jeudi 29 novembre 2012

SANTE ET ALIMENTATION DES OUTRE-MER


Hier, samedi 24 novembre s’est tenu le premier colloque « Santé et Alimentation des OutreMer » organisé par l’association Nutricréole, à la Faculté de Médecine de l’Hôpital Cochin

sous le Haut Patronage du Professeur Jean-Luc ELGOZHI de l’Hôpital Necker et sous la Présidence d’Honneur du Professeur Paul-Etienne VALERE.

En effet, des médecins réputés et des professionnels du sport et de la santé, venus de tout l’Outre-Mer, Guadeloupe, Guyane, Martinique, Polynésie Française et Réunion, ont répondu aux nombreuses pathologies qui touchent la population la plus exposée de France, comme les maladies cardiovasculaires, l’hypertension artérielle, et l’obésité. Ce ne sont pas moins de 600 Ultramarins représentant tous les Outre-Mer de France qui sont venus chercher l’information, se documenter, conscients qu’une alimentation saine peut infléchir la courbe de mortalité, principalement liée aux causes développées dans les thématiques du Colloque Nutricréole.

La présence accrue des originaires d’Outre-Mer, démontre bien leurs préoccupations face aux évolutions des comportements et des nouveaux schémas ou modes de vie. La Présidente de Nutricréole, Docteur Marie-Antoinette SEJEAN et son équipe de bénévoles vont rapidement travailler à mettre en ligne les actes de ce premier colloque afin que chacun puisse trouver l’information qui lui correspond.

Elle remercie tous les participants qui ont contribué au succès de cet événement et leur donne rendez-vous pour une prochaine édition en 2013.

Question du député patriote martiniquais Alfred MARIE-JEANNE au Ministère de la Culture.




(Question soumise le 20 novembre 2012)

" M. Alfred Marie-Jeanne attire l'attention de Mme la ministre de la culture et de la communication sur la décision du Conseil constitutionnel du 20 mai 2011, rendue en réponse à une question prioritaire de constitutionnalité sur les langues régionales.

Le Conseil constitutionnel a donné à l'article 75-1 de la Constitution une interprétation particulièrement restrictive, au point de ne reconnaître ni droit, ni liberté garanti par la Constitution.

Il est vrai que, par décision du 15 juin 1999, prise sur le fondement de l'article 54 de la Constitution relativement à l'examen la constitutionnalité de la charte européenne des langues régionales ou minoritaires, il avait épinglé certaines dispositions de cette charte, notamment lorsqu'elle se réfère à un « droit imprescriptible » de « pratiquer une langue régionale ou minoritaire ».

Cependant, tout en reconnaissant que l'article 2 de la Constitution énonce que « la langue de la République est le français », le Conseil constitutionnel avait estimé que l'application de cette disposition « ne doit pas méconnaître l'importance que revêt, en matière d'enseignement, de recherche et de communication audiovisuelle, la liberté d'expression et de communication ».

En somme, si le droit n'était pas reconnu, la liberté de pratique ou d'usage était cependant admise en vertu de la décision du 15 juin 1999. Ainsi, en comparant les deux décisions du Conseil constitutionnel, on constate en réalité que la porte entr'ouverte au titre des libertés semble s'être refermée.

Pourtant, en Europe même, il existe des États ayant reconnu un véritable statut juridique aux langues régionales.

Dans les cas les plus aboutis, il y a l'exemple de l'Espagne, admettant une co-officialité entre la langue nationale et la langue régionale ce qu'autorise aussi la charte européenne des langues régionales ou minoritaires.

Ce parallèle suffit à montrer à lui seul le retard pris en la matière du fait de l'absence de reconnaissance d'un droit ou d'une liberté invocable.

Cette herméneutique réductrice de l'article 75-1 de la Constitution, lui confère de jure une portée symbolique. Il lui demande s'il est possible d'accorder aux langues régionales un statut plus abouti juridiquement."

(La réponse du Ministère de la Culture n'a pas encore été donnée)

mardi 20 novembre 2012

Le Blanc et le Noir




Des rumeurs de plus en plus précises en provenance de la Direction font état de trois lettres arrivées à la Direction générale de « Outremers Première-France Ô. » en provenance du Bureau du Président Pfimlin.

Ces courriers mentionneraient le programme d’économies à effectuer par l’Outremer

France Ô deviendrait la chaîne dédiée aux enfants…pendant la journée et serait la chaîne vitrine des Outremers ...La nuit !!
Les Huit stations régionales de l’Outremer verraient leur outil de production disparaître totalement.
Les JTR et un magazine hebdomadaire qui reste à définir seraient diffusés en décrochage sur les programmes de France 3
La direction envisagerait de fermer totalement deux stations : Wallis-et-Futuna et Saint-Pierre-et-Miquelon.
A Malakoff, La direction envisagerait la fermeture de l’AITV, agence d’images et de sujets de France télévisions pour l’Afrique.
Du fait, de la mise en place du décrochage et de la fin des TéléPays, Malakoff perdrait la Direction des Programmes de Outremers Première
Enfin, la Direction envisage la suppression de l’indexation.
Ces rumeurs sont insistantes, corrélées, et proviennent de sources…officielles !

Commentaire : ce plan d’économies signifie tout simplement la fin de l’audiovisuel public d’Outremer, réduit à sa plus simple expression. S’il est signataire de ces décisions, le président de France Télévisions remplace l’Etat dans la gestion des territoires d’outremers. La fermeture des stations est un acte ignorant la réalité sociale et économique de l’outremer français.
Par ailleurs, demander encore à des populations pauvres, éloignées de la métropole, au chômage endémique de se priver d’un outil de développement culturel, technologique, éducatif, universitaire dont se dotent les pays voisins est…une ineptie raciste. Car n’ayant pas peur des mots : reléguer les noirs en programmes de nuit, fermer les productions et donc éteindre leur voix est un acte raciste.
C’est nier l’oralité, l’existence des cultures ultramarines… Quand France 2 ou France 3 auront fait, à leur échelle, de semblables économies, demander un effort similaire aux noirs, aux bronzés, aux populations les plus pauvres de la République, aux stations les plus mal équipées, aura un sens. Ce n’est pas le cas !

Syndicat national des médias
35/37 rue Danton 92240 MALAKOFF


lundi 19 novembre 2012

Côte d'Ivoire encore un journaliste détenu par la DST


Message aux facebookers ivoiriens. J’ai été informé qu’un de mes confrères ivoiriens, le web reporter Alain Doh Bi, disparu très récemment, serait détenu en ce moment par la DST à Abidjan. J’ai été également informé que le mur d’Alain Doh Bi est utilisé, par ceux qui le retiendraient, pour piéger ses contacts. 

Ces derniers se servent de mon nom pour mener à bien leur basse besogne répressive. Voici un exemple d’un faux profil qu’ils ont créé ce matin :https://www.facebook.com/serge.bile.12?ref=ts&fref=ts


Serge Bilé

CONFÉRENCE DÉBAT « LA DRÉPANOCYTOSE »


la maladie des globules rouges déformés
ANIMEE PAR LE Dr ÉMILIE GEORGET
Centre hospitalier Intercommunal de VSG, Service de pédiatrie

SAMEDI 24 NOVEMBRE 14 heures
Salle André MALRAUX, allée Henri Matisse
VILLENEUVE-SAINT-GEORGES

Projection du film
« LES LANCES DE SICKLE CELL »
Ou chroniques d’une souffrance révélée

Maladie grave, encore méconnue, la drépanocytose (Sickle-Cell Disease), est la plus fréquente des maladies génétiques au Monde et en France. Originaire des pays du Sud, elle s’est répandue au long des siècles par les migrations forcées ou volontaires et le brassage des populations. Partout, le quotidien des malades est un combat contre la douleur physique, contre la douleur morale que suscitent ignorance et exclusion. Combat politique aussi, depuis celui des Black Panthers aux États-Unis dans les années 60, jusqu’aux luttes associatives aujourd’hui en France. Un combat pour l’accès aux soins. Être drépanocytaire, c’est se battre pour la vie.

Bienvenue sur : http://sosglobi94.fr/Blogs
Le tout nouveau Blog
de l'association de malades drépanocytaires et thalassémiques
SOS GLOBI 94.

mardi 13 novembre 2012

Charles Blé Goudé : être populaire ne saurait être un critère de maintien en détention d’un leader



Suivez la dernière interview de Charles Blé Goudé accordée
à Yacouba Gbané de LG infos à propos de l’actualité brûlante.


LG infos : La cour pénale internationale soutient que le Président Laurent Gbagbo peut comparaître…

CBG : Rien ne me surprend

LG infos : Les juges soutiennent qu’il est trop populaire. Et qu’il a un réseau puissant, il peut fuir et peut revenir au pouvoir. Qu’en dites-vous ?

CBG : Gbagbo est un empêcheur de tourner en rond qui dérange le système international. Si non la démocratie étant la loi du nombre, avoir de nombreux partisans et être populaire ne saurait être un critère de maintien en détention d’un leader. Bien au contraire, cela signifie que Gbagbo est porteur d’un projet de société auquel adhèrent de nombreux ivoiriens et africains. Il faut que les partisans de Gbagbo, nous comprenions que notre leader est détenu et maintenu à la Haye afin que Ouattara est le temps de mieux maîtriser les leviers de son pouvoir pour ensuite changer et modifier le paysage politique de notre pays. Ouattara et ses amis veulent créer chez les pros Gbagbo une situation de troupe sans capitaine. Nous devons quitter le stade de l’euphorie et faire preuve d’analyses froides puis redoubler de vigilance.

LG infos : Et pourtant les experts médicaux de la Cour soutiennent qu’il a été torturé…

CBG : Tous ces rapports médicaux n’intéressent en rien la CPI. Croire au contraire serait faire preuve d’une cécité politique.

LG infos : Est-ce que la Cpi ne donne pas raison à ceux qui pensent que le procès du Président Gbagbo est un règlement politique ?

CBG : Nombre d’observateurs décrivent la CPI comme une cours créée par les grandes puissances et qui a pour rôle de donner un vernissage juridique aux règlements de comptes politiques contre tous ceux que les maîtres de ce monde auront identifiés comme obstacle à leur politique d’hégémonie. Au moment où je vous accorde cette interview la CPI n’a encore posé aucun acte qui puisse contredire les tenants de cette thèse. La CPI nous fait comprendre le simplement du monde que nous avons perdu la guerre, par conséquent c’est nous et nous seuls qui devons être jugés, comme l’Allemagne l’a été à Nuremberg après avoir perdu la guerre mondiale. Le procès de Gbagbo à la CPI est le prolongement de la parodie de justice qui se déroule à Abidjan où on juge Dogbo Blé , vagba faussigno, kipré , de jeunes lieutenants et soldats des FDS, alors que le chef d’Etat-major et le commandant supérieur de la gendarmerie sont nommés ambassadeurs. Aidez-moi à comprendre cette démarche s’il vous plaît, car ma jeune intelligence en souffre. L’on gèle les comptes de certaines autorités qui sont aujourd’hui derrière les barreaux pour crime économique, pendant que le principal argentier de Gbagbo qui était Jacques Anouma est en liberté et jouit de ses comptes . Si l’on considère que celui qui a gagné la guerre a fait plus de victimes que celui qui a perdu, pourquoi tous les chefs de guerre pro Ouattara sont-ils encore en liberté? Pour même narguer la communauté internationale, Ouattara leur donne davantage de pouvoir en les nommant. Dois-je vous faire un dessein?

LG infos : Qui a intérêt à ce que le Président Laurent Gbagbo ne soit pas libéré

CBG : Ceux qui ont bombardé sa résidence, l’ont fait arrête et qui l’ont emprisonné.

LG infos : Partagez-vous l’avis de ceux qui soutiennent que la Cour pénale internationale est dans la tourmente sur le dossier de Gbagbo ?

CBG : Quelle tourmente ? Comment les gens peuvent il penser qu’une cours qui mène à bien une mission qui lui a été confiée est dans la tourmente. Ne nous y trompons pas, la CPI n’a de compte à rendre qu’à ceux qui l’ont conçue et lui assurent les moyens pour son fonctionnement. Pourquoi devrait-elle être dans la tourmente? Si les gens le disent par rapport au procès de GBagbo, ils se trompent. Nous ne devons rien attendre de la CPI. Même le plus grand juriste du monde ne pourra pas faire libérer Gbagbo. C’est la politique qui a conduit Gbagbo à la Haye, c’est la politique qui le sortira de là. Nous ne devons rien attendre de la CPI. Toutes ces audiences participent à animer la cours. Concentrons-nous, entrons en nous pour sortir le meilleur de nous-mêmes, organisons nous, structurons nous encore mieux, mobilisons-nous, ainsi notre chef nous reviendra. C’est pourquoi je félicite la diaspora ivoirienne et africaine qui bat le pavé pour faire entendre notre cri de douleur. Je ne doute pas du retour de Gbagbo. Quand et comment, là demeure l’interrogation.

LG infos : Il se raconte que le Président Gbagbo refuserait d’accepter l’exil…

CBG : L’incarcération d’un leader est toujours une occasion de tractations politiques. La nuit Mandela sortait de prison pour des négociations et on le ramenait. Cela a mis du temps mais aujourd’hui, le résultat est là. Nos adversaires me diront encore que je rêve, mais c’est justement parce qu’ils ont eux-mêmes rêvé et cru en leur rêve qu’ils sont au pouvoir aujourd’hui. À la Haye, il y aura beaucoup de tractations. Restons sereins car celui qui s’y trouve est un grand homme qui accorde peu d’importance à la liberté physique de sa personne, Gbagbo est engagé dans un combat pour un idéal et non pour un pouvoir. Voilà la différence entre lui et ses adversaires.

LG infos : Des journaux proches du pouvoir racontent que vous êtes en train de négocier votre retour…

CBG : Si vous vous amusez à rassembler tout ce que les journaux proches du pouvoir racontent à mon sujet depuis que je suis exil, il y a de fortes chances que vous publiez un livre plein de contradictions. Après avoir fait mes funérailles, ils m’annoncent en Gambie, en Afrique du Sud, dans une rébellion au Libéria, dans des réunions avec ansar dîne , ils disent maintenant qu’ils parlent avec moi et aujourd’hui la nouvelle trouvaille est que je négocie mon retour. Si je leur manque qu’ils l’expriment clairement, je vais étudier le dossier. Si non je répète encore à qui veut l’entendre, nous avons perdu le pouvoir mais pas notre intelligence. Pour le reste, je ne le sens nullement concerné.

LG infos : Ils disent que tout est fin prêt. Il reste quelques détails à régler…

CBG : Qu’est ce qui est fin prêt et quels sont ces fameux détails que je suis curieux de savoir?

LG infos : Il n’y a pas de fumée sans feu…

CBG : Bien sûr qu’il peut y avoir de la fumée sans feu. Que faites-vous de l’évaporation des rivières en temps de canicule? Arrêtez de voir le feu partout. Dans mon cas et à partir de ce que je lis souvent à mon sujet, j’en suis arrivé à la conclusion qu’il existe bel et bien de la fumée sans feu.

