samedi 30 juillet 2011

Les 4 ADP - suite



Par 4 arrêts du 5 juillet 2007, la Cour d’appel de Paris a ordonné la réintégration des 4 contre ADP en disant que leurs licenciements avaient été pris en représailles à la dénonciation d’une discrimination raciste. Le 27 janvier 2009, la Cour de cassation confirmait cette jurisprudence en déboutant ADP de son pourvoi sous la férule de son PDG, M. Pierre Graff et des cadres dirigeants de cette entreprise, notamment le DRH, Monsieur De Cordoue Gonzalve. Cette dernière déconvenue judiciaire consacre cette jurisprudence au niveau suprême.

IL EST DÉSORMAIS JUDICIAIREMENT ÉTABLI QU’AÉROPORTS DE PARIS A LICENCIÉ LES 4 EN RÉACTION A LA DISCRIMINATION QUE SES SALARIÉS INVOQUAIENT

C’est certainement en raison de cette débâcle judiciaire d’une grande entreprise sur fond d’invocation de racisme qu’aucun média, n’en a plus jamais parlé, eux qui sollicités par le Comité de Soutien aux 4 (CS4) se sont copieusement tus, attestant de leur complicité avec le racisme systémique qui est la norme du management des grandes entreprises françaises.

L’histoire des 4 contre ADP montre cependant que les discriminations sont davantage le fait des élites et de la complaisance répugnante à l’égard de leurs exactions sur ce terrain, des syndicats des associations chargées de lutter contre, plutôt que des citoyens français souvent accusés à tort alors qu’ils sont plus concernés qu’on ne le croit. Thierry a bénéficié du soutien de Pascale, Didier et de l’autre Thierry, puis de la protection de Gabriel Doumesche, un syndicaliste qui a perdu son mandat au CHSCT de ce fait.

 Autres suites judiciairesLe 9.01.2008, le Juge de l’exécution du TGI de Paris a condamné ADP pour inexécution de leur réintégration.Le 16.02.2008, les Prud’hommes de Paris ont condamné ADP pour avoir manqué au droit de retrait et pour licenciement abusifLe 10.09.2008, ADP était à nouveau condamné à reclasser 2 des 4 agents en dehors du service signalétique.
Leur combat continue.

vendredi 29 juillet 2011

MICKY EST DEVENU FOU, IL DECLARE LA GUERRE AU NORD ET A LA PRESSE


Clash!

*Michel Martelly est en train de filer un mauvais coton. Ses adversaires déclarés et ennemis camouflés aussi. Sans s’en rendre compte, ils sont en train de replonger le pays dans le dix-neuvième siècle haïtien des luttes de factions minoritaires pour le contrôle du pouvoir
 
*une autre forme d’opposition, elle-même plus insidieuse, plus dangereuse et létale, plus haïtienne, donc plus astucieuse et marronne, se constitue en front du refus face à Martelly.

* Avec Martelly, Haïti semble au seuil d’une plongée imméritée dans les abysses de nos grottes historiques.

Le Matin : 29 juillet au 4 aout 2011
Michel Martelly est en train de filer un mauvais coton. Ses adversaires déclarés et ennemis camouflés aussi. Sans s’en rendre compte, ils sont en train de replonger le pays dans le dix-neuvième siècle haïtien des luttes de factions minoritaires pour le contrôle du pouvoir. On sent aussi, à l’œuvre, dans cette empoignade qui entoure la question du Premier ministre et le malaise social actuel, l’odeur suffocante des doctrines de l’exclusion de notre vingtième siècle de l’agitation de classes et coloriste. Avec Martelly, Haïti semble au seuil d’une plongée imméritée dans les abysses de nos grottes historiques. Les créatures qui peuplent ces lieux ne sont point recommandables. Nos politiciens feraient mieux de les laisser mourir de leur pourrissement.

Au pouvoir, le couple Martelly doit, certes, éviter ces bains de foule effectués dans la désinvolture populiste. On ne sait jamais. Cependant, ce qu’il faut éviter le plus, c’est un nouveau clash social. Un clash né de peurs multiples. De nos traditionnelles fractures de classes. Et alimenté par des choix politiques mal pensés.

