jeudi 28 juin 2012

Duékoué :40 Chefs traditionnels sur 52 exécutés par les bouviers Frci du préfet drame âne ouattara: Voici le témoignage d’un survivant.


C’est avec beaucoup d’amertume que le chef d’un village de la circonscription de Duékoué, dont nous taisons volontairement l’identité et le nom de la localité pour des raisons évidentes de sécurité, nous a relaté au cours de notre récent passage dans sa bourgade, un an après la crise poste électorale, des atrocités qu’il a vécues par le fait d’éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI).

Le témoignage de l’autorité traditionnelle remonte au 5 avril 2011. C’est ce jour, a-t-il révélé, que sont rentrés dans sa localité, les combattants des FRCI (Forces pro-ouattara). Ce qui, selon lui, a poussé les populations de cette sous-préfecture à fuir et à se réfugier dans les campements environnants. Il a indiqué que les populations de son village et lui-même ont regagné leur domicile seulement après la capture de l’ex-chef de l’Etat, Laurent Gbagbo.

A en croire le chef, ce retour n’aurait pas été apprécié par les éléments des FRCI, qui l’ont simplement mis aux arrêts. « C’est en ce moment que j’ai compris que les chefs étaient visés par les éléments FRCI, puisqu’il faut le dire, sur 52 chefs que nous étions dans le département de Duékoué, 12 sont en ce moment vivants. Nos autres collègues ont tous été tués », a-t-il révélé. En ce qui le concerne, indique le chef, les éléments FRCI lui reprochent d’avoir abandonné sa population pendant que celle-ci était en danger. « Tu es le chef et tu fuis. Si on tue ta population, c’est qui tu vas commander ? », sont entre autres propos des soldats, rapportés par notre interlocuteur.

En outre, l’autorité traditionnelle a affirmé qu’on lui reprochait d’être proche de l’ancien régime et d’avoir même contribué à la campagne électorale de La Majorité présidentielle (LMP). Sur cette question, le chef de village a fait les précisions suivantes. « Je reconnais avoir participé à la campagne de LMP, mais c’est en tant que chef. J’ai été sollicité par les partisans de l’ex-parti au pouvoir et j’étais présent lorsqu’ils sont arrivés dans mon village. Si le camp adverse, c'est-à-dire le RHDP, m’avait aussi contacté, je n’allais pas hésiter à être présent, mais personne ne m’a contacté », a-t-il laissé entendre.

Notre interlocuteur a ensuite ajouté avoir été torturé par les éléments FRCI venus l’arrêter, malgré toutes ses explications. « J’ai été ligoté et mis nu devant ma population par les FRCI , qui les ont obligées à me regarder, ainsi que mes deux épouses », s’est indigné l’autorité traditionnelle visiblement attristée par ces douloureux souvenirs. Toujours selon lui, après avoir passé 21 jours, sans nourriture, entre les mains de ces éléments, il a eu la vie sauve grâce à une personne anonyme qui a interpellé l’ONUCI basée à Duékoué, sur son cas.

Cette force est aussitôt intervenue pour le sortir ‘’des griffes’’ des ex-rebelles. Avant de quitter sa localité, nous avons pu constater que le domicile de notre interlocuteur a été vidé de tout son contenu, selon lui, par les éléments des FRCI qui avaient procédé à son arrestation.

Achille Kpan

(Région du Tonkpi)

mercredi 27 juin 2012

VOICI CE QUE DEVIENT L'AFRIQUE, GRACE A SA COOPERATION AVEC LA CHINE.




Les Chinois sont les inventeurs du jeu de Go.
Dans celui-ci, il ne s'agit pas de défaire directement et d'abattre l'adversaire, mais de le placer dans une situation où il ne lui est plus possible d'exercer positivement. Il s'agit autrement dit, de l'immobiliser, sans jamais directement l'affronter.

C'est très exactement ce à quoi ils s'emploient en favorisant un développement de l'Afrique qui immobilisera les occidentaux, en les privant tout à la fois, de leurs approvisionnements, et de leur débouchés.

On ne comprendra rien à la rage guerrière à laquelle se sont livrés les occidentaux, en Côte d'Ivoire, au Soudan, et en Libye, et celle par laquelle ils se préparent, contre la Syrie et contre L'Iran, si on ne comprend qu'il s'agit pour leurs stratèges, d'éviter à tout prix, la réalisation du plan chinois, qui leur sera fatale...

Les véhicules de la photos sont les modèles fabriqués en Afrique, au Nigéria, par la société Innoson, fondée en 1986 par le rachat d'une usine d'assemblage de motos Honda, installée au Nigéria, les composants étant alors fabriqués au Japon.

Les ingénieurs nigérians sont parvenus au cours des ans, a fabriquer une part de plus en plus grande des composants chez eux, tout en développant de spécificités locales pour leur modèles.

En 1994, la société s'est associé avec une société chinoise, ce qui lui a permis d'étendre considérablement sa gamme.

De la même façon, les ingénieurs nigérians sont parvenus à faire réaliser une part de plus en plus grande de la fabrication au Nigéria, tout en développant leur modèles propres.

Aujourd'hui, un peu plus de la moité de la fabrication des composants se fait au Nigéria.

Cette méthode est celle qu'ont suivi tous ceux qui dans les pays émergents, sont devenus aujourd'hui de grands constructeurs, et nul doute que dans quelques années Innoson sera un de ces grands...

Richard Pulvar

dimanche 24 juin 2012

Pétrole en Guyane : l'indignation ne nous intéresse pas


Alors on se plaint de la décision gouvernementale "unilatérale" concernant l'exploration pétrolière en Guyane... le fait est que le gouvernement n'a pas de raison de se concerter avec les entreprises et les élus locaux. après l'approbation de l'article 73, l'acceptation du SDOM, de soyouz, du barrage petit-saut, de la base spatiale, sans contrepartie et sans obligation de co-développement, d'un pont franco-brésilien sans projet de développement de l'Est guyanais, les atermoiements de l'octroi de mer, et les incohérences absolues couplées à l'absence de convergence des stratégies institutionnelles locales, il n'y a aucune raison objective pour que le gouvernement cherche à se concerter avec les autorités locales puisqu'elles se sont disqualifiées. depuis longtemps. entre destruction, dépression, et humiliation des cadres et des jeunes, contraints à l'exil ou aux soirées arrosées, quand ils ne finissent pas à l'hôpital ou à la morgue, entre faveur aux consultants exogènes, absence de lobbying, absence de stratégie, absence d'anticipation, et culte du bricolage, de l'approximation et de l'arrogance masticatoire, il n'est juste pas possible que ces responsables soient audibles. c'est un fait. Alors que cesse l'indignation, et que s'engage la révolution, sinon qu'ils se taisent tous. 