LG infos : Ces journaux ont quel intérêt à dire de telles choses ?

CBG : Juste pour faire de belles “UNES” et abuser des lecteurs.

LG infos : Ils disent que vous êtes en route ?

CBG : Je leur demande de me mettre au moins en l’air au lieu de me mettre en route.

Je mérite au moins de monter dans un avion, ou bien? Rire!!! Je leur manque tellement qu’à défaut de m’avoir avec eux ils tentent même de fabriquer quelqu’un à mon image. C’est un exercice très difficile. Je suis un politique et les raisons qui me feront revenir dans mon pays seront politiques. Je respecte tellement les ivoiriens que je ne compte signer aucun accord en cachette au détriment de notre lutte et de notre dignité. Mais quand vous êtes au-devant d’un combat, chacun se croit obligé de raconter au moins quelque chose sur vous pour se faire valoir auprès de son patron,

LG infos : Quels commentaires faites-vous sur le rapport de l’Amnesty international qui dénonce les tortures et les enlèvements des pro Gbagbo ?

CBG : Je les félicite et je les encourage faire pression sur le régime afin que soient restitués et respectés les droits élémentaires des ivoiriens.

LG infos : Le Conseil de sécurité, les Etats-Unis, l’Union européenne sont également sans pitié pour le régime sur la même question…

CBG : Il ne faut pas donner un chèque en blanc à ce pouvoir. Ce serait livrer la population aux exactions. Ils se sont donné le temps d’observer, maintenant ils réagissent et c’est bon. Je ne crois pas que la communauté internationale ait mis autant de moyens logistiques, financiers et humains dans la crise ivoirienne pour installer une dictature des temps. Est-il besoin de vous dire qu’en Côte d’ivoire, nous sommes dans un pays de non droit.

LG infos : Certaines personnes sont surprises de leurs réactions surtout que ces derniers ont pris position pour ce régime contre Gbagbo…

CBG : Laissons ces organisations internationales pratiquer ce régime et découvrir par leur propre expérience, sa vraie nature.

LG infos : Que pensez-vous de Zady Djédjé qui se réclame le fer de lance de la jeunesse pro Gbagbo ?

CBG : Je ne pense rien de lui. Il n’est ni responsable ni militant du Cojep, par conséquent il n’a pas qualité à agir et parler en mon nom. Ce que zadi Djedje dit et fait ne m’engage pas. C’est un jeune homme avec qui le pouvoir a décidé de folkloriser et qui se débrouille pour survivre. Parlons des problèmes des ivoiriens s’il vous plaît.

LG infos : Et pourtant il dit qu’il se bat aussi pour la libération du siège du COJEP, qu’en dites-vous?

CBG : La libération du siège du COJEP reste l’affaire du COJEP. Nous sommes assez intelligents pour comprendre que l’on veut nous livrer ce siège que les FRCI occupent depuis plus d’un an et demi, pour ensuite venir faire une perquisition et nous accuser de détenir des armes. Nous ne voulons plus de ce siège. Nous irons voir ailleurs. Nous n’avons mandaté personne pour mener des démarches au nom du COJEP, en dehors du comité qui est mis en place. Même si son président Yavo martial et le camarade Youan bi sont détenus arbitrairement, il existe des responsables légaux pour engager la voix du COJEP. Nous sommes un mouvement bien structuré.

LG infos : Etes-vous en contact avec lui?

CBG : Pourquoi le serais-je? La clandestinité que je vis est trop sérieuse pour que je joue à ce jeu. Que l’on évite d’utiliser mon nom et mon image à des fins dont je ne maîtrise pas les tenants et aboutissants.

LG infos : Il est soutenu par le pouvoir à travers Hamed Bakayoko

CBG : Tout cela relève de l’animation politique. Quand tout ce folklore aura pris fin , le pouvoir discutera avec ses vrais interlocuteurs et fera ce que nous avons publiquement exprimé comme préoccupation pour une réconciliation sincère et franche à laquelle prendront part tous les ivoiriens libres de leurs mouvements. Le Ministre Hamed Bakayoko est dans le rôle qui est le sien; il nous revient de faire preuve de vigilance. La paix et la réconciliation ne se font pas dans le désordre et l’humiliation des autres.

LG infos : Pendant que le régime interdit les meetings de l’opposition, il accepte les manifestations de Zadi Djedje et lui offre le plateau de 20h.

CBG : Je suis mal placé pour me plaindre d’un plateau de 20h que le pouvoir offre à ses soutiens. Je respecte aussi la position et le choix de ceux qui se prêtent à ce jeu. Mais ils ne sont pas obligés d’y associer mon nom, mon image et le nom du COJEP.

LG infos : votre opinion sur la caravane de la paix initiée par les artistes.

CBG : Toute initiative en faveur de la paix mérite d’être encouragée. Il reste que souvent, on peut vouloir faire du bien à un mauvais moment. Et là, on court le risque de ne pas pouvoir se faire comprendre. Je trouve que nos amis avaient de bonnes intentions, malheureusement la méthode a fait défaut. La célébration de la réconciliation par les artistes, doit être à la suite de la signature d’un accord politique entre le pouvoir et l’opposition qui aura permis régler les problèmes (libération des prisonniers politiques, libération des biens mobiliers et immobiliers illégalement occupés par les FRCI, le retour des exilés, la cessation des exactions contre les pro Gbagbo et le dégel des avoirs etc). On ne peut pas fêter un mariage avant de l’avoir célébré. Il nous faut cependant être indulgent avec nos artistes. Ils ont au moins voulu participer à leur manière, malheureusement ils ont commencé par la fin. Ils ont auront moins égayé les ivoiriens et leur auront donné un peu de bonne humeur. En ce qui concerne la réconciliation, c’est une autre paire de manche qui va au-delà des chansons et des discours. La chanson sur la réconciliation accompagne la décision ou l’acte de réconciliation comme cela a été le cas après la signature de l’accord politique de Ouagadougou.

LG infos : On a aussi constaté que les salles et stades n’affichaient pas complet.

CBG : C’est certainement à l’image de ce que vivent les ivoiriens. Ceux qui étaient contents sont venus, par contre les opprimés qui auraient souhaité une autre démarche n’ont pas jugé utile de faire le déplacement. Je crois que nous devons saluer le fait que les artistes aient courageusement rendu compte après avoir pris le pool de la situation.

LG infos : Certains estiment que Yode et Siro, pat sako et bien d’autres artistes ont trahi , vous qui êtes connu comme un des mentor du zouglou, qu’elle est votre opinion?

CBG : En dehors de Tiken jah et Meway, j’ai travaillé avec la plupart des autres artistes dont Yode et Siro , pat sako, asalfo etc, Nous sommes de la même génération et nous partageons beaucoup de choses. Je respecte leur position et je m’interdis de les juger et de les condamner. N’oublions jamais que c’est nous qui sommes les politiques et non ceux qui a un moment donné nous ont accompagné dans notre combat comme ils pouvaient. La situation que notre pays traverse est tellement complexe que peut être qu’ils ont atteint leurs limites de résistance. Dans une pharmacie, chaque médicament à sa date de péremption. Depuis un an et demi, nous avons entamé un si long voyage qui est une véritable traversée de désert avec ce que cela comporte comme difficultés. Ne soyons pas surpris qu’a un moment où on s’y attend le moins, certains choisissent leur arrêt pour descendre. Soyons indulgent et apprenons à respecter le choix des uns et des autres. Tout le monde n’est pas obligé d’aller avec nous jusqu’au bout. Je suis reconnaissant envers eux pour nous avoir accompagnés à des moments cruciaux de notre combat au prix de leur vie. Ils rêvent d’une carrière internationale et je prie que Dieu à qui rien n’est impossible de les couvrir de bénédictions et de succès.

LG Et Alpha Blondy?

CBG : C’est un autre sujet dont on pourra parler un autre jour. Pour l’instant je prends un joker.

LG infos : Votre mot de fin

CBG : Je dis Yako aux ivoiriens car la situation que traverse notre pays n’est pas du tout facile. C’est le propre de l’histoire, même si aucune nation ne le souhaite. Il nous faudra beaucoup de courage. En ce qui concerne la réconciliation, je conseille au pouvoir d’aborder les problèmes avec courage, point n’est besoin de fuir les réalités qui, quoi qu’on fasse finiront par nous rattraper un jour. Il n’est pas juste de traiter ceux qui demandent la vigilance, de pro Gbagbo qui ne veulent pas la paix. Pour mémoire, quand Ouattara ne s’était pas rendu à la cérémonie de la flamme de la paix à Bouake en juillet 2007, était-il contre la paix? Quand toute la direction du RDR, était en courroux contre SORO pour avoir signé l’accord politique de Ouagadougou ; le RDR était-il contre la paix? Ils avaient certainement des préoccupations en ce moment-là; ce qui est notre cas aujourd’hui. C’est pourquoi je demande à certains de nos amis de faire preuve de lucidité. Car la réconciliation n’est pas une condition pour la libération des prisonniers, c’est bien le contraire qui est juste. Alors arrêtons de favoriser le folklore et attaquons nous a l’essentiel.

Yacouba Gbané
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lundi 12 novembre 2012

Au commencement fut la blessure… (Lettre ouverte à mes compatriotes békés)




[Avertissement : le présent texte a été écrit lors des évènements de février 2009. Aujourd’hui, plus de trois ans après et avec le recul, je n’écrirais sans doute pas les mêmes choses, ou en tout cas pas de la même façon, notamment en ce qui concerne février 2009.
Un an après le mouvement social, j’écrivais ainsi dans mon récit « Entre îles » publié dans le cadre du projet  Horizontes Insulares et publié par les gouvernements d’Espagne et des Canaries :

« L’analyse des récents évènements constitua bien évidemment l’un de leurs principaux sujets d’échanges. Ils osaient reconnaître que la montagne d’espérances de ces flamboyants mois de février et de mars n’avait accouché que d’une insignifiante souris… Assumer alors la déception et l’amertume… Où avaient-ils failli, à côté de quoi étaient-ils passés, quel génie leur avait-il fait défaut pour n’avoir pas réussi à faire d’un rêve en marche une réalité d’une insolente évidence ?

Il leur apparaissait que trop peu de temps s’était écoulé depuis la fin du mouvement social pour que son impact réel put être appréhendé dans son entièreté et jusque dans les nappes souterraines qu’il avait immanquablement atteintes. Mais à l’évidence le désenchantement était là. Les acquis de la lutte tardaient à se traduire de façon concrète dans le quotidien et surtout dans les porte-monnaie. Un vent de panique s’emparait des populations chaque fois que le mot « grève » était prononcé ; la défiance revenait ainsi que la surconsommation, qui, désormais ciblée, ne concernait plus que la nourriture et l’amusement. Les centres commerciaux étaient de nouveau pris d’assaut mais les libraires et tous les « marchands » de culture, ceux dont la fin première n’était pas le divertissement, faisaient grise mine.

Les détracteurs du mouvement, affolés par l’ampleur des évènements et par l’accès accéléré du peuple à plus de maturité dans la compréhension des enjeux, un en mot dans la conscience politique, alimentèrent la défiance, brandissant comme ils l’avaient toujours si bien fait le hochet de la peur : peur du manque, du largage par la France, du désordre social, du désastre économique, etc. »

Mais aujourd’hui, face au nouveau joujou – lrésilience, brandi comme la panacée, la trouvaille du siècle pour atteindre enfin l’harmonie intime et collective sur nos terres, je ne peux m’empêcher de le repartager, en vous demandant, une fois de plus de tenir compte du fait qu’il est vieux de plus de trois ans…
La résilience est un outil thérapeutique puissant que j’utilise dans ma permanente auto-thérapie, persuadée que je suis que l’on ne peut prétendre contribuer à guérir une communauté toute entière si l’on n’est pas au clair avec ses failles les plus intimes.
Mais l’usage qui en est fait aujourd’hui par « Tous créoles » me choque au plus haut point !]

  
Au commencement fut la blessure…
(Lettre ouverte à mes compatriotes békés)

Au commencement fut la blessure, béante, séculaire, ardente blessure trop longtemps étouffée au motif de ne point « remuer le passé », de tourner la page, de « se tourner vers l’avenir » sous l’étendard de la « paix sociale ».
Laquelle paix sociale nous explose aujourd’hui au visage, révélant qu’elle n’était que de façade !

Au commencement fut la violence, la déportation, le viol, la vie saccagée, les travaux forcés, familles démembrées, terres volées, avenir néant !
Puis vint le temps de la révolte, chaînes brisées, liberté reconquise au prix du sang… Et la longue et laborieuse tentative d’être, d’exister, de se chercher sans se trouver encore totalement.

Et aujourd’hui, toi, te désolidarisant d’un des tiens (allusion aux réactions de certains békés affirmant ne pas se reconnaître dans les propos racistes tenus par un des leurs à l’occasion d’une interview qui avait défrayé la chronique) - du jamais vu en quatre siècles d’histoire heurtée !- tu clames à qui veut t’entendre que ce discours n’est pas le tien, que tu ne t’y reconnais point ! Tu brandis tous azimuts des preuves de ta bonne foi : Tel intellectuel –nègre !- de chez nous est ton ami ; tu es  le généreux mécène de tel ou tel artiste ; tu finances telle ou telle initiative innovante.

Tu aimes ce pays qui est aussi le tien et que tu as forgé.
Tu es un homme, une femme de cette terre et tu refuses de porter sur tes épaules, siècle après siècle, le poids de la responsabilité des crimes et des spoliations perpétrés par tes ancêtres.

Tu es créole, nous le sommes tous, « tous créoles » t’évertues-tu à nous marteler !

Et je crois, oui, compatriote béké, que tu l’aimes cette terre nôtre.
Tu l’aimes tant que tu en as jalousement gardé la plus grande part pour les tiens et toi…

Tu l’aimes tant, notre soleil, que tu continues d’être le seul, du haut de tes mornes, à en revendiquer l’entière jouissance tandis que tout là-bas, dans les sillons de tes champs, la « négraille » ne sait qu’en maudire  le feu !

Tu l’aimes tant, notre banane que tu ne comptes pas tes efforts pour déployer la toile d’araignée de tes stratégies, magouilles et manœuvres jusqu’à Paris, jusqu’à Bruxelles, pour la défendre et ce, à n’importe quel prix, y compris celui de notre santé mise à mal par tes pesticides-poisons !

Tu l’aimes tant, notre rhum que tu as su batailler ferme pour lui faire valoir une glorieuse AOC !

Tu l’aimes tant, notre langue, que tu sais parfois la manier plus volontiers et avec plus de fluidité et tellement moins de complexes  que nous, les nègres !