Daly Valet

Les penchants claniques des uns et des autres et leurs orientations politicardes puériles se confirment au fil des décisions et des prises de position. La République est en très mauvaise tenue. Voire en compagnie discutable. Le Président doit, impérativement, marquer une vraie rupture dans la fausse rupture qu’il incarne jusque-là. Ses choix paniquent. Car ils paraissent s’inscrire, pour l’essentiel, dans un pattern. Un registre social qui relèverait du copinage de quartier. Il n’y a pas que Bernard Gousse qui fasse grimacer. Les six personnalités désignées par M. Martelly pour représenter l’exécutif au sein de la CIRH font l’objet de sourdes contestations. Des contestations qui n’osent s’exprimer publiquement puisque motivées par des considérations de classe et de couleur. Un intellectuel et sociologue de renom, noir mais non noiriste, apparenté à la gauche démocratique, crie, en privé, au scandale face à ces choix. C’est un vrai danger pour le pays, commente-t-il, que Martelly ne puisse voir au-delà de son petit cercle restreint d’amis. Un autre intellectuel, de grande notoriété, très enthousiaste à l’élection de Martelly durant la campagne électorale, et relevant de la droite centriste, voit dans ces désignations une volonté du pouvoir actuel « d’écarter les couches moyennes éclairées de la gestion des affaires politiques d’Haïti ». Il invoque la révolution de 1946 pour rejeter ce qu’il juge être de l’exclusion de classe et camper les élites des classes moyennes comme les gestionnaires naturels du pouvoir d’État.

Ainsi, pendant que le focus est mis sur des figures officielles hostiles à Martelly, comme le tonitruant sénateur Moise Jean- Charles, et des entités politiques reconnues comme Inite et le Groupe parlementaire GPR, une autre forme d’opposition, elle-même plus insidieuse, plus dangereuse et létale, plus haïtienne, donc plus astucieuse et marronne, se constitue en front du refus face à Martelly. Cette opposition n’aura peut-être, jamais le courage de s’assumer pour ce qu’elle est. Mais elle est là. Elle s’exprime à mots voilés. Dans des codes à décrypter. Des chuchotements. Des confidences entre cousins de la classe. De la gauche à la droite, la peur qu’inspire le clan Martelly a réactivé de vieilles solidarités tribales qui transcendent les traditionnelles polarisations partisanes de circonstance.

L’incident du dimanche 24 juillet au Cap-Haïtien, au cours duquel le cortège présidentiel a été assailli de jets de pierre, d’urines et de tessons de bouteille, est loin d’être mineur. Il traduit un mécontentement qui se radicalise et qu’expriment, dans la rage, des secteurs politiques pro-lavalas. Il s’inscrit dans un contexte de frustration quasi générale. Cette frustration traverse des segments sociaux divers et assez politisés. Les Haïtiens n’avaient jamais osé franchir, dans l’Haïti contemporaine, cette ligne de l’agression ouverte contre leur chef d’État. C’est dire qu’un ressort est cassé quelque part. Une digue est brisée. Peut-être que la fonction présidentielle, abaissée, rabaissée et avilie par le fait de ses récents titulaires, n’inspire plus respect et déférence, et qu’à cet avilissement des déséquilibrés et des enragés se proposent d’ajouter un peu de leur propre souillure. D’autres hypothèses sont à explorer, même si la thèse de la tentative d’assassinat accréditée par la présidence et mille fois colportée par le fougueux et sulfureux sénateur Edwin D. Zenny du Sud-Est, nous semble plutôt spécieuse. Le Nord est coutumier de ces insolences quand il veut se faire entendre. Bien qu’avec Martelly il y ait eu de l’escalade, Aristide et Préval, en tant que présidents, n’avaient pas toujours été bien accueillis dans la cite capoise quand ils osaient s’y aventurer en temps de mécontentement. Pour Préval, c’est même une ville maudite depuis cet épisode d’excréments humains en 1996.

Si l’on met de côté les meurtres-spectacles ayant pour objet d’obtenir un effet théâtral, comme dans l’exemple de ce détraqué qui, en 1981, tentait de tuer le président américain, Ronald Reagan, pour impressionner sa petite amie par un acte de bravoure, les meurtres de chefs d’État poursuivent, généralement, un projet politique et idéologique précis. Il ne s’agit pas d’actes gratuits. Derrière les assassinats d’Abraham Lincoln, de John Fitzgerald Kennedy, de Jean-Jacques Dessalines et de Cincinnatus Leconte, il y a eu de grands intérêts et des motivations politiques de premier ordre. Nous n’en sommes pas encore là dans l’Haïti de Martelly. Si la politique a toujours entretenu, chez nous, des liaisons dangereuses avec le meurtre, c’est le pouvoir qui, le plus souvent, tue ses adversaires et d’innocentes personnes. Pas l’inverse.