Keita Stephenson

vendredi 22 juin 2012

L’épandage aérien de pesticides en Martinique : communiqué des "Patriotes Martiniquais"



Une bataille faite actuellement rage contre le lobby bananier qui veut continuer à imposer notre peuple aux affres des pesticides par voie aérienne !
L’opinion publique, éclairée par les militants écologistes, est massivement opposée à cette pratique qui, bien que plus que cinquantenaire, est nocive pour l’homme.

Seuls quelques uns d’entre nous dont leur conscience a été surement achetée, souhaitent voir continuer cette pratique pourtant interdite au niveau international et en particulier en Europe occidentale.
Pour tenter de contourner les règles, le lobby bananier veut restreindre la définition du concept ‘’d’épandage aérien ‘’ à une pulvérisation des pesticides depuis un aéronef (avion ou hélicoptère).
Ce faisant, les grands patrons bananiers ont demandé à des ingénieurs de mettre au point un engin qu’ils ont baptisés ‘’automoteur équipé d’un canon de pulvérisation’’.

Pour permettre à cet engin d’atteindre toutes les feuilles des bananiers, cette pulvérisation devra se faire à 5 ou 6 mètres au dessus du champ !
Si ce n’est pas de l’épandage aérien de pesticides, qu’est-ce que c’est ?

L’épandage aérien est nuisible aux humains et aux animaux, d’une manière générale, à un double niveau : 
- les fines gouttelettes de pesticides, en suspension dans l’air et ballottées par les vents alizés, pénètrent dans les poumons de tous les êtres qui respirent. 
 - Les pesticides liquides sont entraînées par le ruissellement des eaux de pluies jusqu’aux ravines et rivières qui irriguent les champs de bananes et arrivent jusqu’à la mer. Et là toute la chaîne alimentaire est contaminée, depuis les larves dans la mangrove jusqu’aux produits marins consommés par l’homme.


Cette pratique est donc criminelle !
Figurez-vous que malgré que ces informations soient connues du nouveau Président de Région, Serge Letchimy et sa majorité, en Commission Permanente, le mardi 22 novembre 2011, il a décidé de donner des subventions publiques (régionales et européennes) à deux grands propriétaires fonciers pour acquisition de ces fameux ‘’automoteurs équipés d’un canon de pulvérisation’’.

Seuls les quatre élus patriotes martiniquais, membres de la Commission Permanente s’y sont opposés !

Plus grave, la majorité régionale s’apprêtait, en plus, à leur faire bénéficier d’exonérations d’octroi de mer sur l’importation de ces engins. Devant nos énergiques protestations, elle y a renoncé.

Nous estimons qu’il est de notre devoir de porter ces faits à votre connaissance et de les verser aux débats qui agitent actuellement notre Pays pour la défense de notre environnement et pour son développement durable et solidaire !

Le Lamentin, le 24 novembre 2011
Daniel MARIE-SAINTE, Vice-Président du Conseil Régional de Martinique, Chef du groupe des Patriotes Martiniquais et Sympathisants

SÉANCE PLÉNIÈRE DU CONSEIL RÉGIONAL DU 21 JUIN 2012




Intervention à propos du Compte Administratif 2011 du Conseil Régional :
« Lors des débats qui ont précédé le vote du Budget Primitif 2012, vous m’avez vilipendé parce que j’avais attiré l’attention de l’Assemblée sur le fait que les chiffres que vous nous aviez fourni indiquaient un déficit comptable au 31 décembre 2011 de 14,5 M€ !
Vous allez même jusqu’à dire que j’étais un incapable, je ne savais pas lire un document financier !
Or, je constate que :
• Dans le document comptable du COMPTE ADMINISTRATIF, à la rubrique : EXÉCUTION DU BUDGET, on retrouve ce résultat négatif d : -14.531.517,79 €.
• Dans le Rapport de Présentation, à la rubrique Rapport de Gestion du Payeur, on retrouve à la rubrique Résultat de Clôture de l’exercice 2011 : 14.531.517,59€.
• Il y avait donc bien au 31 décembre 2011, plus de 14,5 M€ en souffrance à la paierie régionale !
Vous me direz que je ne sais pas lire un COMPTE ADMINISTRATIF, il faut prendre en compte les RESTES À RÉALISER.
Encore faut-il qu’ils soient sincères !
Or j’observe que tant dans les RESTES À RÉALISER en dépenses que les RESTES À RÉALISER en recettes, on peut se poser des questions quant à la sincérité de vos comptes.
En ce qui concerne les RESTES À RÉALISER en dépenses, à la page 4 du Document comptable du Compte Administratif, vous mentionnez : 
5.235.688,07 € de dépenses engagées non mandatées, à la Section d’investissement, avec une rubrique : Chapitre 901 : Formation professionnelle et apprentissage. 
27.555.909 ,95 € de dépenses engagées non mandatées à la section de fonctionnement, mais le chapitre 931: Formation professionnelle et apprentissage a disparu !

N’y a-t-il aucune sommes engagées et non mandatées au 31 décembre 2011,en matière de formation professionnelle, tant au niveau des Programme Régionaux « Jeunes » ou « Adultes », au niveau des 4 CFA de L’AFPA Martinique, des aides individuelles à la formation ?
A qui ferez-vous croire cela ?
Au CA 2010 plus de 30M€ étaient mentionnés à cette rubrique, au CA 2011, c’est zéro ! A qui vous allez faire croire cela ?
Avez-vous fait disparaître cette rubrique pour dégonfler le montant des dépenses engagées non mandatées et ainsi cacher votre déficit ?
En outre, j’observe que, s’agissant des sommes injectées dans l’économie réelle, 80% d’entr’elles résultent de délibérations prises en 2009 ou en début 2010.
Cela signifie que vous avez exécuté dans la continuité la politique engagée par Alfred MARIE-JEANNE. Je vous félicite pour cela !
Mais si pour les subventions versées aux communes et aux Communautés de Communes, au titre de l’ACRC (Aide du Conseil Régional aux Communes), les choses sont claires, les montants versés sont bien définis. Les montants versés correspondent à des pourcentages précis du montant des subventions engagées. (Voir: pages 106 à 128), en ce qui concerne le Plan de Relance, c’est le flou le plus complet.