Tu nous aimes tant, nous le nombre, la masse informe et sombre, geignarde et rebelle tout à  la fois, que tu pousses la magnanimité jusqu’à nous employer dans tes usines, entreprises, sur tes champs, (comme si tu avais d’autre choix !) et à offrir à quelques-uns d’entre nous la sucette d’un pouvoir que nous nous dépêchons d’utiliser pour dominer à notre tour des nègres comme nous-mêmes !

Tu nous aimes tant que tu ne comprends pas le procès que nous continuons de te faire, à toi qui ne demandes rien d’autre que de pouvoir jouir en toute quiétude de l’héritage légué par tes ancêtres et que tu as su faire fructifier !
Oui, tu ne demandes rien d’autre que de vivre en paix… à côté de nous…

Je te le redis, je te crois ! Nous te croyons…

Seulement, vois-tu, les descendants d’esclaves que nous sommes bien malgré nous, ont aujourd’hui besoin d’autre chose que de tes assurances de bonne foi, que  tes déclarations de principe.

Ceux que tu considères comme « de grands enfants » ont grandi et mûri tandis que tu sirotais ton punch en te moquant de leurs « macaqueries », dans la douceur du vent des ilets sur lesquels tu as fait main basse.

Ceux d’entre nous qui manquaient encore de maturité l’ont acquise dans le quotidien de ce combat qui te dérange tant ; ils l’ont acquise en martelant les rues de leurs pas décidés et impatients. Ils l’ont acquise quand, jour de grève après jour de grève, tous les masques sont, un à un, tombés. Quand tous les profiteurs du système se sont un à un démasqués.

Ils savent aujourd’hui que les profiteurs sont békés, chinois, sino-martiniquais, juifs, zorey, nègres, « syriens ». Ils savent que les limites de la race et de la nationalité s’arrêtent où commence la loi impitoyable du profit. Ils ont expérimenté que les limites de leurs revendications en faveur d’une vie meilleure s’arrêtent là où se positionne, archaïque et cynique, l’Etat colonial français en totale cohésion avec les profiteurs d’ici.

Ils ne commettront pas l’erreur de faire de toi l’unique responsable de toutes leurs misères. Ils sauront ausculter leurs lâchetés, leur pusillanimité, leurs démissions, leur soif consumériste, leur affairisme politique.

Non tu ne seras pas le bouc émissaire de « la négraille debout » !
Mais tu peux si tu veux être aujourd’hui l’émissaire conscient de l’unique paix qui vaille, la paix sous les auspices de la justice…

Pour notre société engendrée par et dans la violence, pour nos âmes écartelées en quête de guérison, la seule paix qui vaille, la seule guérison qui vaille seront celles qui naîtront de ton désir –sincère cette fois- de poser l’acte fondamental de la demande de  pardon, le premier geste de la rédemption.

Car la plaie nourrit sa gangrène sous le boisseau. La paix d’avant le 05 février 2009 n’était qu’illusoire. La gangrène explose et déverse son pus dans les rues, sur les télés marronnes, dans les têtes fêlées d’une jeunesse en perdition…

Toute blessure, avant que d’accepter le travail de la guérison dans ses abysses, demande à être reconnue : « Oui, nos ancêtres ont commis un violent crime contre votre humanité et nous reconnaissons continuer à être les bénéficiaires de ce crime. Aujourd’hui nous demandons pardon à vos ancêtres et à vous. Nous reconnaissons qu’un des moyens de réparer l’injustice originelle et de rendre la vie plus vivable pour toutes les composantes de notre communauté est d’accepter que ces terres sur lesquelles nous détenons un scandaleux monopole fassent l’objet d’une nouvelle répartition. Nous vous faisons confiance pour que nul esprit de revanche ou de vengeance n’anime cette répartition, etc… »

Oh, je te vois écarquiller les yeux, bondir, pester ! « Réforme agraire ? » Oui, le mot est jeté ! OSONS !

Osons de concert ! Tu gagneras à ce que nous l’élaborions ensemble car, tôt, ou tard, avec ou sans ton accord, elle sera à l’ordre du jour !

Les agriculteurs, ouvriers, employés de maison, salariés qui regagneront leurs lieux de travail ne seront pas les mêmes que ceux qui en sont partis un matin de février 2009. Quelque chose est en train de changer. Quelque chose doit changer !

Ce peuple -le tien-   que tu méprises ou que tu aimes de paternaliste façon, tu devras désormais apprendre à le regarder, à le considérer autrement.

Il ne le sait pas encore complètement mais, bousculant les appareils syndicaux, politiques et associatifs, il est en train de faire l’apprentissage de son propre pouvoir, de la force du nombre uni, de la responsabilité.

Il ne mendie rien, il ne supplie plus, il exige de tes confrères en pwofitasion les gestes de l’apaisement, de  la paix véritable.

Alors seulement, nous pourrons nous regarder en face – le nègre ayant cessé de croire que les yeux du blanc-pays le brûlent- et décider de construire ENSEMBLE ce pays nôtre…


Nicole Cage,
Février 2009

dimanche 11 novembre 2012

Le Palima Hedbo n°28 – COLLECTIVITÉ UNIQUE DE MARTINIQUE : CONCILIABULES ENTRE LES TRICHEURS


Le 24 janvier 2010, près de 70% du corps électoral martiniquais se prononçait en faveur d’une collectivité unique disposant des compétences et des ressources du Conseil Régional et du Conseil Général.

Une revendication vieille de trente ans semblait, enfin, pouvoir aboutir, dans l’intérêt général.

L’un des fondements essentiels de cette évolution institutionnelle reposait, en effet, sur la recherche d’une plus grande efficacité administrative, politique et économique. En dépit de ses limites-que nous n’avons pas cessé de signaler-, la collectivité unique constitue, de l’avis de tous, un meilleur instrument de développement que la région mono-départementale dont les incohérences ont été moult fois dénoncées, y compris par ceux qui, aujourd’hui, ont recours à l’acharnement thérapeutique pour prolonger son existence.

Or, depuis le vote populaire du 24 janvier 2010, ce sont les eaux glacées des intérêts personnels des responsables du néo-ppm qui ont envahi l’espace politique martiniquais et fait barrage à tout véritable progrès vers la création de cette collectivité unique.

Ils ont d’abord évoqué l’argument « du temps » pour retarder la mise en place de la Collectivité Unique.

Ainsi, grâce à leurs amitiés avec Sarkozy et l’ancienne ministre des colonies, ils ont obtenu, en juin 2011, le vote d’une loi fixant l’élection de la nouvelle assemblée -d’abord prévue pour 2012- à 2014. Cependant, la déroute des législatives de juin 2012 est, entre-temps, survenue, révélant la perte de confiance de l’électorat martiniquais vis-à-vis du président de région et de ses comparses. Alors, ils exigent encore « du temps », cette fois pour se refaire une santé politique. Pensent-ils ! Ils manœuvrent donc avec Lurel – lui aussi ministre des colonies et opposé à toute évolution institutionnelle dans son propre pays- pour obtenir un nouveau renvoi de cette élection à 2015…Et pourquoi pas en 2016, tant qu’on y est ?

Ils ont ensuite évoqué le « calendrier électoral national chargé ».

Mais, si le « calendrier électoral national » (en France !) est chargé en 2014 (municipales, cantonales, régionales, sénatoriales et européennes), le calendrier électoral martiniquais, lui, ne l’est pas (municipales, européennes et Assemblée Unique). A force de singer l’autre, les Létchimy, Larcher et Antiste sont manifestement en perte de repères des réalités martiniquaises…

Quel argument pourrait dès lors justifier cette nouvelle demande de report par le cercle des tricheurs ?

L’alignement sur le calendrier national ? Même la droite locale, plus idéologiquement liée « aux partis de l’hexagone », ne pense pas à le réclamer ! On peut cependant savourer que le néo-ppm qui se dit autonomiste et partisan d’une nation martiniquaise mendie aujourd’hui « l’alignement sur le calendrier électoral national » français ! C’est Miguel Laventure qui doit rire de bon cœur en notant ces boursoufflures assimilationnistes des prétendus « fils » de Césaire, l’ennemi des « alignements ». Il serait à ce propos intellectuellement profitable aux enfants en question qu’ils fassent l’effort de se replonger dans la lecture de la « Lettre à Maurice Thorez ». Cela leur éviterait le ridicule.

Alors, s’il n’y a pas d’arguments sérieux pour renvoyer la date de mise en place de l’Assemblée Unique, que cachent ces manœuvres ?

Alors que le pays s’écroule sous le poids du marasme général et de l’échec de ses plans de relance successifs, le rentier n’est obnubilé que par des stratégies de pouvoir personnel. En l’occurrence, il a deux priorités politiques « égocentrées » :

-Gagner « du temps » pour tenter de digérer la déroute des législatives de juin 2012 et essayer d’assurer le contrôle de l’opinion publique, dans l’espoir « malpapay » de gagner l’Assemblée unique. Pour cela, il est prêt à attendre jusqu’en 2016. N’a-t-il pas d’ailleurs déclaré, cette semaine, que l’on cherchait à réduire son mandat de président de région ? Une telle affirmation relève bien entendu de l’affabulation puisque le vote populaire en faveur de la collectivité unique, en janvier 2010, impliquait de facto une durée limitée de l’assemblée régionale élue deux mois plus tard, en mars 2010.

-Éviter absolument la tenue, la même année –en 2014 donc-, des élections de l’Assemblée Unique et du conseil municipal de Fort-de-France. Il n’est pas au bout de ses peines car le casse-tête des municipales foyalaises sera considérablement accentué par la loi sur le cumul des mandats…

Ces préoccupations, on le voit, sont très éloignées de l’urgence de disposer d’un meilleur instrument de développement du pays permettant de s’attaquer avec plus d’efficacité aux difficultés quotidiennes auxquelles la Martinique est confrontée.

Avec la complicité active de Lurel, les moyens politiques et législatifs de l’Etat socialiste se voient mis au service des ambitions personnelles d’un seul homme et d’une stratégie de contrebande politicienne.

Le ministre des colonies a d’ailleurs précisé, lors de la séance de l’Assemblée Nationale française du mercredi 7 novembre, suite à une interpellation du député Marie-Jeanne, la manœuvre fourbe qu’il a élaborée avec ses amis du néo-ppm :

« Si une majorité d’élus martiniquais demande au gouvernement de rester dans le calendrier électoral national et de ne plus organiser les élections de la collectivité unique en 2014 mais en 2015, nous y serons attentifs. »

Ces propos disqualifient le gouvernement socialiste et prouvent, une fois de plus, que les lois peuvent être allègrement modifiées en fonction des intérêts politiques personnels des copains et des coquins.

Mais, aucune manœuvre consistant à faire voter les élus du néo-ppm et alliés pour renvoyer une seconde fois la date de mise en place de la collectivité unique ne saurait se justifier, ni politiquement ni moralement.

Il s’agirait d’un pronunciamiento brutal, cautionné par l’Etat socialiste, au moment même où la gravité de la situation économique et sociale et l’urgence d’un nouveau modèle de développement commandent, plus que jamais, le maintien de la date de 2014, au plus tard.

La comédie a sans doute assez duré.

Francis CAROLE
Clément CHARPENTIER-TITY

Martinique
Vendredi 09 novembre 2012

source




jeudi 8 novembre 2012

POURQUOI CERTAINS NOIRS ONT-ILS DES DIFFICULTES A CROIRE A LEURS PROPRES ANCETRES ?



C'est curieux, mais normal. N'importe quel peuple marginalisé, banni, honni, esclavagisé, sali, comme l'ont été les noirs, se comporteraient de la même manière. Il aurait du mal à croire qu'il est l'égal des autres ; il aurait du mal à se convaincre que ses propres ancêtres ont été à l'origine d'une des plus grandes civilisations au monde - la civilisation égyptienne en l'occurrence. Comment y croire lorsqu'on a subi un tel déclin ? Comment y songer lorsqu'on a été classé par ceux qu'on appelle les GRANDS intellectuels, dernier de la classe ? Comment y croire lorsqu'on vous a dit sur plusieurs générations que vous êtes le peuple le moins intelligent, le moins créatif, le plus bête et le plus proche des singes ? Comment y croire lorsque pendant des décennies l'on a pensé à travers l'autre, acquis le sens du bien et du mal selon l'autre ? Comment y croire, lorsque pendant près de cinq cents ans , seul a prédominer le prisme de l'Autre ?

Il n'est pas question ici, de s'enorgueillir du passé égyptien, de s'en vanter comme le font certains sans rien produire de nouveaux et de dormir sur ces lauriers si lointains ! Non, il s'agit tout simplement de savoir, de connaître tout simplement ce qui a été et ce qui pourrait advenir. Il s'agit tout simplement d'en avoir conscience pour mieux avancer et mieux se situer par rapport aux autres !

Quand je vois la fougue avec laquelle certains Africains défendent des églises, quand je vois combien certains d'entre nous sont prêts à mourir pour des religions dont nous n'avons pas la maternité, je m'interroge. Et certains de raconter tout le bien que leur fait tel ou tel prophète... Si ce Dieu prié par les Africains ainsi que leurs égrégores nous appartenaient, je crois fort que l'homme noir ne serait plus aux pleurnicheries et aux souffrances. Si ces égrégores devant lesquels nos pères, mères, frères et soeurs étaient en adéquation avec nous, tout irait pour le mieux.

Il ne s'agit pas pour moi de demander aux gens de ne point croire, mais de choisir en toute connaissance de cause en quoi croire, car la spiritualité est nécessaire à la grandeur de l'homme.


Calixthe Beyala

Côte d'Ivoire - URGENT: APPEL AU SECOURS DE NOS FRÈRES CHRÉTIENS



Voici le Titre foncier de l'église que le Gouvernement Ouattara veut abusivement détruire

Comme nous vous l'annoncions l'église des assemblées de Dieu est bien propriétaire du terrain où se trouve son église de Cocody à Abidjan. Voici le titre foncier brandi par les responsables de cette église. Il faut rappeler que Cissé Bacongo, qui fait partie du gouvernement Ouattara depuis quelques jours a décidé de détruire les installations de cette églises. Le 6 Novembre dernier, ses caterpillars ont abattu le portail et certaines structures de l'église causant des destructions pour un montant de 16 millions de francs CFA. Hier 07/11/2012, les caterpillars sont revenus, mais les fidèles de l'église ont formé un bouclier humain, ce qui a empêche la destruction de leur église. Ce matin même scenario, les caterpillars se sont à nouveau heurté aux fidèles qui ne comprennent pas pourquoi le gouvernement Ouattara s'acharne à vouloir détruire une église qui détient tous les titres fonciers.

A titre de rappel, plusieurs mosquées construites abusivement à Abidjan ont été épargnées lors des opérations d'assainissement initiées par le gouvernement Ouattara. L'on ne comprend pas cet acharnement du gouvernement Ouattara contre les lieux de culte de certaines communautés chrétiennes.