Jeren Ayitii

Conférence des donateurs à Nairobi : la conférence qui fait « pschiiitt »



Au cours des derniers jours, le gouvernement français, et en particulier le ministre de l’agriculture Bruno Le Maire, a déployé une activité diplomatique intense pour répondre à la crise alimentaire dans la corne de l’Afrique. Après un déplacement dans l’une des régions les plus touchées par la crise et la convocation d’une réunion extraordinaire de la FAO, la France annonçait depuis plusieurs jours une importante conférence des donateurs aujourd’hui à Nairobi.  Problème : cette conférence n’existe pas.
Pour Jean-Cyril Dagorn, d’Oxfam France :
« L’activité diplomatique déployée par le France ces derniers jours n’est elle qu’un écran de fumée pour cacher la faiblesse de ses engagements financiers ?  Voilà des jours que le gouvernement français repousse systématiquement toute promesse de dons supplémentaires, en mettant en avant une conférence des donateurs, censée se tenir aujourd’hui à Nairobi. Tout le monde en parle désormais. Mais aucune conférence des donateurs n’est pour l’instant planifiée, et encore moins aujourd’hui à Nairobi. Seule une réunion de routine des Nations unies est programmée. »
« De fait la France n’a pas encore mis la main à la poche pour répondre aux besoins les plus urgents : quand le gouvernement français annonce dix millions d’euros pour la crise, seule la moitié constitue en réalité un nouvel apport, cinq millions représentant des sommes déjà budgétées et affectées depuis bientôt deux mois.  Les cinq millions d’euros additionnels de la France sont particulièrement faibles comparés à ce que de nombreux autres pays ont engagé. L’Australie, dont le PIB représente un tiers de celui de la France, a déjà mis près de 10 fois plus sur la table. »
  
« Après un déplacement à Dadaab, où Bruno Le Maire à pu constater la réalité de cette crise et l’urgence de sauver des vies, la France ne peut pas se permettre de rester en retrait de l’appel financier des Nations unies. Alors même que la France est à la présidence du G20, le gouvernement doit honorer des engagements financiers à la hauteur de son poids économique et politique. »

Oxfam France rappelle que malgré son engagement diplomatique bienvenu et l’accent mis sur les réponses de long terme et le rôle du G20, les avancées sont sur ce plan également très limitées. Rien de concret n’a encore été proposé par le G20, ou même la France, en termes de soutien direct à la petite agriculture et aux éleveurs pour augmenter la production alimentaire locale.

mardi 26 juillet 2011

Attaque contre le Président : Un employé du Parlement serait détenu et son fusil M1 confisqué



Deux Sénateurs pro et anti-Martelly s’enflamment et se lancent dans une escalade politique concernant un projet d’assassinat qui serait ourdi contre Michel Martelly ; le chef de l’Etat qui a brutalement réagi à la tentative de sa sécurité rapprochée de l’évacuer dimanche au Cap-Haïtien, Publié le mardi 26 juillet 2011

Au lendemain de la grave attaque à coups de pierres et de bouteilles perpétrée contre le cortège présidentiel, 29 personnes étaient encore en garde à vue lundi au Cap-Haïtien (274 km au nord de Port-au-Prince), parmi elles un employé présumé du Parlement qui aurait été épinglé sur le théâtre des incidents en possession d’un fusil M1.


Sorti indemne de cette agression survenue dimanche dans le quartier populaire de Shada, réputé pro-Lavalas, le Président Michel Martelly a mis fin lundi à sa première visite officielle dans le nord. 


Alors que la police continuait d’interroger les suspects dans la deuxième ville du pays, le bloc des parlementaires du nord et du nord-est a mis en garde contre une "chasse aux sorcières" tout en présentant ses plus vives sympathies au chef de l’Etat.


Si la Présidence a, dans un communiqué, tenté de minimiser l’incident, en revanche, des proches de Martelly, à l’image du Sénateur du sud-est, Edwin Zenny, parlent d’un attentat qui aurait été commandité à hauteur de 600.000 dollars.Le parlementaire et son collègue du nord, Moïse Jean-Charles, farouche adversaire du nouveau dirigeant haïtien, se sont lancés dans une guerre verbale -au contenu politique et social potentiellement explosif- portée sur le terrain de la lutte des classes et de couleur ainsi que de l’opposition idéologique viscérale entre néo-duvaliéristes et Lavalas.Interrogé par Radio Kiskeya, l’ancien colonel Himmler Rébu, leader du Grand rassemblement pour l’évolution d’Haïti (GREH), a qualifié de "grave défaillance du système de sécurité présidentielle" les jets de pierre et de bouteille que le cortège de M. Martelly a essuyés au Cap-Haïtien.Pire, dit l’expert militaire, le chef de l’Etat, un ancien chanteur au caractère impétueux surnommé "Sweet Micky", s’est pratiquement donné en spectacle en résistant à ses gardes du corps qui tentaient de l’évacuer afin de le protéger contre la chute des projectiles. spp/Radio Kiskeya

Breaking News *** Guy Philippe serait à la base de l’assassinat du Député de L’INITE Dionald Polyte ?



Guy Philippe serait à la base de l’assassinat du Député de L’INITE Dionald Polyte ?

Jusqu'à présent les circonstances de la mort du député Dionald Polyte de Beaumont Pestel, fief de Guy Philipe, ne sont pas encore élucidées. Les premières réactions faisaient état d’un accident, l’un des sécurités du député l’aurait accidentellement tué. Mais, la famille du député accuse Guy Phillipe et ses hommes d’être à la base de l’assassinat de l’élu de l’INITE.