Sous la Rubrique Plan de Relance N°1 :
Dans l’EXPOSÉ DES MOTIFS du Compte Administratif, on nous parle de sommes versées aux différents bénéficiaires sans indiquer quels pourcentages des sommes engagées elles représentent, ni le coût total des opérations concernées !
Quels sont les montants engagés restant à verser ?
IL N’Y A AUCUNE TRANSPARENCE CONCERNANT CE PLAN DE RELANCE N°1 !
La seule chose que l’on peut constater c’est qu’il a des bénéficiaires qui recevront la « part du lion ».
Sur un total de 11,9 M€ : la Ville de Fort de France a reçu plus de 3M € et la CACEM plus de 2M€ !
Les autres 21 bénéficiaires se partageant les 7M€ restant. 
Vous vous êtes bien servis !
Parce que j’avais rendu publique l’annonce de votre déficit comptable de 14,5 M€ au 31 décembre 2011, lors de la dernière plénière de notre Assemblée, vous avez fait venir à la tribune le DGA chargé des finances pour nous annoncer que vos comptes n’étaient pas en déficit et que vous aviez une trésorerie bien garnie.

Or, j’observe qu’au niveau des RESTES À RÉALISER en RECETTES :
Si je me réfère au Livre de Recettes, les justificatifs concernant les fonds européens du FEDER et du FSE datent de mars et avril 2012, sont donc postérieurs au 31 décembre 2011.
S’agissant des emprunts qui vous permettent d’équilibrer vos comptes :
Je constate que sur les 100M€ que vous envisagez, vous aviez déjà mobilisé 20 M€.
Plus récemment vous avez signé trois contrats de prêt pour un montant total de 32,588 M€ (Trente deux millions cinq cent quatre vingt huit mille €) :
• 1°) Pour 14,604 M€, au taux de 4,514%, avec la Caisse des Dépôts et Consignations le 13/12/2011
• 
• 2°) Pour 10 M€ au taux de 6,07% avec le Crédit Agricole Martinique-Guyane le 30/12/2011
• 
• 3°) Pour 8 M€, au taux de 5,31%, avec la Caisse d’Épargne de Provence-Alpes-Corse, à une date non indiquée sur le contrat ! Avec comme date limite de signature du contrat, le 25 février 2012.

Toutes ces décisions de faire cette cascade de prêts ont eu lieu en fin décembre 2011 (voir la date de transmission des arrêtés au contrôle de légalité).
Nous ne savons pas exactement quand le contrat de prêt avec la caisse d’Épargne de Provence-Alpes-Corse a été signé, mais nous constatons qu’il figure dans le montant des restes à réaliser eu 31/12/2012.
En première page du livre des recettes vous indiquez que ce contrat a été signé le 16/12/2011, or l’arrêté par lequel vous indiquez que vous décidez de contracter l’emprunt auprès de la Caisse d’Épargne Provence-Alpes-Corse est du 20 décembre 2011.
Il a été transmis au contrôle de légalité le 22 décembre et notifié le 29 décembre2011. Deux formalités indispensables pour rendre votre arrêté exécutoire.
Devons-nous conclure que la signature que vous dites avoir effectuée le 16 décembre a été apposée sans base légale ?

En effet, la Délibération N° 10-435 portant délégation de pouvoirs à la Commission Permanente qui prévoit dans le chapitre traitant des COMPÉTENCES FINANCIÈRES, je cite :
« Délégation de pouvoir est donnée à la Commission Permanente pour :
Procéder à la réalisation des emprunts prévus au budget et autoriser le Président du Conseil régional à signer le contrat correspondant et ses éventuels avenants, ainsi que des pièces utiles à la réalisation de l’emprunt concerné.» (Fin de citations)

Nous apprenons que la totalité des prêts, soit 32.588.520,00 €, ont été mobilisés au cours du premier semestre 2012, dans le même temps vous encaissiez 22.556.421,89 € (Voir page 4 du Rapport de présentation du CA 2011).
C’est pour cela que le DGA, chargé des finances a pu venir nous dire en plénière que vous aviez une trésorerie abondante !
Aviez-vous vraiment besoin de mobiliser d’un seul coup tous ces prêts qui dès lors génèrent des intérêts financiers pour les banquiers ?
Non décidément nous n’avons pas la même conception de la gestion d’une Collectivité Publique.
Nous ne pouvons approuver votre compte administratif 2011, car il ne nous semble ni clair ni sincère ni juridiquement certain ! »



Le 21 juin 2012 
DMS

lundi 18 juin 2012

UN TEMOIGNAGE ACCABLANT : "En Guadeloupe, le chlordécone ne semble pas avoir marqué les esprits des bureaucrates.



Nous sommes médecins et avons vécu une chose horrible cet après midi en allant nous promener sur un site de balade familiale en Guadeloupe... J’ai appelé la DAAF et l’ARS pour me plaindre, ils prennent acte mais personne ne semble vraiment pouvoir verbaliser cet épandage sauvage. L’ayant vécu, je trouve qu’il s’agit d’un véritable problème de santé publique et que nous deux, en tant que médecin et même citoyens, ne pouvons rester muets devant cette toxicité sanitaire évidente.

Nous avons été victimes d’un épandage d’un produit pesticide suffocant par un hélicoptère lors d’une balade au saut d’eau du Matouba, en plein après-midi (14h45) le 4 juin 2012. Rien n’était noté sur le panneau du début de balade quand nous avons commencé la marche à pied. Le périmètre d’épandage n’était pas balisé… et il n’y avait aucun hélicoptère en vue... Après une baignade charmante dans l’air (pur ?) de Matouba, le retour à la voiture a été par contre redoutable ! N’habitant pas St Claude, nous n’étions pas au courant de ces problèmes. Nous avons été vite sensibilisés ! J’étais en T-shirt rouge et la voiture était garée sur le parking près des bananiers au début de la promenade mais les 2 pilotes n’ont pas arrêté pour autant leur épandage !