DERNIÈRE HEURE 17H00 GMT URGENT!!!! LE RESPONSABLE DE L’ÉGLISE DES ASSEMBLÉES DE DIEU DE COCODY VIENT DE LANCER UN APPEL A TOUS SES FIDÈLES AFIN QU?ILS SE RENDENT DEVANT LEUR ÉGLISE DE COCODY QUE LES CATERPILLARS DE OUATTARA SONT ENTRAIN DE VOULOIR DÉTRUIRE EN CE MOMENT

ACC- Côte d'Ivoire

LETTRE OUVERTE A RÉMY PFLIMLIN PRESIDENT DE FRANCE TELEVISIONS



Monsieur le Président,

Journalistes à Martinique Première, nous constatons que malgré nos protestations, en violation des règles qui régissent notre profession, nous sommes contraints, par les choix de la direction de Martinique Première, de signer une page de publicité.

En effet, le journal de Martinique 1ère, d’une durée de 55 minutes, est divisé en deux parties pour laisser place à un écran publicitaire.

A 19h25 le présentateur lance un extrait du dossier du journal « le feuilleton », il donne rendez vous pour la suite pendant qu’apparaît un synthé « A SUIVRE ». Puis place à la publicité pour cinq minutes. Il est donc évident que le présentateur annonce bien, la suite du même journal.

D’ailleurs au cours d’une conférence de presse de rentrée, le directeur régional Jean-Philippe Pascal, a présenté une nouvelle tranche d’information de 19h à 19h55. Si en réalité le journal commence à 18h58, la presse a rendu compte de ces annonces faites par notre direction.

Ainsi « Megazapp.canalblog.com » qui informe ses lecteurs :

« La chaîne Martinique 1ère fait sa rentrée. La chaîne communique autour de la nouvelle saison 2012/2013. Une nouvelle saison qui d'après son directeur régional (Jean Philippe Pascal) sera celle du renouveau et de la reconquête. Un renouveau qui passe par les programmes, avec une refonte complète des rendez-vous de l'information. En effet, dés ce soir et ce pendant toute la saison, la chaîne proposera entre 19h00 et 19h55, une tranche d'information quotidienne de 55 minutes traitant de l'actualité locale, régionale, caribéenne, nationale et internationale ».

Dans tout média qui se respecte, la rédaction et l’équipe des ventes publicitaires doivent être séparées. Ce n’est plus le cas quand dans notre journal, nos reportages sont liés à la publicité, lui apportant peut-être même, une plus-value. Le directeur régional précisant sur le blog de notre chaine que cette « refonte complète » de notre journal s’inscrit dans une volonté « d’offrir un carrefour d’information à une heure de grande écoute et de maintenir notre leadership sur des créneaux les plus porteurs d’audience.

Faut-il rappeler que l'article L. 7111-6 du code du travail a établi une incompatibilité en ce qui concerne les agents de publicité et le métier de journaliste.

Nous ne voulons pas croire que vous comptez sur le silence des personnels de cette station de Martinique, tétanisés par votre annonce, dont fait écho le site http://www.jeanmarcmorandini.com/, sous le titre « Rémy Pflimlin: Les économies à France Télé auront des "conséquences sévères sur l'emploi" : « Les économies à France Télévisions auront "des conséquences sévères sur l'emploi", entraîneront "moins d'investissements dans la création" et poseront la "question" de la place du groupe d'audiovisuel "en régions et en outre-mer", a prévenu mercredi son président, Rémy Pflimlin. "Il est à ce stade demandé à France Télévisions de réaliser, en 2013, 150 millions d'euros d'économies. (...) Un tel volume d'économies, ce sont bien plus de rediffusions, c'est la question de notre place en région et en outre-mer, ce sont moins d'investissements dans la création, ce sont des conséquences sévères sur l'emploi, à France Télévisions et dans les secteurs qui vivent des commandes de l'entreprise", a averti M. Pflimlin lors d'une audition au Sénat. »

Les Martiniquais, qui paient une redevance, n’ont-ils pas droit à une information de qualité, assurée par des professionnels libres et indépendants qui ne sont pas soumis à la loi des annonceurs publicitaires ?

De plus, avec cette page de publicité qui interrompt notre journal, sa lisibilité est gravement atteinte.

Comment assurer une information « libre et non faussée » quand nos sujets encadrent la publicité dans ce journal télévisé ? Quelle peut être la crédibilité des journalistes de Martinique 1ère face aux téléspectateurs martiniquais ?

Le directeur régional de notre station, Jean-Philippe Pascal nous a assurés, en réponse à nos interpellations, que le CSA avait été consulté pour la conception de ce journal complètement à part, du groupe France Télévisions. Une affirmation renouvelée devant les instances du personnel, comme ce fut le cas lors de dernière séance du Comité d’Etablissement du 31 octobre 2012. Nous en sommes très étonnés et vous demandons ce qu'il en est.

Nous nous interrogeons, sommes en train de devenir une terre de dérogations, quand nous constatons qu’aucune chaine en France métropolitaine, n’impose ce manque de respect de l’information, ni aux téléspectateurs, ni aux journalistes ?

Monsieur le Président nous vous demandons de prendre les mesures qui s’imposent pour que cesse cette situation tout à fait inédite et illicite au sein d’une télévision publique. Nous sommes déterminés à défendre l’éthique de notre profession.

Fait à Fort de France le 2 octobre 2012

Signée par 15 journalistes


mardi 6 novembre 2012

Agenda des actions africaines en région parisienne de novembre 2012



Anniversaire, commémoration, journées mondiales …

jusqu'au 30 novembre, Festival AlimenTERRE - Rens CFSI 01 44 83 88 50 www.festival-alimenterre.org
le 1er novembre : Fête nationale de l'Algérie
le 11 novembre : Fête de l'indépendance de l'Angola
du samedi 17 au dimanche 25 novembre : Semaine de la solidarité internationale
le 21 novembre : journée mondiale des pêcheurs artisans et des travailleurs de la mer
le 25 novembre : journée sans achat
le 28 novembre : Fête de l'indépendance de la Mauritanie (1960)
le 29 novembre : journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien

Actions situées à Paris (75)

jusqu'au 22 novembre, du mardi au samedi à 19h et le dimanche à 15h - relache le 10 novembre : Spectacle "Chiche l'Afrique"de et avec Gustave Akakpo : présidents, dictateurs et autres heureux « élus » sont conviés à commenter l'actualité. Une chronique délirante et sans concession à l'égard des politiques qui ont fait et qui font encore la Françafrique. Corruption, hypocrisie, dérives autocratiques passent par le filtre subversif d'un « canard aux épices"
Né en 1974 au Togo, Gustave Akakpo est auteur, illustrateur, plasticien, comédien, conteur. Ses textes sont joués au Togo, Mali, Burkina Faso, Bénin, en France, Belgique, Brésil et Italie. Il cultive un éclectisme brillant qui témoigne de sa répugnance a être catalogué. Ce qu'il aime c'est la combinaison de tous les possibles. Curiosité, ouverture sont les maîtres mots de son itinéraire d'artiste et il choisit le rire pour « dire le monde ». - tarif : 20€/15€/10€ - 10€ si de la part de Afriqua Paris - Lieu : Théâtre de Belleville, 94 Faubourg du temple, Paris 20ème, M° Goncourt ou Belleville - Rens. Réservation 01 48 06 72 34. http://www.theatredebelleville.com

jusqu'au 11 novembre 2012 : Exposition sur l'"histoire des Afro-Antillais en France" …au coeur de nos diversités. Cette exposition retrace en une quinzaine de panneaux trois siècles de présences afro-caribéennes en métropole qui ont contribués à bâtir l'histoire politique, culturelle, militaire, artistique et économique de ce pays et de la République. Cette exposition en raconte l'histoire oubliée, en montre les traces et les nombreuses images : elle en souligne toutes les contradictions, du temps des esclaves à celui de la citoyenneté. - Lieu : grilles du Parc des Buttes-Chaumont, entrée face à la mairie du XIXe arrondissement, 5-7 place Armand Carmel, Paris 19è - Rens http://www.paris.fr/

jusqu'au 7 novembre du lundi au vendredi de 9h à 19h, le samedi de 14h à 19h, en soirée et le dimanche lors des manifestations."Photographies Soudanaise" Comment donner à voir un territoire aussi complexe que le « Bilad es Sudan » (« Pays des Noirs », nom d’origine du pays en arabe) désormais scindé en deux États historiquement opposés, sans se laisser happer par l’immédiateté de l’urgence et de son traitement médiatique ? Le photographe Claude Iverné, familier des sociétés, des enjeux politiques et économiques de ces contrées méconnues, tente d’y répondre par une exposition en trois volets. Tout d’abord ses propres travaux depuis quatorze ans, puis les archives photographiques d’Elnour, bureau de documentation fondé avec seize photographes soudanais, qui offrent un point de vue cette fois de l’intérieur. Enfin, une exposition de rue élaborée au jour le jour par les visiteurs et riverains eux-mêmes sur les murs du quartier. Tarifs: www.maisondesmetallos.org/Billetterie.html - Lieu : Maison des métallos, 94 rue Jean-Pierre Timbaud, Paris 11e, Mº ligne 2 arrêt Couronnes / Mº ligne 3 arrêt Parmentier, Bus ligne 96 arrêt Maison des métallos / Station Vélib nº 11032 - Résa: 01 47 00 25 20 reservation@maisondesmetallos.org Info: 01 48 05 88 27 info@maisondesmetallos.org

jusqu'au 14 juillet 2013 : Tous les jours, sauf le mardi et le jeudi de 11 h à 19 h : Exposition " Design en Afrique, s'asseoir, se coucher, ... . Cette exposition s'attache à montrer comment le mobilier (tabouret, chaise, fauteuil, lit, appuie-tête...) répond tant hier qu'aujourd'hui à des besoins matériels et s'inscrit dans une dynamique sociale et culturelle. Le traditionnel et le contemporain offrent un intéressant dialogue de formes. Entrée libre. - Lieu Musé Dapper, 35 bis, rue Paul Valéry, Paris 16è - Rens Réservation obligatoire au 01.45.00.91.75 - Rens. communication@dapper.com.fr www.dapper.com.fr

vendredi 2 novembre à 20h : Concert en 2 parties : Bombino (Niger) - Tinariwen (musiques touarègues - Mali ) Bombino, Tinariwen : Deux générations de fils du désert pour illustrer l’exceptionnelle fécondité des musiques sahariennes. Le Nigérien Omar « Bombino » Moctar et les Maliens Tinariwen ont en commun la guitare électrique et les méandres d’un blues des sables farouche et mélancolique. Leurs parcours respectifs dominés par les conflits régionaux et l’exil se ressemblent. Bombino s’est réfugié au Burkina Faso pour échapper au sort tragique qu’ont connu deux de ses musiciens, exécutés par des soldats de l’armée du Niger. Les vétérans de Tinariwen se sont rencontrés dans les camps d’entraînement du colonel Kadhafi en Libye au moment où la rébellion touarègue des années 80 battait son plein. Alors que la situation est à nouveau critique dans cette partie du monde, ils sont aujourd’hui les seuls portes paroles d’un peuple touareg luttant pour son identité et sa liberté. - Prix : 135€ et 225€ - Lieu : Salle Pleyel, 252 rue du faubourg Saint-Honoré, Paris 8è, M° Ternes ou Étoile, Hoche ou Étoile - Rens. 01 42 56 13 13 (lundi au samedi de 11h à 19h) et aux guichets ou Astou Arnould 09.51.13.29.46 00.236.75.50.33.20 www.astouarnould.com


samedi 3 novembre de 11h à 19h : Exposition "Katanga, Nouvel eldorado" : Exploration photographique Thierry Michel au coeur du Katanga Minier, Katanga, nouvel Eldorado est une plongée spectaculaire dans l'histoire et l'actualité de cette province de la République Démocratique du Congo, l'une des plus riches et des plus convoitées du monde. Cette exposition retrace les grandes étapes de construction du pays de l'or rouge. Elle nous raconte ces terres éventrées à coups de gigantesques machines, le quotidien des creuseurs artisanaux menacés de disparaître et l'arrivée de nouveaux investisseurs venus des quatre coins de la planète. Thierry Michel poursuit son exploration de l'Afrique Centrale et nous propose des images fortes qui interrogent notre rapport au monde. - Lieu : Centre Wallonie-Bruxelles à Paris, Salle d'exposition: 127-129 rue Saint-Martin, Paris 4è, M° Rambuteau - Rens. et réservations: 01 53 01 96 96, info@cwb.f

samedi 3 novembre de 15h30 à 18h: Soirée hommage à Félix Roland MOUMIÉ - C’est l’une des grandes figures de la lutte pour l'indépendance nationale du Cameroun en particulier et de l’Afrique francophone en général. Il succède à Ruben Um Nyobe à la tête de l’UPC après l’assassinat de ce dernier par les forces coloniales. Il a été officiellement proclamé héros national par la loi du 16 janvier 1991 de l'Assemblée nationale du Cameroun.Tout au long de la période de son combat politique, Roland Félix Moumié a démontré a travers ses actions l’esprit d’unité nationale, l’amour de son pays, des siens, et de son continent. C’est la raison pour laquelle il représente à nos yeux la mémoire historique du Cameroun que nous devons régulièrement célébrer. - Lieu : Maison de l'Afrique, 7 rue des Carmes, Paris 5è, M° Maubert Mutualité - Rens Hugues Bertin Seumo seumo@hotmail.com

du mardi 6 novembre 2012 au 4 juin 2013: Séminaire du Centre d’Études Africaines "Réflexion croisée sur les constructions et les représentations identitaires". Scéances suivante les 1er mardi du mois de 13h à 15h. Séance supplémentaire le 8 janvier et le 14 mai (salle des artistes, RDC, 96 bd Raspail). Dans la continuité du séminaire 2011-2012, nous nous attachons à explorer, d’une part, les enjeux liés aux constructions et aux représentations identitaires et d’autre part, l’émergence de mouvements sociaux nationaux et transnationaux dans leurs particularités, mais aussi dans leurs similitudes et dans un contexte de transformations plus ou moins marquées par les luttes antiracistes et les revendications d’une citoyenneté élargie. Ce monde, chaque fois moins étanche, mais qui construit en même temps des frontières symboliques multiples, devient un terreau fécond à partir duquel une diversité de voix croisées s’élèvent contre toutes les formes d’inégalité, d’exclusion et de discrimination. - Lieu : CEAf, salle de réunion, 2e étage, 96 bd Raspail, Paris 6è - Rens. Elisabeth Dubois eldubois@ehess.fr