En effet,pour soutenir leur accusation,les parents du Député rappellent que Guy Philippe avait fait des menaces de mort à l’encontre du député à la suite de sa victoire lors des élections qu’il a gagné contre le candidat sortant Ronald Etienne du parti de Guy PhilippeFRN (Front pour la reconstruction nationale)

Si ces révélations se révèlent vraies, l’assassinat du député Dionald Polyte serait officiellement le premier assassinat politique commis sous le gouvernement de Michel Martelly. D’où la nécessite d’avoir une enquête sérieuse qui pourrait identifier les vrais coupables et dissiper le voile de doute qui plane sur cet allié fidèle de Michel Martelly. Il faut rappeler que les amis fidèles et complices de Guy Philippe, le gang d’Equateur, constituent l’ossature de la sécurité rapprochée de Michel Martelly. Ces anciens policiers ont été identifiés par la RNDDH soient comme des criminels soient comme des dealers de drogue. Aux dernières nouvelles certains ont été réintégrés dans la Police Nationale par Michel Martelly.


Ti Yvon

lundi 25 juillet 2011

CIRH


"Si la CIRH est renvoyée alors qu'il y a des fonds promis non décaissés, chaque bailleur peut revenir sur les promesses faites. Je ne dis pas que c'est l'unique structure qui peut exister. Mais renvoyer la CIRH nous fera perdre du temps dans des discussions avec nos partenaires internationaux pour monter une nouvelle structure."~Jean-Max Bellerive

AGRESSION CONTRE MICHEL J. MARTELLY AU CAP-HAITIEN




Des jets de pierres et des tessons de bouteille ont été lancés contre le cortège du président Martelly ce dimanche 24 Juillet à l'entrée de la ville du Cap-haïtien où il était en visite. 

Le président a marché à pied de l'aéroport au centre-ville sous les applaudissements de milliers de ses partisans, mais à l'entrée de la ville, des inconnus ont lancé des pierres en direction de son cortège.


On ignore s'il y a eu des blessés, mais le chef de l'Etat n'a pas été atteint.


La police a procédé à plusieurs arrestations dans le quartier.


Sources: RGP / CANAL + HAÏTI EN LIGNE NOUVELLES

lundi 18 juillet 2011

Mobilisation pour mettre un terme à l'imposture de dramane ouattara


Dramane Ouattara, après 18 ans de sabotage permanent est parvenu, finalement, avec l’aide de ses mentors et protecteurs français, à s’asseoir, dans les conditions qu’on sait, dans le fauteuil présidentiel ivoirien. Lui dont on sait, en plus, qu’il n’a été candidat, que grâce à des dispositions constitutionnelles visées, à titre exceptionnel, par le président Laurent Gbagbo, d’après les Accords de Pretoria. Pour parvenir à réalisation de ce rêve totalement insensé, il lui a fallu passer par 10 ans de rébellion armée financée par ses soins. C’est à la suite d’une guerre particulièrement atroce, faite de pillages uniques dans les annales de l’accession au pouvoir  en Côte d’Ivoire, que les forces françaises l’ont installé. Le 11 juillet 2011 passé a marqué les trois mois (90 jours) de cette prise du pouvoir hyper sanglante, marqués par les dérives et autres errements qui alimentent tant de chroniques quotidiennes. A cette occasion, une lettre a été rendue publique, qui aurait écrite par un « groupe » d’officiers des Forces de Défense et de Sécurité ivoiriennes (FDS). Plus que le fait qu’elle émanerait de militaires ivoiriens qui voudraient montrer qu’ils n’ont pas définitivement baissé les bras, c’est le droit à la liberté d’expression et la pertinence de certaines informations qu’elle contient qui amène, à son tour,  INFOSCOTEDIVOIRE.NET à rendre publique cette lettre. Lecture.  


11 Avril 2011-11 Juillet 2011. Voici trois mois que Monsieur Alassane OUATTARA, avec l`aide militaire de la France et des Etats Unis arrêtait de façon violente et spectaculaire le Président Laurent GBAGBO et son épouse pour les jeter dans les geôles ignobles des prisons de Korhogo et d`Odienné. Les principaux collaborateurs du Président GBAGBO, membres influents de la LMP subissaient eux aussi le même sort pour des destinations différentes : Bouna, Katiola, Abengourou, Pergola Abidjan.