Nous aurions été avec nos enfants ou une femme enceinte, c’était le même problème. Je n’ai jamais respiré une odeur aussi forte (j’ai pourtant des parents agriculteurs..). Je l’ai vécu comme si on me mettait dans une pièce de 10 m2 et qu’on vidait une bombe insecticide sans que je puisse en sortir. Même en courant dans le chemin, la zone couverte était si importante que nous étions obligés d’en respirer. Nous sommes à la limite de porter plainte car en tant que médecins, nous avons été choqués par le risque encouru. Céphalées et quelques nausées ont suivi une demi-heure après cette intoxication aiguë... Toute la population devrait être avertie de ce type de pratiques ! De nombreuses habitations existent entre les champs de bananiers à ce niveau, une telle façon de faire revient à ignorer la santé de cette population, je suis révoltée, vous l’aurez compris ! Après consultation du site de la préfecture, cette zone est interdite (zita) à l’épandage, due à la présence de cours d’eau permanent. Et la dérogation accordée a été faite à tout le département non pas de façon parcellaire comme l’a affirmé le 10 avril M. DEHAUMONT..

Tout se passe comme si la Guadeloupe était un état de non droit et en voici encore une bien belle illustration. J’ai ensuite passé 2 jours à analyser toutes les données que je trouvais (dont la lecture de la mission d’information du sénat du 10 avril 2012) et j’ai essayé de les compiler dans cette lettre.

En Martinique, le conseil régional aurait donné un avis défavorable concernant la dérogation pour les épandages aériens suite à une bataille menée par le conseil de l’ordre des médecins. Il n’est pas normal qu’on autorise les épandages en Guadeloupe surtout vu comment ils sont réalisés. La consultation publique se termine le 18 juin en Préfecture et la décision doit être prise le 20 juin... Ce qui veut dire que la préfecture (et la DAAF) ont 2 jours pour retranscrire les remarques faites sur la consultation publique à ses différents interlocuteurs (ministère de l’écologie, ARS etc)...

La Préfecture, qui a autorisé en janvier 2012 ces épandages aériens, ne devrait-elle pas fournir toute la documentation lors de la consultation publique en explicitant la toxicité des produits utilisés et la fréquence des épandages ? Elle semblerait se baser sur les études de l’ANSES (agence nationale de sécurité alimentaire) et de l’AFSSA qui ne sont pas consultables à la Préfecture et certainement pas mises à jour depuis bien longtemps. Aucune étude guadeloupéenne n’a été réalisée.. Les études faites sur les épandages aériens portent sur une dizaine d’épandage par an, qu’en est-il en Guadeloupe ? On parlerait d’une douzaine de passages annuels minimums nécessaires pour lutter contre la cercosporiose noire des bananiers. La dose dite toxique (si on considère qu’il y aurait un effet seuil) risque d’être atteinte plus rapidement que prévue voire déjà atteinte.

En Préfecture, dans le bureau de M. LAROCHE, il n’y a qu’une petite liste des produits utilisés (propiconazole TILT250, difenoconazole SICO, fenpropidine GARDIAN, acibenzola-S-Methyl BION 50 WG, huile minérale paraffinique) sans aucune mention sur la toxicité éventuelle ou le risque sanitaire. D’autre part, le dosage mentionné d’huile minérale n’est apparemment pas le même que celui utilisé, 2 ou 3 fois plus concentré. En dehors du fait que les produits sont épandus de façon sauvage, qu’en est-il du risque sanitaire encouru avec ces toxiques ? La bibliographie faite par l’ANSES (représentée par Mme Pascale ROBINEAU et M. Thierry MERCIER) est-elle à jour ? Elle n’a pas été reconsultée pour ce renouvellement de dérogation alors que c’est dorénavant obligatoire depuis la mission sénatoriale d’avril 2012. J’ai trouvé en cherchant rapidement deux articles : un paru en mai 2012 sur Toxicological Sciences de Hester S, The hepatocarcinogenic conazoles: cyproconazole, epoxiconazole, and propiconazole induce a common set of toxicological and transcriptional responses. Toxicol Sci. 2012 May;127(1):54-65. Epub 2012 Feb 14. qui étudie de plus près l’hépatocarcinogénicité du propiconazole (on le savait déjà sur les souris) et semble conclure en réaffirmant la toxicité et carcinogénicité du propiconazole.

Un deuxième sur le journal plos one de mars 2012 de Snelders E, Triazole fungicides can induce cross-resistance to medical triazoles in Aspergillus fumigatus (PLoS One. 2012;7(3):e31801. Epub 2012 Mar 1..qui démontrerait que l’utilisation de propiconazole et diféconazole aux Pays-Bas peut induire des résistances des aspergillus fumigatus aux azolés utilisés en médecine. Cela signifie que certains médicaments pourraient ne pas fonctionner sur certaines souches d’aspergillose pulmonaire chez nos patients. C’est grave.

Tout est fait comme si la vie de la banane était plus importante que la vie humaine ! Si la banane, qui ne vit que de subventions ici, doit péricliter, est-ce un problème ? Il y a certainement des alternatives à cette culture. En tant que médecin, fille d’ingénieur agronome, ça ne me choquerait pas.

Voici un article que j’ai trouvé sur le net émanant du site univers nature : Si la directive européenne 2009/128 CE sur les pesticides interdit les traitements par pulvérisations aériennes, l’arrêté du 31 mai 2011 délivre un certain nombre de dérogations, notamment pour le maïs, la vigne et la culture de la banane. Fin mars 2012, Le quotidien Le Monde se procurait une liste confidentielle. Emanant du ministère de l’Agriculture, celle-ci listait 7 pesticides autorisés pour les traitements aériens et 16 autres en cours d’évaluation par l’ANSES. Le 10 avril dernier, la mission commune d’information du Sénat sur les pesticides a organisé une table ronde avec le ministère de l’Agriculture et l’ANSES, afin d’obtenir des éclaircissements sur la liste des produits phytopharmaceutiques autorisés ou en cours d’évaluation pour les traitements par aéronefs pour la campagne 2012.

Voici leurs conclusions : Il a été souligné que, désormais, la liste des produits bénéficiant de dérogations devait être revue chaque année et obligatoirement raccourcie en cas d’évaluation négative par l’ANSES et que les évaluations de l’ANSES étaient menées avec toute la sérénité souhaitable. Sur le terrain, les préfets, puis les maires, ont d’importantes responsabilités à exercer, d’abord pour l’autorisation de l’épandage ensuite pour le respect des conditions de mise en œuvre des dérogations accordées (compétence technique des épandeurs, publicités préalables, notamment auprès des syndicats apicoles, distances minimales de sécurité…).