mardi 6 novembre 2012 de 18h à 21h : troisième rencontre-débat : « L’Afrique face à la mondialisation » Parce que c'est un moyen très riche "d'avancer" et que rien ne remplace les échanges humains. Cette conférence organisé par de La Chambre Économique pour L’Entrepreneuriat et le Développement de l’Afrique (CEEDA) a pour objectif de faire émerger des solutions qui seront ensuite appliquées dans le cadre de notre programme d’accompagnement et de soutien de la diaspora africaine -- Table 1: « Intégration économique de la diaspora et son apport au co-développement » avec Alain NKENE BENE, Président, FAFRAD; Thibeaud OBOU, Consultant en Stratégie & Expert en Organisation; Réda Didi, Délégué général ONG chez GDF; Patrice PASSY, Directeur Général chez M.I.Q Conseil et Mushiya KABEYA, Direction des opérations DM2C - Modération : Nsona KAMALANDUA, Chef service Afrique, Groupe Jeune Afrique Economique -- Table 2: « Où trouver les financements et quels types de partenariats ? » avec Philippe MANGEARD, Vice-président d’UBIFRANCE; Olivier STINTZY, Associé gérant d’EDIFICE CAPITAL; Karine BARCLAIS, Directrice France et Pays Francophones de la convention annuelle sur l’investissement du Ministère du Commerce Extérieur des Emirats Arabes Unis; Olivier de BOYSSON, Chef économiste des pays émergents - Société Générale et John RAVALOSON, Directeur ARBORESCENCE CAPITAL. Modération : Olivier WYBO, Avocat Cabinet Racine. - Lieu: 14, avenue René Boylesve - Paris 16ème, M° Passy - Inscription obligatoire : Fax : 01 40 50 54 54 contact@laceeda.com http://www.laceeda.com/?page_id=1080 ou CEEDA, 27-29, rue Raffet 75016 Paris,

du mercredi 7 novembre 2012 au 15 mai 2013, les 1er et 3e mercredis du mois de 10 h à 12 h : Séminaires Gazette du CEMAf "État, sociétés et problèmes sociaux en Afrique australe" Le séminaire se propose d'analyser la dynamique des relations sociales et politiques dans les pays d'Afrique australe et dans la région en tant que telle. Il est organisé par Ingolf Diener, maître de conférences à l'Université Paris-VIII et Roger Meunier, ingénieur de recherche à l'EHESS. - Lieu : CEAf, salle de réunion , 2e étage, 96 bd Raspail, Paris 6è - Rens. gazette-cemaf@univ-paris1.fr http://ceaf.ehess.fr/

mercredi 7 novembre de 18h à 20h : Quatrième rencontre-débat du cycle II « Production du savoir et du savoir-faire » : Architectures, constructions immobilières, habitats en Afrique : quelles originalités de conception, de technicité et de programmation ? Avec Sylvain Djache Nzeba, architecte DPLG, urbaniste OPQU, directeur général d’AUGEA International, Jean-François Diatta, architecte DPLG, designer, directeur général d’ASSEMBENE Concption, René Moundzika, chef d’entreprise, Directeur général de Générale Immobilière Solutions et Roland Portella, vice-président de la CADE (Coordination pour l'Afrique de Demain, Un autre regard sur l’Afrique et les Africains) - Lieu : Ecole Nationale d’Administration (ENA), amphithéâtre Parodi, 2, avenue de l'Observatoire, Paris 6ème, RER B : Luxembourg, Bus : 38 et 82 - inscription cade@afrique-demain.org http://www.afrique-demain.org

tous les mercredi hors période scolaires: Cours de chant Gospel à Nation "RnH Gospel Choir : Pour apprendre à placer votre voix, être à l’aise dans les aigus et chanter plus haut, apprendre à gérer votre souffle, à utiliser votre colonne d'air, à chanter juste, les techniques vocales à régler des problèmes vocaux, retrouver ou acquérir des mécanismes naturels, à improviser à augmenter votre tessiture, à travailler un répertoire, à préparer une audition et performer en toute occasion… - de 19h à 20h30 : cours "débutants"travail des aigus - travail de la justesse - la respiration - découverte des différents styles de gospel - concerts - de 20h30 à 22h cours "confirmés" Travail des aigus et de la précision - la respiration - les registres - rythme et groove - harmonies complexes - concerts --- Une séance découverte offerte à tous ! - Lieu : Théatre Comédie Nation, 77 rue de Montreuil à Paris, Métro/RER : Nation - Rens. Rythm'N Harmony School 06 64 02 98 84 info@rnh-school.fr www.rnh-school.fr

jeudi 8 novembre de 13h à 17h : de la « paperasse » dans un hôpital en Afrique du Sud par Elizabeth Hull, School of Oriental and African Studies (SOAS, Londres) dans le cadre de son travail d’ethnographie . Le texte de la présentation, publié dans le Journal of the Royal Anthropological Institute (JRAI) est disponible sur demande par mail (lachenal@univ-paris-diderot.fr). - Lieu : 2e étage, salle Y. Person / Centre Malher, 9 rue Malher / Paris 4e /Métro Saint-Paul le Marais. - Rens Séminaires de recherche Gazette du CEMAf" gazette-cemaf@univ-paris1.fr http://www.cemaf.cnrs.fr/spip.php?article550


jeudi 8 novembre de 15h à 17h : Femmes, genre et mobilisations collectives en Afrique. Séminaire mensuel organisé à l’Université Paris-I (Panthéon-Sorbonne), avec l’appui du CRPS-CESSP, du CEMAf et du Collège des Écoles doctorales de l’Université Paris-I (Panthéon-Sorbonne) - Lieu : Centre Malher, 9 rue Malher / Paris 4e / 2e étage, salle Y. Person. Rens. http://www.afsp.msh-paris.fr/infos/colloques/sem1112femmesafrique.pdf

jeudi 8 novembre de 18h30 à 22h : Gala annuel de la COFIDES sur le thème de la Microfinance en Côte d’Ivoire avec Jean-Michel Servet, invité d’honneur (auteur du livre ‘banquiers aux pieds nus’). Sous le Haut Patronage de l’Ambassade de Côte d’Ivoire avec Jean Paul OURAGA Président de la COGID, Jean-Michel SERVET Professeur d’études du développement à IHEID, Rolland PORTELLA Vice-Président de la CADE, Pierre CARPENTIER Directeur d’Investissement de I&P, Gérard BRASQUET Directeur Responsabilité Environnementale & Sociale - Société Générale, Franck VERSET Président Fondateur de Promo ’invest‘ Guyaneurop, Pierre CUCHE Directeur du SIAD, Yacouba TALL Vice-Président CCI de Côte d’Ivoire-Sud Comoé suivit d'un Court-métrage Cocovico – Oikocredit - 18h30 : Conférence, 21h Concert - Lieu : Espace Jean Dame, 17, rue Léopold Bellan 75002 Paris 2è, M° L.3 Sentier - Rens 01 49 33 00 51, coordination@cofides.org http://www.cofides.org/gala-cofides-8-nov-2012 Inscription avant le 6 novembre 2012 sur www.cofides.org Paiement en espèce ou par chèque à l’ordre de Cofides Nord-Sud , 31, rue de Vincennes 93100 Montreuil

jeudi 8 novembre à 19h : Traite atlantique des esclaves et transformations des cultures africaines : Le Collège d’Etudes Mondiales de la Fondation de la Maison des Sciences de l’Homme et la Fondation Calouste Gulbenkian organisent la conférence inaugurale de la chaire « Traite atlantique des esclaves et esclavages ». Fondation Calouste Gulbenkian, 39, boulevard de la Tour-Maubourg, Paris 7è - Rens. eldubois@ehess.fr http://www.college-etudesmondiales.org/fr/content/conf%C3%A9rence-traite-atlantique-des-esclaves-et-transformations-des-cultures-africaines

jeudi 8 novembre à 20h30 : Ciné-débats : Quand agrocaburants riment avec exploitations humaines, quelles alternatives ? Film projeté : La face cachée des agrocarburants d’An Baccaert, Nico Muñoz et Cristiano Navarro, 2011, 32’ et ‘Du sucre et des fleurs dans nos moteurs’, de Jean-Michel Rodrigo, 2006, + débat avec Clara Jamart, Oxfam - Organisateur : cedidelp dans le cadre du Festival AlimenTERRE - PAF 6€ - Lieu : Cinéma La Clef, 34 Rue Daubenton, Paris 5è - Rens CFSI 01 44 83 88 50 www.festival-alimenterre.org ou 01 40 09 15 81 regardexcentrique@gmail.com ou cedidelp@ritimo.org

vendredi 9 novembre de 11h à 13h30 : Scéance de présentation du Séminaire hebdomadaire "Diasporas africaines et non africaines d’Afrique" organisé par Nicole Khouri (IEDES, CEMAf-Paris). Il a lieu tous les vendredis de 11 h à 13 h 30. - Premier aperçu de l’ensemble du cours et présentation de quelques ouvrages de base ; - Des « minorités » à l'âge de l'Etat-nation (Gellner). Minorités et diasporas ; - Leçons à tirer d’une socio-histoire de l'émigration aux Etats-Unis (R. Park, Znaniecki) ; - Migrations et diasporas ; - Diasporas et communautés transnationales. - Lieu : CEMAf-Paris : salle Person du Centre Malher, 9 rue Malher Paris 4è

vendredi 9 novembre de 14h à 16h30 : Conférence/débat : A History of Race in Muslim West Africa, 1600-1960 Rencontre organisée par le laboratoire CEMAf et le comité de rédaction de la revue Afriques http://afriques.revues.org/ et clôturée par un débat avec la salle et un cocktail. - Lieu : Salle 106 sous-sol / 9, rue Malher 75004 / Paris - M° Saint-Paul - Rens. http://www.cemaf.cnrs.fr/spip.php?article606


samedi 10 novembre à 14h: Projection-débat: ‘The Constant Gardener’ sur l’industrie pharmaceutique en Afrique de Fernando Meirelles, 2005, 128min, ‘adaptation d’un roman de John Le Carré qui dénonce les pratiques de l’industrie pharmaceutique sur le continent africain’, suivi d’un débat avec Brice Ahounou, au Musée Dapper, 35 bis, rue Paul Valéry, paris 16e, M° Kléber / Victor Hugo / Charles de Gaule -Etoile - Réservation 01 45 00 91 75. www.dapper.fr

lundi 12 novembre de 9h à 20h : Journée d’études une réflexion sur la complexité de l’histoire soudanaise, de l'émergence d'une entité politique unifiée au temps de la domination ottomano-égyptienne (1820-1881) jusqu'à la sécession du Sud-Soudan en 2011. Le Soudan est décrit dans les médias et dans les rapports des organisations humanitaires comme le pays des dichotomies : sud contre nord, arabes contre Africains, musulmans contre chrétiens. Mais cette vision est profondément trompeuse. Le Soudan, qui, avant l’indépendance toute récente du Sud, était le plus grand pays d’Afrique, comptant des dizaines de langues et des centaines de dialectes et une immense hétérogénéité dans sa géographie humaine, est plutôt le pays de la complexité. Cette journée va explorer cette complexité de deux points de vue principaux : celle de ses interactions avec l’extérieur, et celle de ses mécanismes identitaires. - lieu : EHESS, Salle Lombard et salle des séminaires, 96 boulevard Raspail, Paris 6è - après 17h Salle des séminaires, Centre d’Études Africaines, 2ème étage, 96 Boulevard Raspail - Rens eldubois@ehess.fr http://actualites.ehess.fr/nouvelle5264.html#texte jeudi 8 novembre à 19h : Traite atlantique des esclaves et transformations des cultures africaines : Le Collège d’Etudes Mondiales de la Fondation de la Maison des Sciences de l’Homme et la Fondation Calouste Gulbenkian organisent la conférence inaugurale de la chaire « Traite atlantique des esclaves et esclavages ». Fondation Calouste Gulbenkian, 39, boulevard de la Tour-Maubourg, Paris 7è - Rens. eldubois@ehess.fr http://www.college-etudesmondiales.org/fr/content/conf%C3%A9rence-traite-atlantique-des-esclaves-et-transformations-des-cultures-africaines du 14 novembre 2012 au 12 juin 2013 : Migrations féminines en Afrique : Séminaire mensuel de recherche organisé par Klaus Hamberger, maître de conférences à l'EHESS et Véronique Hertrich, chargée de recherche à l'INED. Maison des sciences de l’homme / salle 2 / 105 bd Raspail / Paris 6e. - Rens. eldubois@ehess.fr http://www.ehess.fr/fr/enseignement/enseignements/2012/ue/898/


lundi 12 novembre de 14h30 à 18h15 : Rencontre "Outre-mer, une mémoire audiovisuelle à partager" sous le haut patronage de Monsieur Jean-Pierre Bel, Président du Sénat. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’action exceptionnelle de l’INA en faveur de la sauvegarde des fonds audiovisuels de RFO. La rencontre sera l’occasion de mettre en lumière la richesse du patrimoine audiovisuel ultramarin. Elle réunira parlementaires, chercheurs, professionnels des médias et spécialistes des Outre-mer pour témoigner de cette richesse et débattre des enjeux liés au partage de la mémoire audiovisuelle des Outre-mer dans la société française. Lieu : Palais du Luxembourg - Salons de Boffrand de la Présidence du Sénat, 15 ter, rue de Vaugirard, Paris 6è, RER Luxembourg - Inscription obligatoire dans la limite des places disponibles par email avant le 6 novembre 2012 : invitation1@ina.fr - Pour des raisons de sécurité, les inscriptions sont strictement nominatives. Une pièce d’identité sera exigée à l’entrée du Palais du Luxembourg. Rens contact@achac.com

du mercredi 14 novembre 2012 au 12 juin 2013 : Migrations féminines en Afrique : Séminaire mensuel de recherche organisé par Klaus Hamberger, maître de conférences à l'EHESS et Véronique Hertrich, chargée de recherche à l'INED. Maison des sciences de l’homme / salle 2 / 105 bd Raspail / Paris 6e. - Rens. eldubois@ehess.fr http://www.ehess.fr/fr/enseignement/enseignements/2012/ue/898/

mercredi 14 novembre à 19h : Soirée débat - "Planète à vendre" Organisateur : startingblock / CRL10, Soirée débat ouverte à tous autour du film "Planète à vendre" 'd'A.MARANT. Lieu : Centre d'animation Montparnasse, 26, allée du Chef d’escadron de Guillebon Dalle Jardin Atlantique, Paris 14ème, M° : Montparnasse-Bienvenüe (L4, 6, 12, 13) - Rens CFSI 01 44 83 88 50 www.festival-alimenterre.org

jeudi 15 novembre à 20h30 : Projection-débat La face cachée des agrocarburants - Organisé par startingblock / CRL10 - Projection-débat autour des films : -"La face cachée des agrocarburants" de An Baccaert, Nico Munoz et Cristiano Navarro. dans le cadre du Festival AlimenTERRE - Lieu : La grange aux belles, 55 rue de la Grange aux Belles, Paris 10ème, M° Colonnel Fabien (L2) - Rens CFSI 01 44 83 88 50 www.festival-alimenterre.org