Selon certaines informations, les pensionnaires de la Pergola viennent également d`être transférés en différents endroits dans le nord du pays où ils pourront subir tranquillement la torture des hommes de Ouattara à l’abri des regards d`organisations des droits de l`homme, de la presse internationale et de la soi-disant communauté internationale. En dehors des hommes politiques, les éléments des forces de défense et de sécurité n`ont pas échappé à la barbarie du tyran Ouattara. Oui nous disons bien « tyran » car Ouattara est plus qu`un dictateur. Son jeu préféré est la torture que ses hommes filment avec plaisir et délectation. Nous l`avons vu avec le traitement réservé à AFFI N`guessan et ses codétenus.

Le commissaire ROBE, anciennement commandant adjoint du CECOS a perdu toutes ses dents dans la bastonnade dont il a été l`objet dans sa cellule. Le vice-amiral VAGBA, ancien patron de la marine a été arrêté manu militari dans la clinique où il était soigné pour être embarqué le pied dans le plâtre vers la Pergola devenue, pour l`occasion, l`aile annexe de la Maca (Prison d`Abidjan).

Dans les villes et campagnes, les factions armées de Ouattara appelées de façon humoristique « frères Cissé » par les Ivoiriens, les paysans, fonctionnaires et autres jeunes sont à la merci des traumatismes quotidiens de ces zouaves incultes et en manque d`éducation. Les pillages sont quotidiens et les maisons d`honnêtes gens sont occupées par ces voyous sans foi ni loi sans que Ouattara ne s`en émeuve.

Le pire est à craindre pour les Ivoiriens avec l`intégration dans les forces régulières de 11.000 « légionnaires » de sa faction étrangère. Ainsi, on est passé des Fanci (forces armées de Côte d`Ivoire) à Frci (forces républicaines de Côte d`Ivoire). Cette appellation qui renvoie au rassemblement des républicains, rassemblement des femmes républicaines, rassemblement des jeunes républicains dénote l`utilisation dolosive du terme républicain dans le cas des forces de défense et de sécurité. Ouattara veut tout simplement légaliser la branche armée du RDR qui depuis 2002 pille, tue et annexe la partie nord de la Côte d`Ivoire avec l`aide de la France et du Burkina-Faso.

Alors que l`on pensait que monsieur Ouattara dès lors qu`il avait assouvi son rêve de diriger la Côte d`ivoire allait mettre fin à toutes les souffrances des Ivoiriens, nous nous rendons compte que malgré les nombreux conseillers civils et militaires français qui pullulent dans son palais, ce monsieur est incapable d`apporter la paix aux Ivoiriens. Oui monsieur Ouattara, vous êtes incapable d`apporter la paix aux Ivoiriens. Décapiter la Fesci n`a rien résolu à votre problème car la Fesci est un esprit et un esprit ne se dissout pas. Persécuter les militants de la LMP et les démocrates est un vain labeur car passé le moment de la terreur et de la chape de plomb que vous avez fait tomber sur le pays, les Ivoiriens, comme un seul homme, se lèveront et ce jour-là vous apprendrez à les connaitre car vous ne les connaissez pas. C’est un peuple auquel vous êtes totalement étranger.

Spolier nos parents de leurs terres pour les remettre à vos frères burkinabés ne pourra pas être possible car nous sommes prêts à mourir pour nos terres. Emprisonner les enseignants, détruire les cités universitaires et les amphithéâtres, mettre à la tête du ministère de l’Education Nationale une analphabète n’empêchera pas l’éclosion d’une intelligentsia ivoirienne qui, dans peu de temps, vous renverra dans votre pays. Pour ne pas combattre les exactions et l’insécurité, ou pour donner le temps à vos « frères Cissé » de voler, tuer, piller en toute impunité, vous aviez évoqué le problème de l’inorganisation de votre armée. Aujourd’hui, vous avez désigné vos chefs militaires.

Sans surprise, l’on constate qu’il s’agit d’une armée tribale avec un saupoudrage de quelques éléments qui ne sont pas de vos régions et qui sont tous des traitres à la patrie. J’espère que ceux-ci se souviendront un jour du sort habituellement réservé aux traitres. Ces chefs étaient présents, avec votre conseiller militaire français et Choi, et pourtant le commandant Abéhi a pu sortir tranquillement du pays suivi par de nombreux autres éléments des forces de défense et de sécurité.

Les militaires à l’extérieur sont des élites de notre armée et des professionnels. Leur nombre grandissant de plus en plus dans leurs différents lieux d’exil prouve qu’il y a un malaise dans notre armée et dans notre société. Comment, en effet, faire cohabiter dans une armée des malfrats, dozos et autres anciens prisonniers aux côtés de professionnels du métier des armes ? Et comme si cela ne suffisait pas, le véritable pouvoir, en terme de commandement, se trouve aux mains de ces voyous que vous avez armés avec l’aide de la France.