Chaque demande de dérogation suppose une information préalable du public aussi large que possible ainsi que celle de la commission départementale compétente en matière d’environnement, de risques sanitaires et technologiques, ce qui apparaît indispensable, en premier lieu pour la protection de la santé de l’ensemble des personnes concernées.

Les membres de la mission commune d’information ont insisté sur la nécessité d’encadrer strictement l’épandage de pesticides par aéronefs (produits autorisés, publicités, contrôles) pour préserver la santé comme l’environnement quelle que soit l’étendue du territoire agricole concerné.

Parallèlement, l’association Générations Futures s’est, à son tour, procurée la liste en question. Sur les 7 produits autorisés, dont toutes les substances actives présentent un risque pour la faune et la flore, 3 sont classés comme cancérigènes possibles (les 3 utilisés en Guadeloupe) (Fenpropidine, Difénoconazole et Propiconazole) par l’Agence de protection de l’environnement américaine. Le Propiconazole est même classé comme « toxique du développement » aux USA.

Début avril 2012, un rapport réalisé par Générations Futures et PAN Europe a dénoncé les subterfuges employés par les firmes phytopharmaceutiques pour déjouer la réglementation européenne et commercialiser des produits interdits. Une procédure spéciale, dite de « re-soumission » accorde, en effet, une seconde chance d’homologation à des produits présentant des dangers avérés ou des évaluations lacunaires. Pendant cette « re-soumission » d’un dossier d’homologation, les firmes doivent retirer leur pesticide du marché. Mais bien qu’officiellement retirées, ces substances bénéficient d’une « période d’élimination progressive étendue », octroyant plusieurs années de libre accès au marché.

La perspective de nombreux procès avec l’industrie décourage les pouvoirs politiques des Etats membres à remettre en cause ces procédés. L’industrie l’a bien compris puisqu’elle a présenté quelque 87 dossiers de demande d’autorisation par ce biais, paralysant le système d’évaluation de la DG SANCO (Direction Générale de la santé et des COnsommateurs) et de l’EFSA (Agence européenne de sécurité des aliments) pendant plus de 3 ans. Selon Générations Futures, sur les 87 pesticides présentés, 64 ont été homologués. Au regard de quoi, le nombre de pesticides présents sur le marché est passé de 250 en 2008 à 350 aujourd’hui.

J’aimerai ne jamais revivre ce que j’ai vécu hier sur ce chemin de randonnée à St Claude autour des habitations de Matouba, surtout avec mes enfants en bas âge. Et je ne le souhaite à personne. Malheureusement, nous avons peu de temps car la consultation publique se termine le 18 juin et la décision se prendra le 20 juin 2012.

La loi est faite pour satisfaire les despotes aux détriments de l'intérêt général, disait J.J. Rousseau au XVIIIième siècle. Il semblerait qu’on en soit peut-être resté là en Guadeloupe"
Remi BALAGUIER

dimanche 17 juin 2012

HAITI-ONG : UN RENDEZ -VOUS MANQUÉ




Chez nous, les beaux et extrêmement expressifs proverbes à couleur locale ne manquent pas. Deux d’entre eux reviennent constamment dans ma mémoire et souventes fois, il m’arrive de les utiliser: tellement ils tombent à propos, tellement ils répondent bien au contexte, à l’esprit du sujet à traiter. Ils se ressemblent et n’était une légère nuance, on pourrait même dire du pareil au même. ‘’Lavé main suyé à tè’’ serait-il différent ou pareil à ‘’Couri pou lapli tombé nan bassin dlo’’. Aux tatillons d’apporter les précisions y relatives. Cependant, ces deux savoureux proverbes, que ce soit en français ou en créole, répondent avec exactitude au cas d’Haïti en ce qui concerne les ONG.

Les ONG ce sont des organisations non gouvernementales nées de la nécessité, à une époque donnée, de vouloir protéger l’aide internationale en cherchant à la mettre à l’abri de la voracité d’un gouvernement trop gourmand qui allait à bouchées doubles dans l’assiette économique du pays. En ce temps là, toutes les recettes de l’État, tous les sous offerts par l’étranger et destinés à diriger Haïti vers les rails du développement étaient engloutis dans les poches des hommes et des femmes au pouvoir, plus précisément dans celles de la famille présidentielle qui considérait les biens de l’État comme ses biens propres. Ce genre de vol systématique, de pillage institutionnalisé, devenu intolérable, insupportable, devait déboucher sur un bris de confiance qui a porté les bailleurs de fonds à couper court à cette pratique insultante et inadmissible. Ils ont finalement décidé d’administrer autrement les fonds d’aide. Ils ont pensé à confier de préférence l’assistance à des mains autres que celles des vautours du gouvernement. Ainsi ont pris naissance les ONG qui se sont multipliées à un rythme étourdissant, qui ont poussé comme des champignons. Elles se sont imposées en dépit de la volonté soutenue du ministère de la Planification d’exercer un contrôle sur leurs activités tenues, jusqu’à date, imperméables par les nouveaux gardiens des caisses. Il faut dire aussi que ce nouveau système a été et est encore toléré par les bailleurs de fonds eux-mêmes car cela fait leur affaire. Il leur est plus loisible de reprendre en grande partie, avec la main gauche, ce qu’ils ont donné avec la main droite. Ainsi donc, loin d’apporter, un correctif, une solution aux nombreux problèmes de notre pays extrêmement pauvre, ces ONG sont venues aggraver la situation. Elles sont le repère des prêtres, des religieuses, des missionnaires, des parlementaires, des pasteurs rapaces, apaches, satrapes dont le seul souci est de s’enrichir éperdument sans se souvenir que la richesse conduit à coup sûr vers la luxure qui est un péché mortel. Voulant peut être bien faire, nos aidants, dits amis, nous ont mis dans le pétrin avec ces nouveaux millionnaires qui ont jeté Haïti dans un état de disfonctionnement dans lequel elle aura du mal à sortir. L’idée d’ONG, en soi, n’était pas mauvaise mais le choix de son application était piètre et irréaliste. Le fond était peut être beau mais le coup n’est point bon car livrer, sans contrôle, de l’argent à en veux-tu en voilà est loin d’être géniale. Elle tient plutôt d’un manque de jugement complice et coupable. En aucun cas, on ne doit pas tenter le diable. Ce qui est grave c’est que toutes ces sommes volatilisées sont inscrites dans la rubrique : AIDE À HAITI - DETTES D’HAITI.