vendredi 16 novembre de 9h à 13h. : Colloque : « Les politiques agricoles africaines » : Ouverture par Hervé Cronel - Conseiller spécial (économie et développement durable) au cabinet du secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et Marc Lévy - Directeur scientifique au Gret - 10h Table ronde : Les perspectives des agricultures africaines avec Patrick Caron - Directeur de la recherche et à la stratégie au Cirad et La politique agricole de l’Union Africaine (CADDP) avec Dr Ibrahim Mayaki - Secrétaire exécutif du Nepad, programme de l’Union africaine, Mamadou Cissoko - ROPPA FAO Commission Européenne Jean-Yves Grosclaude - Directeur des opérations à l’AFD - 12h30 Conclusion par Marc Dufumier - Pr émérite AgroParisTech, Président de la fondation René Dumont et Clôture par Pascal Canfin, ministre du Développement - 13h : Cocktail - Lieu : AgroTech Amphithéâtre Tisserand, 16 rue Claude Bernard, Paris 5e, M° Censier Daubenton - Inscription avant le 1er novembre : baud@gret.org ou lejean@gret.org. http://www.gret.org/inscriptioncolloquedumont : préciser si vous participez aux deux journées, au déjeuner et au cocktail

vendredi 16 et 30 novembre de 11h à 13h30 : Séminaire "Diasporas africaines et non africaines d’Afrique" - De la diaspora juive aux autres. D’une expérience historique à une catégorie sociohistorique ; - Questions soulevées par les situations de départ, premiers essais de typologies, les conditions nécessaires à la définition d'une diaspora ; - Diasporas issues d’une expérience traumatique et de la dispersion d’un peuple - la diaspora palestinienne ? - Lieu : CEMAf-Paris : salle Person du Centre Malher, 9 rue Malher Paris 4è - Rens. http://www.cemaf.cnrs.fr/spip.php?article89

les vendredi 16 à 19h, samedi 17 de 9h à 18h et dimanche 18 de 9h30 à 16h : Rencontre internationale de femmes du "collectif féministes pour l'égalité" Regards croisés de femmes en lutte, Chemins vers un féminisme sans frontières avec Umaïma Abu Bakr (Égypte), Zahra Ali (Irak), Paola Bacchetta (États-Unis), Amel Bensaïd (Tunisie), Sueli Carneiro (Brésil), Ismahane Chouder (France), Monique Crinon (France), Sonia Dayan Herzbrun (France), Habiba Djahnine (Algérie), Rokhaya Diallo (France), Nassera Ghozlane (Algérie), Asma Lamrabet (Maroc), Ziba Mir Husseini (Iran), Yvonne Nyu (République démocratique du Congo), Aminata Traoré (Mali), Amina Walud (États-Unis) en partenariat avec : la Fondation Un Monde Par Tous, le Cedetim/IPAM, Participation et Spiritualité Musulmanes et l’association Islam&Laïcité]. Des femmes luttent partout dans le monde. Elles luttent pour le droit d’exister dans leur humanité, leur dignité et leurs droits. Pourtant leur engagement et leur détermination ne sont pas jugés à la même aune selon leur appartenance religieuse, culturelle, politique ou sociale. Certaines femmes sont enfermées dans une lecture conservatrice des traditions religieuses et leur engagement disqualifié, d’autres sont posées comme les garantes de valeurs universelles. Cette guerre idéologique entrave le dialogue entre féministes, nuit à la convergence entre les luttes de femmes, l’affaiblit dangereusement alors que les droits, paroles et libertés de la moitié de l’humanité sont malmenés et appellent à des mobilisations communes. Cette rencontre se propose d’ouvrir un espace de dialogue féministe en refusant les pièges et les simplifications qui ont entravé les débats récents. Résolues à défendre un féminisme pluriel, fières de notre mixité culturelle et sociale – le meilleur antidote contre l’exclusion et les replis communautaires étroits – nous affirmons notre détermination à conquérir le droit pour toutes les femmes de vivre dans un monde sans violence ni discrimination au prétexte du genre. - vendredi soir : Accueil et ouverture du colloque par le CFPE sur le thème Les enjeux du féminisme dans le contexte français suivit d'un buffet festif. - samedi : Émancipations et attachements : Conflits de loyauté à la communauté, de classe, de race, de conviction et injonctions paradoxales, l’émancipation des femmes se dessine souvent douloureusement au cœur des systèmes de dominations multiples, tous inacceptables. 9h : Luttes, résistances et alliances en situations (post) coloniales. 14h30 : alliances et/ou conflits de loyauté. 17h : Les femmes dans les soulèvements populaires arabes. Dimanche matin : Les femmes dans les changements politiques et sociaux. 14h : Conclusion : enjeux communs des féministes et perspectives de lutte et de mise en réseau. - PAF 15€ - Une traduction anglais français est assurée - Les repas peuvent être pris sur place. - Lieu : 21 ter rue Voltaire, à Paris 11è, M° Boulets - Inscription conseillée : cedetim@reseau-ipam.org - Rens : magalie saussey magaliesaussey@hotmail.com


vendredi 16 novembre à 19h : Projection-débat grand public "Pillage des ressources naturelles : qui possède la vie ?" - Organisateur : startingblock dans le cadre du Festival AlimenTERRE - Lieu : Centre d'animation Jean Verdier, Paris 10ème, 11 rue de Lancry, Paris 10ème, M°: République (3, 5, 8, 9, 11), Jacques Bonsergent (L5) - Rens CFSI 01 44 83 88 50 www.festival-alimenterre.org

vendredi 16 novembre à 20h30 : Représentation de « Le procès des Biens Mal Acquis "BMA"», de Lionel Girard, à Télé Bocal, villa Ribeyrolle, 20e, M° Alexandre Dumas, spectacle interactif, à vous de juger ! + lunch convivial et débat. . Plus d’info sur la pièce : leprocesdesbma.fr, et sur la question des Biens Mal Acquis des dictateurs africains. PAF 10€/TR7€’ - Lieu : Mairie du 2e, M° Bourse - Rens. Réservation: 01 57 42 41 18 regismarzin.blogspot.fr http://regardexcentrique.wordpress.com

samedi 17 novembre à 16h : Projection "Mali, les paysans veillent au grain" de Jean-Louis Saporito et Agnès Faivre (Documentaire, France, 2010, 52 mn… et débat - Organisateur : festivalimagesmouvementees dans le cadre du Festival AlimenTERRE - Lieu : Cinéma La Clef, 34 rue Daubenton, Paris 5 - Rens CFSI 01 44 83 88 50 www.festival-alimenterre.org

samedi 17 novembre à 20h : soirée musicale avec deux grandes figures qui se succèderont sur scène: l'éthiopien Malatu Astatke et le nigerian Tony Allen qui présente son nouveau projet qui lie musiques de Lagos et musique noire de Detroit. Première partie : Mulatu Astatke : Pianiste, vibraphoniste, compositeur, arrangeur, Mulatu Astatke est un cas à part dans le panthéon des figures historiques de la musique éthiopienne. Si on lui attribue volontiers l’invention de l’Ethio jazz, il fut avant tout le premier musicien « savant » ainsi que le précurseur du genre instrumental dans l’ancien empire abyssin.. --- Deuxième partie : Tony Allen From Detroit to Lagos ; La grande odyssée de la musique moderne africaine débute avec Tony Allen. Batteur des Koola Lobitos puis d’Africa 70, il fut, aux côtés du chanteur nigérian Fela Anikulapo Kuti, le principal artisan de l’avènement de l’afro-beat, genre révolutionnaire par excellence qui émergea à la fin des années 60 -- Dans le cadre du cycle que la Salle Pleyel consacre au continent africain en 2012/13 - Prix : 135€ et 225€ - Lieu : Salle Pleyel, 252 rue du faubourg Saint-Honoré, Paris 8è, M° Ternes ou Étoile, Hoche ou Étoile - Rens. 01 42 56 13 13 (lundi au samedi de 11h à 19h) et aux guichets ou Astou Arnould 09.51.13.29.46 00.236.75.50.33.20 www.astouarnould.com

dimanche 18 à 18h : La traversée : une morale à la mer ? Des migrants qui meurent noyés, des marins poursuivis pour avoir sauvé des hommes et des femmes… Décryptage autour d’un débat animé par Alain Renon, journaliste chez RFI, avec Julia Burtin, spécialiste de la privatisation du contrôle des migrants en mer, Marie Barbier, journaliste à l'Humanité en charge de l'actualité des sans-papiers, et Claire Rodier, juriste spécialisée dans les politiques migratoires européennes - Lieu : Maison des métallos, 94, av. Jean Pierre Timbaud, Paris 11è, , M° Couronnes / Parmentier. - Réservation conseillée reservation@maisondesmetallos.org

lundi 19 novembre à 19h : Conférence débat "Les réfugiés climatiques" ou la mer causse d’exil…proj-débats, photos. Les changements environnementaux ont des conséquences immédiates pour le déplacement des populations. Qui sont aujourd’hui ces migrants ? Comment sont pensés les outils juridiques pour protéger ces personnes amenées à se déplacer en raison de changements climatiques ? - dans le cadre Festival Migrant’scène org Cimade - Lieu : Maison des métallos, 94, av. Jean Pierre Timbaud, Paris 11è, , M° Couronnes / Parmentier. - Réservation conseillée reservation@maisondesmetallos.org

chaque lundi du 19 novembre au 24 décembre à 20 h : Projections cinématographique en accompagnement du Festival AFRICOLORen Seine-Saint-Denis! Cinéma « Pour la deuxième année consécutive, la clef programmera un «interlude cinématographique», «un arrangement d’images» en parallèle de la programmation musicale du festival. Chaque lundi ,à 20h, à partir du 17 novembre et jusqu’au 12 décembre, venez découvrir des fi lms rares qui refl ètent l’Afrique à travers la musique ainsi que la personnalité du festival Africolor.. Cet «accompagnement ciné-musical» sera orné de la présence des cinéastes et des artistes qui viendront rencontrer le public, présenter leur concert et nous réserve peut-être des surprises pour irriguer nos sens des rythmes de l’Afrique.» - PAF 5,50et 7€ - Lieu : Cinéma La Clef, 34, rue Daubenton 75005 Paris 5è, M° Ligne 7: Censier Daubenton Restauration sur place - Rens la Clef 09 53 48 30 54 www.cinemalaclef.fr - Rens. Festival africolor 01.47.97.69.99 concerts@africolor.com www.africolor.com

mardi 20 novembre à 17h : Conférence débat "la mer comme frontière". Les dangers de la traversée en mer en font un mur qui entrave le passage des migrants de l’Afrique du Nord en Europe. C’est ce qu’Etrange Miroir met en lumière avec Mother Border, spectacle musical et visuel dédié au chemin d’un jeune tunisien: suite à la révolution tunisienne, de jeunes migrants tunisiens sont arrivés au printemps 2011 à Nantes : quelles sont les raisons qui les ont poussés à quitter la Tunisie pendant une révolution pourtant célébrée en Europe, leurs rêves, leur rapport à la mer ? Le spectacle sera suivi du concert de La Fabrique Clampin (dub guinguette). En écho, l’exposition de Conjugaisons ordinaires de David Poullard et Guillaume Rannou, fait résonner en « mots » les parcours migratoires. - dans le cadre Festival Migrant’scène org Cimade. - Lieu : La Générale, 14, av. Parmentier, Paris 11e - Rens http://www.migrantscene.org

mardi 20 novembre à 19h : Réunion d’information sur les aides et les modes de financement porteur d'un projet d'économie solidaire - Organisé par Association Régionale des CIGALES d'Ile-de-France - Lieu : Maison des Associations du 12ème , 181 avenue Daumesnil, Paris 12è, M° Daumesnil ou Dugommier - Inscrition 01 71 86 44 51 pour les départements du 75, 77, 91 et 94 01 71 86 44 52 pour les départements du 78, 92, 93 et 95 at@cigales-idf.asso.fr www.cigales-idf.asso.fr

mardi 20 novembre à 19h : projection de "Pillage des ressources naturelles : qui possède la vie ?" La biodiversité au coeur des enjeux alimentaires : Film documentaire qui a pour sujet la biopiraterie et l'accaparement des semences au travers de 2 exemples (riz basmati et…) - Organisé par Artisans du Monde de Paris 9 une boutique de commerce équitable situé au 20 rue Rochechouart dans le cadre du Festival AlimenTERRE - Lieu : Centre d'Animation Curial, 90, rue Curial, Paris 19è - Rens CFSI 01 44 83 88 50 www.festival-alimenterre.org

mardi 20 novembre à 19h30 : Projection "Planète à vendre" d'A.Marant. - Organisée par startingblock / CRL10 dans le cadre du Festival AlimenTERRE - Lieu : Espace Jemmapes, 116 quai de Jemmapes, Paris 10ème, M° Chateau Landon (L7), Colonnel Fabien (L2) ou Jacques Bonsergent (L5) - Rens CFSI 01 44 83 88 50 www.festival-alimenterre.org

jeudi 22 novembre à 11h45 : Projection de "Les défis du guarana" et conférence de presse : L'éducation au développement et le multimédia - Organisé par la Fédération Artisans du Monde et l'association E-Graine - Lieu: Salon de l'éducation, Porte de Versailles, Paris 15è, M° et tram Porte de Versailles - Rens CFSI 01 44 83 88 50 www.festival-alimenterre.org

jeudi 22 novembre à 19h : Projection débat autour du film "Planète à vendre!" d'Alexis Marant : Soirée éclairante et festive de La Coopérative Écologiste d'Ile-de-France dans le cadre du Festival AlimenTERRE - Lieu : Salle Jean Dame, 17 Rue Léopold Bellan, Paris 2è - Rens CFSI 01 44 83 88 50 www.festival-alimenterre.org


vendredi 23 novembre : Conférence débat "Mayotte les migrants oubliés, 15% des habitants de Mayotte sont expulsés chaque année, souvent sans leurs enfants. Vali, partie à la rencontre de ces mineurs livrés à eux-mêmes, présente le portrait de Djam’s qui survit seul dans ce lointain département français. La projection de ce diaporama sonore Dis-leur… sera suivie d’un débat avec l’intervention de Vali, Marie Huynh de la Cimade de Mayotte, et le témoignage d’un jeune comorien, Ibrahim Mze Mbaba Youssouf. - dans le cadre Festival Migrant’scène org Cimade : . bar 61, 3 rue de l’oise Paris 19è, M° Ourcq / Crimée. - Rens http://www.migrantscene.org

vendredi 23 novembre à 19h30 : Projection publique "Planète à vendre" d'Alexis Marant organisé par startingblock / CRL10 dans le cadre du Festival AlimenTERRE - Lieu : Centre d'animation Goscinny, 14 rue Goscinny, Paris 13ème, M° : Bibliothèque (L14) - Rens CFSI 01 44 83 88 50 www.festival-alimenterre.org

samedi 24 novembre de 14h à 18h : Colloque sur la thématique des violences faites aux femmes, le problème des mutilations, … Le phénomène de violence concerne toutes les femmes du monde quelque soit le Contient. L’Afrique est particulièrement touchée par les violences sexuelles et notamment les mutilations génitales. Les mariages forcés des petites filles, des viols en période de conflits, des femmes battues...Tous ces drames ne sont pas étrangers au Continent Africain - L' Association Internationale des Droits de l'Homme a pour vocation principale l' Éducation, la Sensibilisation et la Vulgarisation des Droits de l' Homme notamment, ceux des Femmes et des Enfants. Elle organise des cycles de Conférences, Forums, Colloques, Séminaires, Dîners débats sur différents thèmes portant sur les Droits Humains. « L’ Homme est la mesure de toute chose » Protagoras - 485-410 avant JC. - Lieu : Assemblée Nationale, Palais Bourbon, salle 6217 126, rue de l’Université, Paris 7è M° ligne 12 : Station Assemblée Nationale - Rens. Françoise Traverso, Présidente de l'A.I.D.H 06 78 07 12 50 aidhparis@gmail.com

samedi 24 novembre à 14h30 : Projection-débat "Un pas en avant, les dessous de la corruption" de Sylvestre Amoussou , 2011, 105min, ‘Un réquisitoire contre le détournement de l’aide humanitaire et la corruption des dirigeants africains’, suivi d’un débat avec Sylvestre Amoussou et Brice Ahounou - Un petit artisan disparaît, son frère, épicier, le recherche et... à sa grande surprise, tombe sur un détournement de l'aide humanitaire ! Quelqu'un se remplit les poches, mais qui ? S'ensuivent enquête, péripéties, suspenses, poursuites et meurtres ! Mais, au-delà de cette forme, le fond ne cesse jamais d'être présent, à savoir : pourquoi ceux qui en ont le plus besoin acceptent-ils de voir disparaître une grande partie des dons internationaux qui leur sont destinés ? - Entrée libre - Lieu Musé Dapper, 35 bis, rue Paul Valéry, Paris 16è, M° Victor Hugo - Rens Réservation obligatoire au 01.45.00.91.75 - Rens. communication@dapper.com.fr www.dapper.com.fr

samedi 24 novembre à 16h : Projection-Débat "Riz du Bénin, Riz de demain" et "Les Défis du Guarana" organis& par startingblock / CRL10 dans le cadre du Festival AlimenTERRE - Lieu : Centre d'animation Simon Lefranc, 9 rue Simon lefranc, Paris 4è, M° Rambuteau (L11), Hôtel de Ville (L1, L11) - Rens CFSI 01 44 83 88 50 www.festival-alimenterre.org