Dans ces conditions point n’est besoin d’être devins pour savoir que l’exil des militaires va se poursuivre car pour leur honneur et leur dignité, ils n’accepteront jamais d’être sous les ordres de flibustiers. Certains ne supportent déjà plus les queues qu’on leur impose pour toucher leurs soldes, encadrés par les FRCI. Ils ont commencé à quitter les casernes. Et là où l’on attendait des gestes d’apaisement de la part de Ouattara et son « gouvernement » dans le cadre de la réconciliation prônée par lui, ce sont plutôt des menaces d’emprisonnement, des mandats d’arrêts etc. A force de pousser le bouchon un peu trop loin, ce qui doit arriver … arrivera.

C’est pourquoi nous demandons aux Ivoiriens de tenir bon, de vaincre leur peur car Ouattara n’a pas gagné la guerre. C’est la France qui nous a battus en déployant des moyens hors normes. Cette chance il ne l’aura plus une seconde fois. La lutte doit reprendre. La Tunisie et l’Egypte nous ont donné l’exemple. Ouattara doit partir afin que notre pays nous revienne. Les terres de nos ancêtres ne doivent pas revenir à ces mercenaires à la solde de Ouattara.

Organisez-vous, en ville comme dans nos campagnes, car ce pouvoir est moribond et soyez sûrs que lorsque la trompette sonnera, vos troupes seront à vos côtés pour faire partir l’imposteur. Soyez fermes et forts car quand l’ennemi développe des forces, vous devez redoubler d’effort.

Oubliez les traitres et priez pour ceux qui ont décidé de vivre dans la dignité et l’honneur, malgré les difficultés qu’ils endurent à l’étranger pour certains et à l’intérieur pour d’autres. Oui nous vaincrons ! « Vinceremos » disaient les Argentins, HAUT LES CŒURS, nous vaincrons !

Fait à Abidjan le 11 juillet 2011

Pour la dignité et l’honneur des Forces de Défense et de Sécurité,

Un groupe d’officiers des Forces Armées Nationales de Côte d’Ivoire

samedi 16 juillet 2011

Politique : Une guerre civile plane sur Haïti


Si la tendance se maintient, le bras de fer entre l'éxécutif et le parlement pourrait engendrer une guerre civile en Haïti. M. Martelly pense qu'il peut dissoudre le parlement et diriger le pays par décret. Ce qui est impossible avec la présence de Jean Bertrand Aristide sur la scène politique.

Le chef d'état haïtien a déclaré hier dans la ville des Cayes : « Il faut en finir avec le "dilatoire", a lancé à Jacmel le chef de l’Etat parti en croisade contre la volonté proclamée du "groupe des 16" de faire tomber son Premier ministre désigné, radio kiskeya ».

M. Martelly ne se rend pas compte qu'il représente 16% de l'électorat haïtien (717 000/4500 000) et que 84% de la population ne l'ont pas voté. Ce que vous devez savoir, c'est que le président et le parlement détiennent tous deux la souvéraineté du pays. La politique c'est la science du compromis et de la négociation. Quand un parti ne détient pas la majorité au parlement, il doit négocier. Si le nouveau locataire du palais national ne revise pas ses stratégies, son amateurisme politique plongera le pays dans chaos sans précédent.

Yvener Millien

vendredi 15 juillet 2011

Le collectif pour la justice sur l’assassinat d’IB en Côte d’Ivoire (CJA-IB



Ce vendredi 15 juillet plusieurs victimes dont les ayants-droit d’Ibrahima Coulibaly ont saisi la Cour Pénale Internationale de la Haye. Cette dernière a compétence pour poursuivre tous les crimes de guerre et crimes contre l‘humanité susceptibles d’avoir été commis durant la période poste électorale en Côte d’Ivoire. De nombreux éléments de preuves et de témoignages ont été transmis à la cour de La Haye. Ces informations révèlent des infractions pour lesquelles la CPI ce doit d’agir. C’est notamment le cas pour les exactions commisses dans le quartier de Abobo fin avril 2011.
Pour notre part le collectif pour la justice sur l’assassinat d’IB en Côte d’Ivoire (CJA-IB) mettra tout en œuvre pour que cette procédure judiciaire soit ouverte.





PAR AIR, TERRE ET MER : BRISONS LE BLOCUS DE GAZA !

Les gouvernements européens concourent à la politique colonisatrice et criminelle du gouvernement israélien, comme l’ont démontré les blocages de la Flottille pour Gaza en Grèce ou les arrestations de militantEs dans les aéroports européens.
La défense inconditionnelle d’Israël par le gouvernement français s’exprime ouvertement depuis plusieurs mois. À la fin de l’année 2008, en acceptant l’élargissement des accords commerciaux entre l’Union européenne (UE) et Israël, il donnait de fait le feu vert à l’attaque meurtrière contre Gaza, qui se solda par plus de 1 400 morts, la destruction de centaines d’habitations. Cette agression militaire fut dénoncée comme un crime de guerre voire un crime contre l’humanité par le rapport Goldstone adopté par l’ONU.