De la gabegie gouvernementale à la gestion frauduleuse des ONG on n’est même pas autorisé à dire que c’est du blanc bonnet - bonnet blanc tellement le fossé est grand. La plaie laissée dans les entrailles de notre économie par ces faux ‘’développeurs’’ est bien plus profonde, bien plus ulcéreuse et putride que celle jadis causée par les nombreuses et abusives ponctions faites au trésor public par nos anciens fossoyeurs de la patrie. Le mieux est de parler de ‘’se laver les mains pour les essuyer par terre’’ ou mieux ‘’fuir la pluie pour se refugier dans un fleuve‘’. Ce qui revient à avancer, sans crainte d’être contredit, que confier l’aide aux ONG a été la pire décision à prendre. C’est demander au chat de surveiller son beurre ou d’organiser le bal des rats. Ce bal a pourtant eu lieu et dans le corridor de la tentation la fête a réussi. Elle a été belle pour les ‘’ONGistes’’ et leurs complices. Mais elle est encore cauchemardesque pour les crèves la faim qui meurent chaque soir dans un sombre tableau d’hypoglycémie.


Au nom de toutes les haïtiennes, de tous les haïtiens, je demande au gouvernement MARTELLY-LAMOTHE de conjuguer ses efforts aux fins de prouver à nos aidants que les choses vont changer, que nous avons la ferme volonté de divorcer d’avec l’ancien système qui priorisait le vol sur le développement. De prendre l’engagement solennel devant le pays et devant le monde de faire en sorte que l’État haïtien qui, semble-t-il, est actuellement représenté par des hommes et des femmes honnêtes soit dorénavant perçu comme étant une nouvelle nation digne de confiance, capable d’administrer, dans la transparence, le bien public. Feu Président dominicain J. BALAGER avait pris pareille disposition et cela a porté fruit chez lui. Le petit oiseau a besoin d’aide pour apprendre à voler mais ceci une fois fait, il prend son élan de par lui-même. Nous avons encore besoin d’appui, d'accompagnement, c’est certain, pour pouvoir un jour voler de nos propres ailes. Mais si nous gardons cette aide sans l’utiliser à bon escient pour le développement socio économique de notre coin de terre, nous resterons toujours tributaires de l’assistanat et de la mendicité dégradante.


Amis qui nous tendez la main, au nom de toutes les haïtiennes, de tous les haïtiens, je vous demande encore une fois de nous accorder le bénéfice du doute. L’homme est perfectible. Prenez une nouvelle fois sinon le risque du moins la chance de confier la gestion des fonds d'assistance au gouvernement et non aux dilapidatrices ONG. Malgré leur inexpérience génératrice d'erreurs en cascade, les nouveaux hommes et femmes au pouvoir dénotent, il faut le dire, une certaine volonté de bien faire et de combattre la corruption qui est ce grand mal qui ronge les conduits vitaux du développement national. Et quand Haïti, grâce au développement touristique, grâce à la création d’emplois, grâce au reboisement par la culture fruitière, grâce à la volonté populaire, grâce aux efforts et au sérieux des dirigeants, grâce aussi à votre généreuse contribution aura retrouvé son nord, vous aurez la grande satisfaction d’avoir pris une décision logique empreinte d’une réelle volonté de voler au secours d’un peuple qui veut vivre . 


 QUE DIEU BENISSE HAITI 


 Maurice CELESTIN - LECHAPEAUTEUR

jeudi 14 juin 2012

En Côte d'Ivoire, une journaliste agressée par la police



New York, le 13 juin 2012-Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) condamne l'agression d'une journaliste par la police ivoirienne le 5 juin courant et invite les autorités à s'assurer que les policiers mis en cause seront traduits en justice.
Deux policiers ont agressé Cybèle Athangba, journaliste du quotidien La Nouvelle, alors qu'elle couvrait une manifestation d'environ 100 agents de police devant le siège de la sureté de Côte d'Ivoire sis à Abidjan, la capitale économique, selon des journalistes locaux et des médias. Athangba figurait parmi trois journalistes qui interviewaient les policiers qui manifestaient contre le détournement présumé de cotisations qui avaient été déduites de leurs salaires depuis 2006 dans le cadre d'un projet immobilier destiné aux forces de sécurité.
Athangba a déclaré au CPJ qu'un policier s'adressant aux manifestants l'a attaqué après avoir remarqué qu'elle utilisait un dictaphone pour enregistrer ses propos. Tandis qu'elle essayait de résister à son assaillant, un autre policier l'a attrapée par derrière et a déchiré le col de son vêtement, a-t-elle dit. Son dictaphone a également été saisi au cours de l'échauffourée, mais il a ensuite été récupéré par les manifestants, a-t-elle souligné.

Le CPJ a contacté Gerard Gnawa, le porte-parole de la police, aux fins de commentaires, mais l'officier a rigolé, disant que la police était en train de tirer cette affaire au clair, et a raccroché le téléphone. Il n'a pas répondu aux appels ultérieurs.

« Nous condamnons cette agression contre Cybèle Athangba et demandons aux autorités ivoiriennes de prendre toutes les mesures nécessaires pour que les policiers mis en cause rendent compte de leurs actes», a déclaré Mohamed Keita, coordonnateur du Plaidoyer pour l'Afrique du CPJ. « Les attaques contre les journalistes ne sont pas matière à rire », a-t-il martelé.

L'organisation locale de défense de la liberté de la presse, le Comité ivoirien pour la protection des journalistes (CIPJ), a publié une 
déclaration  identifiant le lieutenant colonel Jacques Amouchié Kadjané, responsable du Parc auto de la police nationale, comme étant l'un des agresseurs de Athangba. Lorsque le CPJ a contacté le lieutenant colonel Kadjané, ce dernier a refusé de faire des commentaires sur cette affaire et a plutôt demandé comment le CPJ a obtenu son numéro de téléphone. « Je n'ai pas à m'expliquer. Ce n'est pas ma fonction de parler aux journalistes », a-t-il dit.
Lors d'une réunion aujourd'hui avec le CIPJ, le général Brindou M `Bia, directeur général de la police nationale ivoirienne, aurait formulé des excuses envers la journaliste et a dit qu'elle avait été prise pour un espionne infiltrée au sein des manifestants de la police, a déclaré au CPJ Stephane Goué, le secrétaire général du CIPJ. Le général M'Bia aurait suggéré une rencontre de réconciliation entre Athangba et le lieutenant colonel Kadjané, selon M. Goué.

lundi 11 juin 2012

Il ya 1 an les miliciens FRCI


Il ya 1 an les miliciens FRCI du préfet ouattara avaient tué des autochtones dans la ville de Tai dans l'ouest ivoirien. 

