mardi 15 janvier 2013

Il violait sa fille adoptive à des fins fétichistes


Il violait sa fille adoptive à des fins fétichistes GHISLAIN Mouloungui, 38 ans, Gabonais, conducteur d’engin dans une société opérant aux fins de la province du Moyen-Ogooué ( Lambaréné), a été placé en détention préventive, la semaine dernière, à la maison d’arrêt de cette localité. Selon la brigade de gendarmerie centre de Lambaréné, le mis en cause violait par l’anus et à des fétichistes sa fille adoptive, la petite Luciana Martine O., âgée de dix ans. Cette pratique, a-t-il expliqué lors de l’enquête préliminaire, lui a été conseillée par un maître spirituel vivant à Lébamba, le chef-lieu du département de la Louétsi-Wano.

Ghislain Mouloungui, a expliqué une source proche du dossier, s’était rapproché du maître spirituel pour se procurer un fétiche lui permettant de rayonner en milieu professionnel et social. A l’occasion, a avancé la source, le féticheur lui a recommandé des rapports sexuels par voie annale avec sa fille adoptive, la petite Luciana, choisie comme cible.

Chemin faisant, a renchéri la source, son ‘’Nganga’’’ lui a remis un flaçon contenant un liquide à frotter sur le pénis avant l’acte sexuel avec sa fille. « J’ai utilisé ce produit pendant un bon bout de temps. Quand j’ai constaté qu’il devenait gênant, je m’en suis débarrassé. A la place du produit, j’utilisais maintenant un autre dénommé cytéal », a expliqué Ghislain Mouloungui.

Ce dernier profitait de l’absence de sa compagne Marie Ogouna, mère de la fillette, pour abuser sexuellement de cette dernière. Après son acte criminel, il demandait à la petite Luciana de rester motus et bouche cousue. D’après la source, cette situation duré jusqu’au jour où Mouloungui a eu des démêlés avec sa concubine Ogouna, qui était retournée vivre chez ses parents avec tous les enfants. Pour tenter de ramener sa compagne sous son toit, le présumé violeur avait utilisé une méthode coercitive : celle consistant à aller prendre les enfants.

Mais à la petite Luciana a renoncé de retourner à la maison de son père nourrcier. « Je ne retourne plus là-bas. Papa me fait toujours de mauvaises choses par derrière », a confié l’enfant à l’un de ses oncles qui ne comprenait pas son opposition à se joindre à sa fratrie enthousiaste à l’idée de retourner à la maison du père. L’oncle de la fillette, offusqué par cet acte immoral et criminel, en a aussitôt informé toute la famille.

PRATIQUE MYSTICO-SPIRITUELLE. Celle-ci a décidé de réunir toutes les preuves possibles avant d’engager une quelconque action judiciaire contre Ghislain Mouloungui. Après le retour de sa compagne et de sa fille nourricière chez lui, le trentenaire a repris sa pratique abominable aux contourss brumeux. Profitant de l’absence de sa compagne, sortie très tôt un matin pour accompagner sa sœur au port, Mouloungui est entré dans la chambre des enfants.

Il y a soulevé la petite Luciana qui dormait encore et l’a emmenée dans la pièce qu’il occupait avec sa compagne pour aller abuser d’elle, toujours par voie rectale. Après son crime, a relevé un enquêteur, il a ramené la fillette sur le lit où dormaient les autres enfants. Mais au retour de sa mère, la petite Luciana lui en a fait part.

Marie Ogouna, estomaquée, a saisi la brigade de gendarmerie centre de Lambaréné. Sur la base de cette dénonciation, le présumé violeur de sa fille nourrière a été interpellé. Lors de l’interrogatoire, le mis en cause est passé aux aveux, relevant qu’il s’agissait d’une pratique mystico-spirituelle.

Ghislain Mouloungui, a-t-on appris, gardait la petite Luciana depuis l’âge d’un an. La santé de l’enfant se serait dégradée à la suite des pratiques occultes faites sur son corps par celui qu’elle considérait pourtant comme son père.

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