Devant l’ampleur et le dynamisme de la campagne Boycott, désinvestissement, sanctions (BDS) contre Israël, mené par un large réseau d’habitants et d’associations en France, le gouvernement Sarkozy-Fillon tente de criminaliser le mouvement en renvoyant devant les tribunaux des dizaines de militantes et militants. Celles et ceux qui luttent contre les crimes israéliens sont traitéEs comme des criminelLEs. Par deux fois les tribunaux les ont relaxéEs, prouvant s’il en était besoin que les déclarations et attaques gouvernementales ne reposent que sur une orientation politique de soutien à Israël, les juges ayant contredit leurs allégations juridiques.

Face au blocus de Gaza, aucune initiative gouvernementale concrète, seulement des paroles vaines récitées au vent et au moulin à prière : demande de la levée du blocus de Gaza, mais déclarations incessantes renvoyant dos à dos la victime et le criminel, sans jamais sanctionner celui-ci.

Lorsque la société civile décide d’agir pour mettre fin à la souffrance du peuple de Gaza, pour rompre ce blocus illégal, moralement, politiquement et humainement, et mène une large campagne populaire « un Bateau français pour Gaza », mobilisant des milliers d’habitants à travers plus de 1 500 initiatives, le quai d’Orsay se déchaîne. 

Les déclarations d’Alain Juppé sont menaçantes, en lieu et place d’enjoindre Israël de ne pas commettre de violence vis-à-vis des militantEs, il décourage les participants d’embarquer, refusant cet acte de solidarité, mais reconnaissant de facto la barbarie des soldats israéliens (neuf morts lors de la première flottille) puisque lui-même reconnaît le danger physique pour les passagers.

À l’heure où ces lignes sont écrites, la flottille vit toujours, celles et ceux qui sont sur le bateau, à terre et sont partie intégrante de cette initiative, sont déterminéEs à poursuivre et réussir l’arrivée du Dignité Al Karama au port de Gaza.
Depuis Oslo, pour aller en Cisjordanie, il y a deux solutions : mentir en disant que l’on se rend en Israël, préparer un faux argumentaire à présenter aux douaniers israéliens en faisant bien attention qu’il n’y ait pas de faille, ou bien construire avec des collectivités locales ou de grandes ONG une mission « humanitaire ». C’est cette réalité insupportable que les participants ont dénoncé avec l’initiative Bienvenue la Palestine. Cette fois les militantEs avaient décidé de déclarer qu’ils se rendaient en Palestine.
Sur injonction de l’occupant israélien, les compagnies aériennes européennes ont refusé la montée dans les avions aux participants de cette initiative qui voulaient se rendre en Cisjordanie via le passage obligé israélien, puisqu’Israël contrôle les voies d’accès à la Cisjordanie, tel que l’aéroport Ben-Gourion de Tel Aviv. Non ce n’est pas de la fiction ! Israël ordonne aux compagnies aériennes européennes, celles-ci s’exécutent.

Face à la colère lors du sit-in à Roissy et de la manifestation spontanée à Paris, la flicaille française, sur ordre de Guéant, a gazé, matraqué, embarqué, tant à l’aéroport Charles-de-Gaulle que dans la rue, nos camarades solidaires du peuple palestinien.

Un peu plus de 100 participants ont pu passer à travers les mailles du filet tendu en France et en Europe, mais une fois arrivés à Tel Aviv, ils ont été maltraités par les soldats et conduits en prison. Aucune condamnation, aucun communiqué du Quai d’Orsay, aucun rappel de la liberté de circulation des êtres humains, silence complice du ministère des Affaires étrangères. On peut imaginer les félicitations réciproques entre les officiers français et israéliens lors de leur rencontres ainsi qu’entre le gouvernement français et israélien qui se glorifient des accords sécuritaires passés. Gaza est sous blocus, l’ouverture de Rafah (avec l’Égypte) ne concerne pas les étrangers, sauf cas très exceptionnel et particulier. La droite française, collaboratrice d’Israël, peut compter sur le silence du PS pour toujours absoudre l’État criminel.
La solidarité pour la justice et l’autodétermination du peuple palestinien est bien de la responsabilité des peuples. Des initiatives comme Bienvenue la Palestine et la Flottille de la liberté continueront et se répèteront, car leur violence d’État ne nous fera pas renoncer.
Plus que jamais, la campagne BDS constitue un axe central d’action pour le mouvement de solidarité. Boycott des produits israéliens, boycott de toutes les institutions qu’elles soient culturelles, sportives ou universitaires, boycott par les collectivités territoriales de toutes les entreprises qui coopèrent avec Israël.
C’est la tâche à laquelle le NPA s’emploiera dans la plus grande unité des organisations et des habitants en France.
Marc Prunier, 11 juillet 2011

jeudi 14 juillet 2011

Obama incapable d’enrayer le chômage épidémique des noirs


Jeudi dernier, les membres du Congressional Black Caucus ont publiquement accusé l'administration Obama de ne pas avoir réussi à s’attaquer de manière adéquate à la véritable épidémie du chômage qui touche les Africains Américains.
                   
