samedi 8 septembre 2012

Front commun de l’Education Collectif des néo-titulaires engagés pour la jeunesse martiniquaise



  CSTM – FSU- SMPE CGTM -SNETAA FO - UGTM - UNSA éducation – UPEM – FCPE
  
 Notre position après l’ultimatum du Recteur paru dans France Antilles du 06/09/12
   
  Copie
  au Recteur de l’académie Martinique
  au Ministre de l’Education Nationale,
 au Ministre des Outre Mers,
 à la Ministre chargée de la réussite éducative.
                
                 Suite à la mobilisation d’hier (mercredi 5 septembre) au Rectorat, appuyée par la CSTM et l’UGTM,  une rencontre a été obtenue pour vendredi 7 septembre, 16h15, avec le ministre LUREL.
                                 C’est le moment qu’a choisi le  Recteur  pour lancer, par France Antilles interposé, ce que nous tenons pour un ultimatum menaçant contre les stagiaires et néo titulaires qui attendent le résultat de cette rencontre : «S’ils ne rejoignent pas leur poste dans les 48h, ils vont être attaqués pour abandon de poste, et leur carrière de fonctionnaire risque d’être mise en péril. »
                
 Le Front commun de l’éducation informe personnels de l’éducation, parents d’élèves, élus, travailleurs
 et population martiniquaise des faits suivants.
                 Une prime substantielle, proportionnelle au nombre de postes, voire d’établissements supprimés a été attribuée aux Recteurs par le gouvernement précédent.  Le Recteur SIGANOS a fait de la Martinique la championne académique des suppressions de postes : près de 800 en 5 ans. 
                 Cette année encore, de nombreux enseignants venus de l’hexagone  ont été affectés alors même que l’on envoie hors de Martinique nos jeunes enseignants. Exemple : au lycée Joseph GAILLARD, sur 10 nouveaux arrivants, 6  originaires de l’hexagone.
                 Le Rectorat a multiplié les manœuvres  pour priver les néo titulaires et stagiaires de supports permettant leur maintien sur place : ainsi, il a prétendu qu’un stagiaire en espagnol d’accord pour effectuer son stage hors de Martinique était revenu au pays. Or, nous venons  d’avoir confirmation que ce stagiaire n’était jamais revenu et  qu’il a déjà signé son procès verbal d’installation dans sa nouvelle académie!
                 Le Front commun ayant signalé dès le 24 août le décès d’un collègue, cette triste circonstance libérant un poste, le rectorat a prétendu lors de notre mobilisation d’hier qu’il n’avait toujours aucune information à ce sujet.
  
 Le Rectorat fait tout pour faire apparaître la demande de maintien sur place des néo titulaires et stagiaires
 comme responsable de la mise au chômage éventuelle des contractuels.
                 C’est compter sans les suppressions massives de postes depuis 5 ans.
                 C’est compter sans l’interruption des contrats de nombreux contractuels avant les  6 années au bout desquelles ils doivent avoir à un contrat à durée indéterminée (CDI).
                 C’est le même traitement qui a été infligé aux personnels administratifs contractuels, tous transformés en vacataires à 25h par semaine pour les empêcher d’obtenir ce CDI.
                 Le Rectorat a recruté des contractuels totalement nouveaux, recrutements effectués au détriment tant des contractuels déjà pourvus d’ancienneté, que des néo titulaires et stagiaires désireux de rester, pour la plupart anciens contractuels.
  

                 Le Front commun de l’éducation s’adresse aux personnels de l’éducation, aux parents d’élèves, aux syndicats de travailleurs, aux élus , aux plus de 2000 signataires de sa pétition, pour soutenir sa demande de réouverture de négociations avec le ministère pour la satisfaction de tous les besoins recensés sur l’académie , le maintien sur place des néo titulaires encore désireux de rester, le refus de toute sanction à leur égard, et la mise en place d’un dispositif permettant le retour au plus tôt de tous les originaires qui , cette année et les années précédentes, ont été contraints de partir.
             Car, comme l’a déclaré le ministre PEILLON le 17 juillet dans sa réponse à la question du député MARIE JEANNE, « il faut remédier aux difficultés créées par la majorité précédente, qui blessent les territoires ultra marins… »
  
 Pour le Front commun de l’éducation, Jacqueline PETITOT, CSTM, 0696 86 61 93.                         Ce 06/09/12
  

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