Paul koffi koffi,le ministre déréglé à la défense du dramanistan a répondu aux populations qui demandaient le départ des FRCI:''celui qui ne veut pas des FRCI quittent la Côte-d'Ivoire''.Aucun mot de compassion pour les victimes civiles. Aujourd'hui pour la mort de 7 petits casques bleus il a tous les mots de compassion inimaginables pour ses copains de l'ONU.

Sélection des victimes quand tu nous tiens.Quand on vous dit que ces gens la ne sont pas là pour les ivoiriens

LA COTE D'IVOIRE DE OUATTARA SERAIT ELLE UN ETAT MORT POLITIQUEMENT, MORALEMENT, ECONOMIQUEMENT ?


Chers amis, 

Au delà du faite que je n'ai jamais travaillé pour l'Etat Ivoirien, ni touché le moindre centime de l'Etat Ivoirien, n'exerçant ma profession d'écrivain ( ou nègre ) qu'à titre privé, je m'étonne qu'un Etat digne de ce nom, prétend lancer des mandats d'arrêt internationaux pour une somme aussi ridicule que 200 000 euros DE DROITS D'AUTEURS.

En effet, jusqu'à présent, les autres pays parlent en termes de milliards de dollars, seule la grande CI en est réduit à ce qui pourrait s'apparenter a une tentative de brigandage, de rapts, de razzias, de vols des fonds appartenant à des individualités et non à l'Etat pour justifier son incompétence à gérer le pays, à y créer l'emploi, à y créer la paix. 

Voilà à quoi est réduit Un grand pays comme la Côte d'Ivoire ce pays grand qui était la locomotive de toute l'Afrique de l'Ouest. Et pour ce brigandage, on utilise les moyens de l'Etat à travers une parodie de justice avec un soi-disant procureur qui utilise la voie de presse pour informer les personnes soi-disant inculpée, sans les avoir auparavant interrogé ! Que c'est pitoyable, que c'est triste... Houphouet doit se retourner dans sa tombe. 

Comme je ne saurais porter plainte pour diffamation par internet, car il ne s'agit à ma connaissance que d'internet, qu'il pourrait s'agir d'une mauvaise blague, je préfère m'abstenir.


Calixthe Beyala

dimanche 10 juin 2012

Un ministre Kenyan meurt dans le crash de son hélico














Le ministre kényan de la Sécurité intérieure, George Saitoti, candidat à l'élection présidentielle et important responsable dans la lutte contre les islamistes somaliens, a été tué dimanche près de la capitale Nairobi dans l'accident de son hélicoptère avec cinq autres personnes à bord. « Nous avons malheureusement perdu M. Saitoti et le ministre délégué [à la Sécurité intérieure] Orwa Ojode », a déclaré à la presse le vice-président kényan Kalonzo Musyoka, arrivé sur les lieux de l'accident. Parmi les victimes se trouvent également le pilote et le copilote de l'appareil, dont une femme, et les deux gardes du corps des responsables gouvernementaux, a ajouté M. Musyoka.

Ouattara s'en prend à Calixthe Béyala





Communiqué du parquet d’Abidjan: le point sur les mandats d’arrêt internationaux et les infractions

Le parquet d’Abidjan informe le public de ce que les investigations en vue de faire aboutir les enquêtes ouvertes suite à la crise postélectorale se poursuivent. Comme précédemment indiqué, l’enquête est subdivisée en trois volets.
I- Les infractions à caractère économique
Après audition de 61 personnes, une information judiciaire a été ouverte. 28 personnes ont été inculpées et placées en détention préventive. 12 (douze) parmi elles ont été mises en liberté provisoire.
Il convient de préciser également que 24 personnes font l’objet de mandats d’arrêt internationaux. Celui décerné contre Moïse Lida Kouassi a été exécuté positivement par les autorités judiciaires Togolaises.
Par ailleurs, le Juge d’Instruction vient de transmettre au Ministère de la Justice une commission rogatoire destinée aux autorités judiciaires françaises aux fins d’inculpation de dame Calixthe Beyala, pour des faits de recel de fonds volés ou détournés et de blanchiment de capitaux.
En effet, les résultats partiels des investigations menées dans des banques de la place révèlent que les 14, 15 et 17 Décembre 2010, c’est-à-dire en pleine crise postélectorale, cette femme a perçu, sur ordre de madame Appiah née Ehouman Bertine, fille de Madame Simone Gbagbo, les sommes respectives de 49.941.830 F CFA, 6.697.044 F CFA, 39.692.264 FCA et 39.692.264 F CFA soit la somme totale de 134.471.185 C FA, équivalant à 205.000 Euros, pour le règlement de prétendus«droits d’auteur ».
Il est bon de signaler que ces fonds ont été prélevés sur des comptes logés à la Banque pour le financement de l’Agriculture (BFA) et appartenaient à la Compagnie Ivoirienne de Crédit et d’Epargne (CICE) dirigée par Madame Appiah.
Lesdits fonds ont été versés sur des comptes domiciliés dans des banques Européennes.
II- Les infractions contre la sûreté de l’état
Concernant cette catégorie d’infractions, 6 personnes ont été inculpées le 24 Mai et placées en détention préventive, portant ainsi le nombre de personnes inculpés à 70.
En outre, le juge d’Instruction a procédé à l’interrogatoire au fond des inculpés Affi N’Guessan et Michel Gbagbo.
III- Au titre des crimes de sang
Après audition de 12.159 personnes, trois informations ont été ouvertes depuis le 6 février 2012.
Ces informations judiciaires suivent leur cours.
A- Le cas de l’enlèvement de la séquestration et l’assassinat de monsieur Yves Lambelin et de ses compatriotes
Une nouvelle personne a été inculpée cette semaine, ce qui porte à 27, le nombre des personnes inculpées et placées en détention préventive dans cette procédure.
En outre, 03 personnes font l’objet de Mandats d’Arrêt.
B- Sur l’enlèvement, la séquestration et l’assassinat du colonel major Dosso Adama
05 individus ont été inculpés et placés en détention préventive.
Pour toutes ces procédures, les juges d’Instruction ont commencé à se rendre à l’intérieur du pays pour procéder aux interrogatoires au fond des personnes y détenues.
p/Le procureur de la république
Le substitut
Mme Coulibaly Habiba
Porte Parole

samedi 9 juin 2012

CASQUES BLEUS TUÉS À L’OUEST : LES PREMIÈRES SOURCES CONFIRMENT UN RÈGLEMENT DE COMPTE !