Samedi 24 novembre, 17h30: Projection-débat "Les populations face à l'extraction de l'uranium" L’association Survie, en collaboration avec Agir et Débattre à Nanterre propose la projection d’un film documentaire "Uranium, l’héritage empoisonné" suivie d’un débat avec Ramatou Solli, du Groupe de réflexion et d’action sur les industries extractives au Niger et Marc Ona, militant gabonais de l’association Brainforest - Lieu : Agora, Maisoin des initiatives citoyennes, 20 rue de Stalingrad, Nanterre, RER Nanterre-Ville - Rens. contact@survie-paris.org http://www.lasemaine.org www.survie-paris.org

mardi 27 novembre : Luttes contemporaines contre l’esclavage en Afrique de l’Ouest : aperçu des mouvements anti-esclavagistes (au Mali, Niger, Mauritanie et en France) Par Lotte Pelckmans (anthropologue, post-doctorante EHESS-Paris). - Lieu : 2e étage, salle Y. Person / Centre Malher, 9 rue Malher / Paris 4e /Métro Saint-Paul le Marais. - Rens http://www.cemaf.cnrs.fr/spip.php?article346

mardi 27 novembre de 9h à 17h30 : "La CGT et l’immigration" (1945-1996) Les travailleurs migrants, d’hier et d’aujourd’hui, ont toujours été les victimes désignées de l’exploitation patronale mais aussi des menées racistes et xénophobes. Sur le terrain des luttes syndicales, la participation des immigrés a souvent été importante et parfois même décisive. Pour autant, l’action de la CGT en direction de la main d’œuvre étrangère demeure peu connue. - 263, rue de Paris, 93516, Montreuil cedex

mardi 27 novembre de 13h30 à 18h : Colloque "Les chemins de la réussite" sur la richesse des enfants issus de la diversité intitulé Sous le haut patronage de.François Hollande et de Claude Bartolone et organisé en 3 tables rondes suivies chacune du témoignages d’un un jeune méritant en recherche de parrain et d’un jeune parrainé - 13h30 : Accueil par Abdelkader HAROUNE, commissaire de Police, président de l’association « Les chemins de la Réussite » puis ouverture par Claude BARTOLONE, président de l’Assemblée Nationale, Faouzi LAMDAOUI, conseiller pour les questions relatives à la diversité pour la Présidence de la République, Jean MALLOT, directeur de cabinet de monsieur le ministre chargé des relations avec le parlement et Docteur Marouane BOULOUDNINE, président de l’association « MOSAIC » - 14h30 : "Diversité et discrimination : la fin du plafond de verre ?" avec M. Kader ARIF, ministre délégué auprès du ministre de la défense, maître ABOULAYE WADE, ex-président du Sénégal, .Oscar PHAM, président de l’association «HARMONY ‘Y DAY», M.Rachid MOKRAN, porte-parole national du parti «Alliance Ecologie indépendante », Comtesse Emmanuelle VIDAL SIMOES DE FONSECA, Mme Aniami MCHANGAMA, conseillère municipale à Argenteuil - 15h30 : Table ronde "Diversité et talents" avec Jean MALLOT, directeur de cabinet du ministre en charge des relations avec le Parlement, Florent MALOUDA, joueur de l’équipe de France de football, Razzy HAMMADI, député de la Seine Saint-Denis, Marouane BOULOUDNINE, président de «MOSAIC », M.Hamid BERKANI, vice président du conseil régional d’Auvergne, Nehme AZOURY,doyen de la faculté de Gestion à l’USEK à JOUNIEH (Liban), Nicole CHALHOUB, professeure du Collège Doctoral (Liban), Mohamed SANDHADJI, commandant de Police, Imene HAOUET, professeure, Jemal TALEB, avocat et Houcine AMROUNI, médecin - 16h30 : "Diversité et égalité : perspective ou illusion ?" avec Tokia SAIFI, ancienne ministre, députée au Parlement européen, M. Dogad DOGOUI, chef d’entreprise, Père Dominique CHEREAU, curé de Notre Dame du Bon Conseil à Paris, Joachim MAZANET, président de l’Association Nationale de l’Action Sociale, Jacques Nicolas DE WECK, élu municipal à Saint Maur des Fossés et dirigeant de la chambre de commerce francosuisse, M. Joël BROQUET, fondateur du centre de formation des élus locaux et Slimane HADDADJ, maître de conférences - Lieu à l’Assemblée Nationale, salle Lamartine - Accès sur présentation de l’invitation de l'association "Les chemins de la Réussite" an-eh@orange.fr

jeudi 29 novembre de 17h30 à 19h30 : Circulations des cultures d’opposition : mouvements politiques et sociaux en Afrique et Madagascar (années 1960‑1970) Séminaire mensuel animé par Maria-Benedita Basto (Paris-IV/CEAf), Françoise Blum (Centre d’histoire sociale), Pierre Guidi (CEMAf), Elikia M’Bokolo (CEAf), Ophélie Rillon (CEMAf). Lieu : Centre d’histoire sociale / 6e étage / Centre Malher, 9 rue Malher / Paris 4e. - Rens http://chs.univ-paris1.fr/spip.php?article460

vendredi 30 novembre : rencontre autour des dilemmes méthodologiques et éthiques qui se posent dans les recherches sur les sociétés post-esclavagistes en Afrique de l'ouest contemporaines - Si vous êtes intéressés pour participer, veuillez envoyer, avant le 15 novembre, un petit résumé de 200-500 mots. L’idée c'est de faire une table ronde avec des interventions plutôt informelles de 10 à 20 minutes. Nous envisageons éventuellement en faire une publication collective. - Lieu : Salles du conseil A et B, R-1, bâtiment "Le France", 190-198 Av. de France, Paris 13è. Rens eldubois@ehess.fr http://lodel.ehess.fr/ceaf/document.php?id=946

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samedi 17 novembre à 13h30 : Rencontre inter-associative, Réalisation d'un solisphère, Exposition associative, tribune, débat, animation musicale, apéritif dînatoire -- action symbolique, une conférence sur un thème lié à la solidarité internationale, puis un pot. Expositions de tableaux, photos, associatives, ... - Lieu Agora de Mantes la Jolie, 254 blv du maréchal Juin, gare de Mante la Jolie et bus B. - Rens. Catherine Vernizeau Akue, de l'association Merveilles du Togo et "Ensemble autrement 06 81 17 29 22 ensembleautrement@yahoo.fr

Actions situées en Essonne (91)

dimanche 18 novembre à 15h30 Projection du film « la face cachée des agrocarburants » et débat avec des intervenants - Organisateur : Collectif Draveil dans le cadre du Festival AlimenTERRE - Lieu : Café cultures, 122 avenue du général de Gaulle, devant le parking à Draveil (91) - Rens CFSI 01 44 83 88 50 www.festival-alimenterre.org

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mardi 13 novembre à 20h30 : Débat sur le thème : Les Francais d’origine non europeenne et la politique avec Adda Bekkouche, Docteur d’Etat en droit, enseignant à l’Université Paris 1, auteur de «La condition politique des Français d’origine non européenne, du mépris à la reconnaissance formelle» Parce que d’origine maghrébine, arabe, africaine, turque ou asiatique, les représentations sociales et politiques en font des étrangers. Ces populations ne sont pas inactives. Elles luttent pour leur émancipation, en mettant en avant les valeurs françaises et en agissant. Pour les valeurs, leurs revendications se fondent sur la liberté et l’égalité, tant célébrées, à toutes les époques par les représentants de la République française, mais si peu appliquées à ces Français. Cette mal-représentation d’une catégorie de Français, fondée sur des représentations dévalorisantes dont le socle est idéologique, structure les modes de fonctionnement des champs politique et institutionnel. - lieu : MJC de Colombes - Rens. 06 88 01 54 82 bekkouche@orange.fr - Rens CEIC : 06 23 15 40 98 contact@citoyennete-colombes.fr - MJC-TCTC : 01 56 83 81 81 mjctheatrecolombes@wanadoo.fr

mardi 20 novembre à 19h : Célébration des 10 ans de partage et de solidarité entre les villes de MALAKOFF et de NGOGOM avec Catherine MARGATE, Maire de Malakoff, le service culturel, le Comité de Jumelage - Autour d’un cocktail dînatoire - Lieu : Maison de la vie associative 28, rue Victor Hugo à Malakoff - Rens. 01 47 46 76 30 Confirmer votre présence par courriel : kchalal@ville-malakoff.fr KCHALAL@ville-malakoff.fr


Actions situées en Seine St Denis (93)

samedi 3 et dimanche 4 novembre 11h à 21h expositions à La "Kaz des Créateurs - Les expositions des 3 et 4 novembre seront suivies d’autres expositions, désormais tous les week-ends. Certaines des expositions prévues jusqu’en décembre se feront sous des thèmes divers et variés. A partir du 22 novembre, la Kaz des créateurs accueille les créateurs et artisans venus spécialement du Sénégal. Ils resteront avec nous jusqu'à la fin du marché de Noël. Dès le 8 décembre : ouverture d’Afroland, le marché de Noël des créations et produits afro-caribéens. Lieu : 20 rue de l'avenir à Epinay sur Seine, Gare Epinay-Villetaneuse 10mn de la train de la gare du nord + 3 mn à pied - Rens. FUDIAD, 38 rue Campo Formio, Paris 13è - 06 65 65 18 03 contact@fudiad.org www.fudiad.org

du samedi 17 novembre au samedi 24 décembre, Festival AFRICOLOR en Seine-Saint-Denis! 23 ans après le premier Noël Mandingue, africolor s’ouvre sur une nouvelle partition de fait, celle du pays qui reste la seconde patrie du festival : le Mali. Cette partition politique sonne le glas de toute vie musicale au Nord de Bandiagara, car certains esprits étroits ont cru lire quelque part que la musique nous éloigne de la divinité. - Rens. Festival africolor 01.47.97.69.99 concerts@africolor.com www.africolor.com

samedi 17 novembre à 20h30 : Concert Balkouta-Ka CARAIBES puis - Eric - Kouloukoutou mandja...Bo i pati...Djouk-djouk...Oulélé lala... Les onomatopées fusent et la poésie vocale se déploie au son des tambours. Le groupe Balkouta-ka et son leader Dominique Tauliaut nous offrent un large choix de rythmes (les 7 rythmes traditionnels, le rythme vocal boulagèl propre aux veillées mortuaires, le rythme takout). Une tradition Gwoka vivante et revisitée par chaque génération, qui a su préserver la force et l’authenticité de cet héritage www.myspace.com/balkouta --- ERIK • Inédit africolor La révélation Soul Jazz des Caraïbes : Erik est un vrai poète. Sa voix chaude envoûte peut être autant que sa présence sur scène. Il sait mêler les sonorités acoustiques en rompant avec les clichés et les cartes postales habituelles sur les Antilles. Formé à l’école crooners de la soul nord américaine, il étonne par sa maturité scénique et son rapport naturel et chaleureux à tous les publics. www.myspace.com/erikoffi ciel - Dans le cadre du festival Africolor- PAF 6€/8€ - Salle des Fêtes de Sevran, 9 avenue Gabriel Péri RER B (dir. Mitry-Claye) station : Sevran-Livry, puis traverser le Parc des Sœurs Restauration sur place - Rens. 01 49 36 51 75 - Rens. Festival africolor 01.47.97.69.99 concerts@africolor.com www.africolor.com

dimanche 18 novembre à 16h : Concert Abou Diarra, Kanazoé puis Mah Damba : Abou Diarra et Kanazoé "Griots et chasseurs" L’un est joueur de kamele n’goni, l’autre de balafon : ils se rencontrent pour africolor. Abou Diarra est un chanteur malien, issu du monde des chasseurs, de la tradition Wassoulou, fasciné par le blues, le jazz, le reggae, le groove… Kanazoé est maintenant reconnu par ses pairs dans toute l’Afrique mandingue comme le génie du balafon pour ses prouesses techniques, sa créativité et sa musicalité -- Mah Damba est née dans la caste des griots et fait partie de l’ethnie bambara. Elle est fi lle du griot le plus respecté du Mali, Djeli Baba Sissoko, un de ces « sacs à parole… qui renferment des secrets plusieurs fois séculaires, qui détiennent les clefs des douze portes du Manding - Dans le cadre du festival Africolor - PAF 10€/5€ - Lieu : la P’tite criée, 11-13 rue Jean-Baptiste Sémanaz, M° Ligne 7bis station : Le Pré saint Gervais ou ligne 11 station : Place des fêtes, Restauration sur place - Rens. 01 49 42 73 57 - Rens. Festival africolor 01.47.97.69.99 concerts@africolor.com www.africolor.com

