAVEZ, redoutée depuis plusieurs mois, a plongé son peuple dans une profonde consternation.

Cette tristesse est partagée par tous les peuples d’Amérique du Sud et de la Caraïbe, ainsi que par des millions de femmes et d’hommes, à travers le monde, qui suivaient, avec intérêt et sympathie, l’action d’un leader au service des plus démunis et pénétré de la conviction d’un incontournable besoin de solidarité entre les peuples dominés.

Les Martiniquais se souviennent encore de la présence du président vénézuélien en Martinique et de sa sollicitude constante, lors du crash tragique de Maracaïbo, en août 2005.

Face à un modèle néolibéral qui écrase les plus faibles, Hugo CHAVEZ avait fait le choix d’une politique qui a permis la distribution de millions d’hectares de terres aux paysans, l’alphabétisation massive de la population, l’institution de programmes sociaux et médicaux dans les zones les plus délaissées, la réduction du temps de travail et l’augmentation consistante des salaires.

Toute vraie démocratie ne peut se construire que sur le droit à l’éducation, au travail et au respect de la dignité de chaque citoyen. L’action de CHAVEZ dans son pays a donc contribué à mettre un terme à la marginalisation qui frappait jusqu’alors la grande majorité des vénézuéliens.

Sa vision anti-impérialiste et l’idée qu’il se faisait de la solidarité entre les peuples de notre Amérique l’ont conduit à instituer Petrocaribe et à créer l’alliance Bolivarienne des peuples de notre Amérique (ALBA) ainsi que la Communauté des États de l’Amérique Latine et de la Caraïbe (CELAC).

Contre la poursuite du pillage des ressources du continent africain par les grandes puissances et l’asservissement de ses peuples, Hugo CHAVEZ affirmait l’unité historique de l’Amérique du Sud, de la Caraïbe et de l’Afrique.

Au-delà, c’est tout l’ordre néo-libéral et le système de domination actuel que le président vénézuélien contestait, avec le souci permanent de mettre en œuvre des alternatives permettant d’assurer plus de liberté et de bien-être à nos pays.

Le PALIMA salue la mémoire d’un digne fils de notre continent et souhaite que le peuple vénézuélien poursuive l’œuvre de son président.

Pour le PALIMA
Francis CAROLE 
Le 6 mars 2013 MARTINIQUE

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