Dans la soirée du vendredi 8 juin 2012, une dépêche de l’Agence France Presse (AFP) a alerté le monde entier sur la mort de 7 casques bleus de l’ONUCI dans l’Ouest ivoirien, des suites d’une attaque armée. 

Aussitôt informé, nous avons activé nos réseaux dans les sillages de l’ONUCI et du pouvoir Ouattara. Car dans de telles circonstances, aller au contact de la population riveraine qui n’a fait qu’entendre les tirs à l’arme lourde, ne permet pas d’avoir la vraie information.

De sources bien concordantes, il nous est revenu que l’Ouest ivoirien dont le bouclage a commencé avant le départ de Monsieur Choi de la Côte d’Ivoire avec la création de 9 camps de l’ONUCI, trois grands camps FRCI et plusieurs patrouilles mixtes ONUCI-Licorne-FRCI est une zone très militarisée qui faisait la fierté du Gouvernement Ouattara. Ce dernier d’ailleurs n’a pas hésité à communiquer abondamment dans le mois de mai 2012, autour de cet exploit militaire en faisant écrire dans les colonnes des organes de presse qui lui sont affiliés que « l’Ouest de la Côte d’Ivoire est bouclé ». 

Mais à côté des forces officielles pro-Ouattara que sont l’ONUCI, la Licorne et les FRCI, il y a environ 3 000 mercenaires burkinabés, surarmés qui ratissent la région sous les ordres d’Amandé Ourémi, un commandant mercenaire burkinabè travaillant en étroite collaboration avec l’ONUCI et les FRCI.

Il y a à peine deux semaines, les hommes d’Amandé Ourémi, par voie diplomatique burkinabè et par voie de presse, ont exprimé leur colère vis-à-vis du régime Ouattara qui les a recrutés pour combattre aux côtés de ses alliés militaires, avec en prime, la promesse de la somme de 5 millions de francs CFA pour chacun des combattants. 

Mais depuis la défaite militaire du Président GBAGBO face à la coalition armée qui attaqué la Côte d’Ivoire, les mercenaires burkinabès opérant dans l’Ouest ivoirien n’ont reçu aucun centime. Pour réclamer leurs dus, ils ont saisi aussi bien l’Ambassadeur de Ouattara à Ouagadougou que le chef de la diplomatie burkinabè pour en dire un mot au tenant du pouvoir à Abidjan. Malgré toute leur insistance, c’est un silence et parfois des promesses vagues qui leur reviennent. 

Se sentant floués, les hommes d’Amandé Ourémi ont grossi récemment en nombre en recevant les autres combattants rentrés au Burkina Faso afin que la loi du nombre jouant, ils puissent exercer une pression sur le régime Ouattara. Mais l’ONUCI qui s’est muée en armée ivoirienne pro-Ouattara n’entend pas favoriser une fragilisation de la situation dans l’Ouest du fait de leurs alliés mercenaires. Une vive tension est donc née entre le Commandement de l’ONUCI et les mercenaires burkinabès épaulés de quelques Dozo maliens. 

C’est le résultat de cette tension qui a conduit, selon notre source, à l’embuscade meurtrière d’hier vendredi 8 juin. Cette attaque a été menée comme le confirme notre source avec des moyens militaires très lourds qui ne peuvent être camouflés et transportés par une milice discrète qui en général opère avec des hommes à pied. 

A la vérité, au moment où nous mettons sous presse ces premières informations, le Commandement de l’ONUCI et le régime Ouattara savent d’où vient l’attaque et ils connaissent les causes financières de cette attaque. Mais leurs stratèges militaires ont demandé que l’accusation soit jetée sur le Président GBAGBO et les Ivoiriens qui se reconnaissent en lui. 

Plus grave, l’ONUCI savait que cette attaque allait survenir car l’échec des discussions avec les mercenaires burkinabès ouvrait la voie aux règlements de compte entre alliés d’hier.

C’est en prévision de cette attaque qui se révélait imminente que dans la précipitation, l’ONG terroriste Human Rights Watch a pondu son récent rapport pour mettre en cause des libériens pro-GBAGBO qui seraient en préparation pour lancer des attaques bientôt. 

C’est donc le lieu d’appeler l’attention de l’opinion internationale sur la manipulation de l’information qui se poursuit au détriment du Président GBAGBO et de l’immense majorité des ivoiriens qui se reconnaissent dans son combat démocratique. Que cette opinion sache que l’Ouest ivoirien est entièrement sous contrôle de l’ONUCI, de la Licorne et des FRCI. Le niveau de militarisation de la zone ne laisse aucune possibilité à quelque mouvement armé non agréé d’avoir une activité agressive. Les attaques qui ont lieu sont l’œuvre des personnes dûment autorisées à se promener dans la zone avec des moyens militaires lourds. 

Pour la Révolution Permanente, la conviction est aujourd’hui établie que Human Rights Watch se comporte comme une nébuleuse terroriste dont la fonction est de manipuler l’opinion pour le compte des réseaux mafieux qui l’ont créée et qui financent son activisme terroriste. 

Nous appelons donc toute la Côte d’Ivoire et la Résistance Patriotique a dénoncer par toutes les voies de communication et par tous les moyens, le mensonge et la manipulation de l’information qui se mettent de nouveau en place pour vider les terres de l’Ouest ivoirien de sa population autochtone afin de préparer une invasion pérenne et une occupation définitive de ces terres agricoles particulièrement riches. 

Le peuple digne de Côte d’Ivoire ne doit pas accepter cette entreprise inhumaine et terroriste. JAMAIS ! 

Que Dieu protège la Côte d’Ivoire et les peuples autochtones en danger dans l’Ouest ivoirien ! 

A Très bientôt. 

Hassane Magued 
(Source Afrik 53 .com)