mardi 20 novembre à 18h : Concert Zé Jam & Daniel Erdman, Toma Sidibé - Zé Jam est un conteur camerounais. Ses premiers contes lui viennent des veillées nocturnes de son enfance. Souvent racontées par les adultes, ces histoires pourtant si belles font étrangement peur aux enfants. De son côté, Daniel Erdman débute le saxophone à l’âge de dix ans, en Allemagne. En 2001, il obtient une bourse et part s’installer en France. Il se partage dès lors entre la France et l’Allemagne puis il rencontre ensuite Zé Jam avec lequel il enregistre en 2010 le disque Bulu-Fulassi. Toma Sidibé naît en Côte d’Ivoire et grandit à Amiens en Picardie, où il commence l’apprentissage de la musique dès l’âge de onze ans. Après diverses expériences musicales, son pays d’adoption l’appelle et à 17 ans il rejoint le continent de ses rêves. Sénégal, Burkina Fasso, c’est fi nalement au Mali qu’il s’initie au djembé avec Séga Sidibé. - Dans le cadre du festival Africolor - PAF 2,5€ - Espace Paul Eluard à Stains, Place Marcel Pointet, M° Ligne 13 station : Saint-Denis Université - Rens. 01 49 71 82 25 - Rens. Festival africolor 01.47.97.69.99 concerts@africolor.com www.africolor.com

jeudi 22 novembre à 20h30 : Concert World Kora Trilogie - Vincent Courtois, Partie 1 - Fruit d’une rencontre au sommet entre le violoncelliste électrique Eric Longsworth, le joueur de kora Chérif Soumano et le percussionniste et chanteur Jean Luc Di Fraya, le World Kora Trio propose un univers musical polyculturel fécond. Mûs par une soif commune de découvrir et d’échanger. Loin du discours ! Entre eux, c’est un dialogue espiègle, dynamique et pétillant qui illustre sans aucun doute l’idée que la musique est un langage universel que partagent les Hommes au-delà de leurs frontières. Vincent Courtois rencontre le conteur chanteur camerounais André Ze Jam Afane, issu de la tribu bulu et étudiant en philosophie politique à Reims. L’alchimie entre les deux artistes opère de suite et ils présentent le travail «Petites histoires translucides». - Dans le cadre du festival Africolor- PAF de 6€ à 14- Lieu la Dynamo des banlieues bleues à, Pantin, 9, Rue Gabrielle Josserand, M° Ligne 7 station : Aubervilliers - Pantin - Quatre Chemins, RER E station : Pantin, Restauration sur place - Rens. 01 49 22 10 10 - Rens. Festival africolor 01.47.97.69.99 concerts@africolor.com www.africolor.com


vendredi 23 novembre à 20h : Les Triaboliques Atlantiques, Mike Ladd - Les trois musiciens britanniques débutent leurs carrières à la fi n des années 70 et au début des années 80, à l’époque du Punk, quand Lu Edmonds jouait avec les Damned. Ben Mandelson et Lu Edmonds avaient créé dans les années 1980 le groupe 3 Mustaphas 3, tandis que Justin Adams, guitariste de Robert Plant, (Led Zeppelin), a, lui, toujours gardé un goût immodéré pour la chanson du Moyen-Orient sillonné avec ses parents diplomates. Ces trois musiciens qui ont bourlingué à travers le monde aussi bien en Asie qu’en Afrique ou au Moyen-Orient nous offrent une rencontre donnant naissance à une musique riche de nombreuses influences. L’apport de nombreux instruments à cordes, récoltés à travers le monde, comme des luths, des bouzoukis, la mandoline, donne à l’ensemble des sonorités parfois turques, d’autres arabisantes, mêlées à leur culture rock. Sea Shanties, troisième concert de la résidence de Mike Ladd, confirme l’éclectisme de ce travailleur de la musique. Capitain Mike est aux commandes de cette création née d’une recherche minutieuse sur les chants de marins, ceux improvisés par ces hommes et femmes embarqués vers l’esclavage. - Dans le cadre du festival Africolor - PAF 9€/13€ - ESPACE 1789, Saint Ouen, 2/4 rue Alexandre Bachelet, M° Ligne 13 station : Garibaldi, Restauration sur place - Rens. 01 40 11 50 23 - Rens. Festival africolor 01.47.97.69.99 concerts@africolor.com www.africolor.com

samedi 24 novembre à 20h Et les femmes dans tout cà ! Les traversées féminines - Les protagonistes féminines des traversées seront à l’honneur pour cette soirée multi-forme dédiée à la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes : projection du court-métrage Mbëkk mi: Mbëkk mi, deux mots wolof qui évoquent l’émigration clandestine. Expo-photo, "Rêve d’identité" de Justine Montmarché: concert: Diva fellinienne, grande prêtresse de la Bossa Nova jazz, Mônica Passos appartient à cette race trop rare de chanteuses - dans le cadre Festival Migrant’scène org Cimade - tarif : 5€ / gratuit : -26 ans, chômeurs, minima sociaux - Lieu : Mains d’œuvres,1, rue Charles Garnier, Saint-Ouen, 20h, - Rens http://www.migrantscene.org

samedi 24 novembre à 20h30 : Concert Sibongile Mbambo Afro Urbain, Ahamada Smis - Sibongile Mbambo, née au Cap, grandit dans une ville aux infl uences anglaises, afrikaaners, indiennes, malaisiennes et surtout aux infl uences des ethnies africaines qui constituent aujourd’hui « la nation arc-en-ciel ». Ahamada Smis, Enfant des Comores, débarque à l’âge de onze ans, à Marseille. En 2003, il participe à plusieurs compilations qui marquent son implication dans la société civile, contre le sida, contre le racisme. Pour cette soirée, Ahamada a décidé de former un trio électro acoustique avec le vielliste Pierre Laurent Bertolino et la chanteuse sud-africaine Sibongile Mbambo. - PAF 5€ - Dans le cadre du festival Africolor - Mille Club, Le Bourget, 29 rue Guynemer • Résa au centre culturel André Malraux, puis bus 133, 152, 607 ou 609 arrêt Pierre Curie, Restauration sur place - Rens. 01 48 38 50 14 - Rens. Festival africolor 01.47.97.69.99 concerts@africolor.com www.africolor.com

dimanche 25 novembre à 16h : Concert El Tanbura Gnawa Aziz Sahmaoui - Collectif de grands musiciens, chanteurs, pêcheurs et philosophes égyptiens, ils sont depuis quinze ans les gardiens de mélodies populaires parmi les plus anciennes d’Égypte. Alors que dans les années 80, la simsimiyya (lyre à 5 cordes déjà utilisée à l’époque des pharaons) était cantonnée à un registre commercial (animation de mariages…), el tanbura a su la faire revivre dans le Sinaï et au Caire. Source d’inspiration pour de nombreux musiciens de la nouvelle génération dans le Maghreb, Aziz Sahmaoui a toujours valorisé la musique traditionnelle tout en étant à l’écoute des courants plus modernes. Véritable prodige, il chante et joue des instruments à corde dans son propre groupe qu’il forme à l’âge de 14 ans. Il se produit dès lors à côté d’artistes comme Najat Atabou. - Dans le cadre du festival Africolor - Centre culturel Jean Houdremont, La Courneuve - Rens. Festival africolor 01.47.97.69.99 concerts@africolor.com www.africolor.com

mardi 27 novembre à 20h30 : Lam Dialy , Ray Lema - Ray Lema est né au Congo (RDC). A 11 ans, il entre au petit séminaire de Mikondo à Kinshasa avec la ferme intention de devenir prêtre. Lors des cours de musique, il dévoile très vite un don certain pour le piano. En 1974, le gouvernement lui demande de monter le Ballet national du Zaïre. Ray Lema repart sillonner les régions en quête de musiciens et danseurs de toutes ethnies. Construit à partir des écrits d’Aimé Césaire dédiés à l’Afrique, neuf textes d’une force et d’une sensualité exceptionnelle composent le corps poétique de « Lam Dialy ». A l’initiative de Beñat Achiary, chanteur inclassable, improvisateur épatant et agitateur notoire du côté de Bayonne, cette création pose une question: qu’est-ce que l’Afrique, ses peuples, son histoire éveillent aujourd’hui en Pays Basque ? Une question tout à fait d’actualité pour la Seine-Saint-Denis. - Dans le cadre du festival Africolor - PAF de 11€ à 16€ - Théâtre des Bergeries, Noisy-le-Sec, 5 rue Jean Jaurès, RER E station : Noisy-le-Sec, à droite remonter J.Jaurès, dir. Centre ville-Mairie, Restauration légère - Rens. 01 41 83 15 20 - Rens. Festival africolor 01.47.97.69.99 concerts@africolor.com www.africolor.com

vendredi 30 novembre à 20h : Vincent Courtois - Membre de l’ethnie Bulu, dans le sud du Cameroun. Il nous parle de l’Afrique, de leurs rêves, de désillusions. Il est question des sociétés capitalistes, de l’obscurantisme religieux et de racisme. Cependant, la rime n’est jamais très moraliste et Zé insuffle des messages forts et profonds au travers d’une écriture imagée propre à la culture africaine. - Dans le cadre du festival Africolor - PAF 5€ à 18€ - Lieu :Salle Jacques Brel, Pantin, 42 avenue Edouard Vaillant, M° Ligne 7 station : Aubervilliers-Pantin-Quatre-Chemins, Restauration sur place - Rens. 01 49 15 41 70 - Rens. Festival africolor 01.47.97.69.99 concerts@africolor.com www.africolor.com

samedi 10 novembre 11h à 13h (débutant) et de n16h 4h à 18h : Atelier de Kalimba, chant du Zimbabwe avec Vincent Hickman - PAF 20€/25€ le cours de 2h - Lieu : Gare au Théâtre, 13 rue Pierre Semart à Vitry, RER C Vitry - Inscription obligatoire 01 43 91 34 95, 06 51 31 60 15 vincent.hickman@lezardsnoirs.org www.lezardsnoirs.org

jeudi 15 de 9h à 17h45 : Colloque : « René Dumont revisité » - En 1962, l’agronome français René Dumont publiait L’Afrique noire est mal partie. À l’occasion du 50e anniversaire de la parution de l’ouvrage, la Fondation René Dumont, en partenariat avec l’AFD, AgroParisTech, l’Agence universitaire de la francophonie, le Cirad, le Gret et le Nepad (programme de l’Union africaine) Ce colloque confrontera les thèses de René Dumont aux réalités d’aujourd’hui. Agro-écologie, aménagement du territoire, agricultures familiales, marchés des produits tropicaux, autant de thèmes qui seront abordés pendant ces deux jours (voir vendredi 16 à AgroParisTech) : 9h Accueil par Marc Dufumier - Pr émérite AgroParisTech, Président de la fondation René Dumont et Dr Harold Roy-Macauley - Secrétaire exécutif du CORAF - La journée s’organise autour de quatre grandes questions. - 9h30 : Vers une révolution agro-écologique africaine ? Avec Assize Touré - Directeur général du Centre de suivi écologique, Sénégal, Eric Malézieux - Directeur de l’unité Fonctionnement agroécologique et performances des systèmes de culture horticoles au Cirad - 11h30 : Les Africains resteront-ils maîtres de l’aménagement de leur territoire et les paysans de leurs terres ? Patrice Djamen - Coordonnateur du Projet ACT, Burkina Faso Philippe Lavigne Delville - Anthropologue et directeur de recherche, Université de Montpellier UMR GREDIRD - 13h Déjeuner - 14h30 : Les paysans et leurs organisations pourront-ils défendre leurs intérêts et promouvoir des agricultures familiales, productives et à haute valeur sociale et envi-ronnementale ? Daouda Diagne - Géographe et sociologue au FONGS, Sénégal, Célia Coronel - Ingénieur agronome à l’Iram - 16h15 : Comment les produits agricoles issus des exploitations familiales africaines pourront-ils reconquérir leurs marchés domestiques et les marchés internationaux des produits tropicaux ? Mathy Ba Diao - Chef du Département information et recherche à l’Aghrymet/CILLS, Niger Tancrède Voituriez - Directeur du programme Gouvernance IDDRI/Cirad - Campus du Jardin Tropical de Paris, 45 bis avenue de la Belle Gabrielle, Nogent-sur-Marne - Inscription avant le 1er novembre : baud@gret.org ou lejean@gret.org. http://www.gret.org/inscriptioncolloquedumont : préciser si vous participez aux deux journées (15 et 16 novembre) , au déjeuner et au cocktail

vendredi 16 novembre à 20h30 : Représentation de « Le procès des Biens Mal Acquis », de Lionel Girard, spectacle interactif, à vous de juger ! + lunch convivial et débat. Plus d’info sur la pièce : leprocesdesbma.fr, et sur la question des Biens Mal Acquis des dictateurs africains. - PAF 10€/TR7€ - Lieu : Télé Bocal, villa Ribeyrolle, 20e, M° Alexandre Dumas - Réservation: 01 57 42 41 18 Rens. : contact@survie-paris.org http://www.leprocesdesbma.fr

samedi 17 novembre de 15h à 18h : Danse africaine contemporaine avec Manu SISSOKO, accompagnée au djeli n'goni de Seyba Sissoko et au doundoun de Dramane Sissoko - À travers cette rencontre, vous découvrirez l'univers de la danse africaine tout en explorant la danse contemporaine à l'écriture plus libérée... Toujours en lien avec la musique, cette danse vous amènera à explorer le lien avec le sol, le lien à l'Autre comme partenaire, le lien avec soi-même et sa propre respiration ...etc... afin de créer sa propre danse et son propre lien avec les musiciens. Cet atelier est ouvert à tous, débutant comme initié, amateur de toute danse confondue. Organisé par L'association Coulée d'Art, en partenariat avec l'association Pazonote - PAF : 30€ ou 35€ le jour même - Lieu : Salle des longs sillons, 21, rue Barbès à Ivry sur Seine - Inscription : 07 77 07 97 08 pazonote@yahoo.fr , couleedart@gmail.com www.couleedart.fr - www.pazonote.com


dimanche 25 novembre de 15h à 18h, La condition et le rôle des femmes dans la région sahélo-saharienne, Solidarité avec les femmes du Mali - Des témoignages de femmes impliquées dans le développement de leur territoire, dans l’action sociale, économique et politique, permettront de prendre connaissance des conditions de vie et du combat qu’elles mènent pour leur émancipation dans des contextes de crise politique, économique, de conflit et d’occupation comme c’est le cas au Nord du Mali. L’objectif est d’écouter des citoyennes qui sont au cœur des dynamiques de changement des mentalités et des sociétés dans leur pays. Spectacle, cycle de conférences sur l’espace sahélo-saharien organisé par la Fondation Gabriel Péri, - Lieu : Halle Roublot, 95 rue Roublot, Fontenay-sous-Bois, M° Château de Vincennes + bus 118 arrêt Les rigollots / RER A: Val-de-Fontenay + bus 118 / RER A: Fontenay-sous-Bois puis 15 min à pied, - Renseignements et inscriptions : clemoing@gabrielperi.fr