mercredi 22 août 2012

ENCORE UN CRIME CRAPULEUX DES FRCI :UN OFFICIER DE POLICE ENLEVÉ EN PLEIN COMMISSARIAT ET ABATTU PLUS TARD



la Police nationale est en deuil.Singulièrement, le commissariat de police du 33ème arrondissement, à Derrière Warf, dans la commune de Port-Bouët.



Un des éléments, en la personne du sous-lieutenant Koné Yacouba, a trouvé la mort dans des conditions tragiques. Sur les circonstances du drame, on retient, selon les renseignements, que, le lundi 20 août 2012, le sous-lieutenant Koné Yacouba, officier assurant la permanence au niveau de la zone du District 2 ( Port-Bouët), est à son bureau, attendant de procéder à d'éventuelles interventions. Et voilà qu'aux environs de 20h, un commando, fort d'une dizaine d'éléments en tenue et lourdement armés, arrivés à bord de véhicules de types 4x4, débarque dans les locaux du commissariat du 33ème arrondissement. Ces derniers qui se présentent comme des éléments des Frci, demandent à rencontrer ici et m
aintenant l’officier Koné Yacouba. Et tout de suite, ils se dirigent au bureau de ce dernier, à la porte 3. Puis, ils intiment l’ordre au sous-lieutenant, de les suivre. Lorsque celui-ci veut savoir les raisons de cette injonction, des témoins disent qu’il est extrait de son bureau manu militari et rudoyé, avant d’être projeté à l’arrière de l’un des véhicules du commando. Véhicules qui démarrent aussitôt.

Après leur départ, les autorités compétentes sont saisies et des collègues du policier enlevé entrent un peu plus tard en contact avec le commandant des éléments des Frci basés à la cité universitaire de Port-Bouët 1. Ils veulent savoir si ce sont effectivement ses hommes qui ont mené l’opération. Leur interlocuteur répond par l’affirmative. Par contre, sur les raisons, il invite les policiers à leur référer plutôt à sa hiérarchie.On en est donc là, lorsque le mardi 21 août 2012, aux environs de 9h, un habitant du quartier-village dit Bénogosso, dans les environs de Gonzagueville, saisit la police. Il explique que le corps sans vie d’un homme, vêtu d’une demi-saison de tenue militaire, traîne dans une zone marécageuse, sur un terrain nu, non loin de la route. Des agents dépêchés sur les lieux pour le constat sont ahuris.

Ce cadavre est bien celui de l’officier Koné Yacouba. L’infortuné porte six impacts de balles de pistolet automatique et trois faits à la kalachnikov.

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