jeudi 19 janvier 2012

Les véritables maux qui minent l'Afrique de l'Ouest


Les véritables maux qui minent l'Afrique de l'Ouest sont le complexe et le fait d'envier les peuples voisins développés. Ces deux réalités conduisent certains (les plus pauvres) à nier leurs nationalités et à s'ingérer dans les affaires d'autrui. D'autres, pour justifier leur ingérence vont cela justifier en dénonçant la balkanisation de l'Afrique à l'époque coloniale. Pire, quand les autochtones défendent leurs intérêts, ces mêmes complexés les accusent de "xénophobie", "tribalisme", "racisme"... ou parlent de mentalité d'exclusion. J'en parle, parce que mon pays en est malheureusement victime. Cela est tellement d'actualité.

Un exemple très simple, l'attaque de la CI en 2002 a permis aux insurgés venus du Burkina et du Mali d'occuper les maisons (pour celles qui n'ont pas été décoiffées par ceux-ci) des pauvres Ivoiriens les zones ex-CNO. Le problème demeure encore et s'est aggravé avec la chute de Gbagbo en 2011. Car bon nombres de domiciles ont été séquestrés par les hommes de Ouattara. C'est aussi le cas des plantations dans certaines régions du pays. Sinon comment comprendre ? Ces faits sont contenus dans les rapports de l'Onu et étaient l'un des points de l'APO, pour lequel le Président Gbagbo se battait afin restituer aux victimes leurs biens et leurs domiciles.

Ce complexe notoire est l'un des moyens que les occidentaux ont utilisé pour fragiliser la CI afin de mieux la contrôler. Car n'oublions pas que la CI bat le record en Afrique de présence étrangère (environ 40% d'étrangers) dont 95% viennent des pays voisins le Burkina, le Mali et la Guinée. Une bonne stratégie en utilisant ces millions d'étrangers (burkinabè, maliens...) complexés et envieux bien installés dans le pays car patrons de certains secteurs d'activités économiques (le commerce, le transport...). Ces frères ont été utilisés à des fins politiques aujourd'hui. Ceux-ci ont d'ailleurs manœuvré pour ralentir l'économie durant ces 10 dernières années sous la houlette de Ouattara et du Rdr.

Pour ceux qui veulent plus de preuves, ils retrouveront ces ressortissants Burkinabè, maliens, guinéens... dans toutes les régions, les villages et campements du pays. Un pays exclusioniste peut-il être autant aimer par ses victimes ? Et pourtant, ces peuples vivaient en parfaite harmonie avec les Ivoiriens.

90% de ces ressortissants voisins sont analphabètes, malheureusement utilisés comme bétail électoral (Cf à la liste électorale de la CEI version communauté inter et Ouattara). Ils sont tous des militants du Rdr, parti de Ouattara. Tous se réclament Ivoiriens aujourd'hui. Leur ingérence dans la vie politique ivoirienne a été orchestrée par un plan occidental et le parti tribal de Ouattara depuis 1995.

Conséquence, les Ivoiriens sont devenus leurs victimes et crient vengeance. Le "boy burkinabè" de la maison, le "mécanicien malien" du quartier est devenu soldat, ou commandant, ou commissaire Frci. Le "commerçant guinéen, malien, burkinabè..." de la ville ou de la commune est devenu ministre, maire ou député de la république ivoirienne. Pourquoi s'insurge-t-on contre la réaction des Ivoiriens, qui dénoncent ces faits ? Pourquoi taxer les Ivoiriens d'exclusionistes ?

Ces frères des pays voisins, dans leur invasion militaire ont tué, massacré sans pitié des Ivoiriens et continuent les exactions. Ils tiennent les rennes du pouvoir actuel. N'OUBLIONS PAS L'ARGUMENT QU'ILS AVANÇAIENT DANS LE PASSE POUR JUSTIFIER LEURS ACTES : METTRE FIN A L'EXCLUSION OU A LA MENTALITÉ D'EXCLUSION. CET ARGUMENT S'EST ÉVAPORÉ AUJOURD'HUI.

CAR COMMENT COMPRENDRE, SUR PLUS DE 60 ETHNIES PRÉSENTES, UNE SEULE (le "dioula" issu du nord, est une langue commerciale qui existe aussi au Burkina, au Mali et en Guinée) SE DIT EXCLUE DES AUTRES ? ET CELA FAIT TANT D'ECHOS A ÉTOUFFER LES AUTRES. EN RÉALITÉ, PLUS DE 40% DES DIOULAS QUI PEUPLENT LA CI SONT BUKINABÉS, MALIENS ET GUINÉENS ET SE SONT EUX LES PLAIGNANTS. Sacré voisins !

On peut constater dans la plupart des forums, webgroups, ou sites d'actualités, qui évoquent la crise ivoirienne, que la majorité des commentaires favorables Ouattara sont écrits par ces ressortissants voisins complexés et envieux. Qui voient aujourd'hui en leur frère Ouattara, la libérateur, le "messi", la fin de leurs pauvretés mais surtout l'occasion de s'emparer des richesses ivoiriennes.

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