lundi 30 juillet 2012

LE SANGUINAIRE OUATTRA A LONDRES, POURQUOI LA REINE ET CAMERON ONT REFUSE DE LE RECEVOIR


Annoncé à grands renforts de publicité par le service de Communication de la présidence ivoirienne, la rencontre entre Alassane Ouattara et Elisabeth II d’Angleterre n’a finalement pas eu lieu. Le chef de l’Etat ivoirien est rentré à Abidjan sans avoir rencontré la souveraine britannique. Ce qui devait être le clou de sa visite au Royaume Uni, a été annulé sine die.

Selon nos sources à Londres, les services de sa très gracieuse majesté ont annulé la rencontre entre le chef de l’Etat ivoirien et la monarque britannique. La raison invoquée : Rencontre sensible et susceptible de créer des troubles et d’entacher la cérémonie d’ouverture des JO de Londres, dont la Reine a fait du succès et du rayonnement, la priorité des priorités. La visite mouvementée de Ouattara à Chatham House vendredi, où Ouattara rencontrait les potentiels investisseurs britanniques en direction de la Côte d’ivoire, a fini par convaincre Scotland Yard, la police britannique, du risque Ouattara pour l’image de la Grande Bretagne, au moment où toutes les cameras du monde ont les yeux rivé sur les JO de londres. On se rappelle que près de 200 manifestants gonflés à bloc étaient venus huer et conspuer Alassane Ouattara à Chatham house. ADO a dû être obligé de quitter Chatham house par une porte dérobée, sur insistance de Scotland yard. Dès la réception de ce rapport d’exfiltration de Ouattara pour éviter une foule hostile, la Reine Elisabeth II a annulé sa rencontre avec lui.

Les patriotes ivoiriens du royaume Uni mettent cette annulation de la visite de Ouattara à Buckingham sur le compte de leur mobilisation. Ils affirment que grâce à eux, l’opinion publique anglaise est désormais au courant du Génocide WÊ de Duekoué perpétré par les FRCI et les Dozos de Ouattara, dont le dernier acte est le massacre de 211 réfugiés WÊ au camp de Nahibly (Duekoué), pourtant protégé par l’ONUCI. La photo qui allait immortaliser Elisabeth II et Alassane Ouattara, l’ami des grands de ce monde, montrant ce dernier à Buckingham Palace avec la Reine, n’aura donc pas été prise. Selon nos sources, ADO est très affecté de n’avoir pas pu rencontrer la Reine, qu’il vénère et pour qui il a une grande admiration.

Ouattara a finalement quitté Londres en se contentant de la rencontre avec le ministre délégué chargé des affaires africaines. Le premier ministre Britannique David Cameron dont l’activisme pro-Ouattara fut très en vue pendant la crise postélectorale n’a pas, lui non plus, jugé opportun de recevoir le chef de l’Etat ivoirien qui est arrivé depuis dimanche à Abidjan. Comme il fallait s’y attendre, il a alors maximisé les dividendes de ce voyage qui visiblement n’a rien apporté. Selon ses premières déclarations à sa descente d’avion, la Chine aurait dégagé une ligne de crédit de 1500 à 2500 milliards pour la construction de diverses infrastructures à Abidjan, à commencer par l’agrandissement de l’autoroute de Grand-Bassam. Cependant aucune déclaration de ce genre n’a été faite en Chine à partir de laquelle Ouattara a rallié les capitales française et anglaise. Au surplus, l’imprécision du montant objet de la ligne de crédit fait monter le doute sur la réalité de la transaction. Pourquoi y aurait-il un tel écart de 1000 milliards, si les autorités chinoises avaient réellement consenti à accompagner le gouvernement ivoirien.

Dans l’opposition, Alassane Ouattara moquait pourtant toutes les réalisations chinoises en faveur de la Côte d’Ivoire. Son journal, Le Patriote a notamment qualifié le palais de la Culture ivoirien de chinoiseries de Gbagbo, indiquant que les finitions n’étaient pas bonnes. Désormais, la Chine est une grande nation qui fait de grandes choses. Ouattara lui-même espère rattraper le soutien français qui lui fait défaut auprès des autorités chinoises. Mais apparemment, rien de concret et les déclarations faites à l’aéroport d’Abidjan ne sont guère rassurantes tant elles sont imprécises et irréalistes.

Bref, Ouattara est rentré bredouille de ses pérégrinations sino-européennes. La Grande Bretagne s’est même payé sa tête en l’exfiltrant de son hôtel pour éviter qu’il soit face aux patriotes et résistants de la diaspora Africaine. Désormais, il n’est plus bon de s’afficher avec le chef de l’Etat ivoirien à qui les deux plus grands responsables du pays, ont refusé le plus petit entretien. Mais avant de se faire humilier à Londres, Alassane Ouattara a dû se faire recevoir à l’aéroport de Paris par ses propres collaborateurs.

Sévérine Blé

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