"Pouvez-vous imaginer une situation où n'importe quel autre groupe de travailleurs, si 34% des femmes blanches étaient à la recherche d’un emploi et ne pouvaient pas en trouver?", a demandé le Représentant Emanuel Cleaver, un démocrate du Missouri qui préside le caucus. "Vous verriez des audiences au Congrès et des réunions communautaires. Il y aurait des rassemblements et des marches de protestation. D’aucune manière on ne laisserait cela inchangé."

Au mois de mai, le taux de chômage des Noirs était de 16,2% comparativement à 9,1% pour l’ensemble des chômeurs et 8% pour les travailleurs blancs. Selon CBS News, à Milwaukee, au Wisconsin, les hommes noirs sans emploi atteignent un taux ahurissant de 34%.

L'administration Obama a mis l'accent sur les initiatives globales visant à réduire le chômage général, tout en refusant de s’occuper des taux élevés chez les groupes minoritaires. L'administration a déclenché un ensemble de mesures de dépenses d’un montant de 800 milliards de $ visant à stimuler la croissance économique, tout en étendant les prestations de chômage et en augmentant le financement des centres de santé communautaires. Obama déclarait que ces programmes vont également surement aider les Américains noirs et latinos durement touchés par la récession lors d'une conférence de presse de la Maison Blanche en avril dernier.

Le débat sur la capacité d'une stratégie universelle de création d'emplois pour répondre au chômage persistant et disproportionné des Africains-Américains a occupé une partie importante du rassemblement de jeudi. Ce fut également le cas des préoccupations relatives à la faisabilité politique de toute sorte d'effort visant à cibler le chômage noir, l'appétit du public pour les programmes proches des actions affirmatives ou les suppositions fréquentes expliquant les raisons pour lesquelles tant de noirs sont sans emploi. Les Noirs américains représentent environ 12% de la population du pays, mais environ 20% des chômeurs.

"C'est une crise américaine qui exige une réponse américaine aux plus hauts échelons de notre gouvernement", a indiqué Michael Eric Dyson, un écrivain et professeur à l'Université de Georgetown, un habituel commentateur social et politique sur les programmes de radio et de télévision s’adressant au public noir. "Et cela inclut la Maison Blanche."

En Mars, le conseiller économique en chef de la Maison Blanche, Austan Goolsbee a déclaré à The Huffington Post qu'il semblait presque impossible que la Maison Blanche soit en mesure de se battre pour faire approuver quelque dépense supplémentaire que ce soit- y compris les dépenses pour créer des emplois – par le Congrès.

Goolsbee a annoncé en Juin qu'il quittera la Maison Blanche et retournera à un poste d'enseignant à l'Université de Chicago. Certains économistes ont spéculé que Goolsbee a été frustré par le fait que toutes les dépenses - même les dépenses qui pourraient créer des emplois – ont été mis en suspens.

Au rassemblement de jeudi, Dyson et le révérend Jessee Jackson ont indiqué qu'il était temps pour les membres du Congrès et pour les électeurs Africains Américains de lancer des appels à l'action politique plus spécifiques au Congrès et à la Maison Blanche. Se préoccuper d’offenser ou de mettre Obama en péril politiquement parlant ne constituent pas une raison suffisante pour rester publiquement silencieux au sujet de la crise de l'emploi que vivent les noirs, a indiqué Dyson.

"Comme les homosexuels, les latinos et les autres américains l’ont fait, nous devons tirer profit de notre pouvoir politique et nos voix pour que cela se fasse," a déclaré Dyson.
Le Congressional Black Caucus a également annoncé jeudi dernier qu’il envisage de lancer une tournée dans plusieurs États pour l’emploi. Elle débutera le 8 août à Cleveland, où le caucus sera l'hôte d'une série de salons de l'emploi et d’assemblées publiques pour les chômeurs.

Traduit de l'Anglais par Guy Everard Mbarga 


mercredi 13 juillet 2011

STANLEY LUCAS et SAUVEUR PIERRE ETIENNE menacent de mettre le pays à "FEU" et à "SANG" si Bernard Gousse n'est pas ratifié!



"Nous en appelons à la Justice Haïtienne d'assumer ses responsabilités. Sinon les responsables judiciaires auront des comptes à rendre à la nation."


Appel à la violence par Stanley Lucas et Sauveur Pierre pour faire pression sur le Parlement

Sauveur Pierre ancien lavalasse de L’OPL et Stanley Lucas fasciste, putschiste internationalement connu dans une alliance à l’haïtienne ont lancé des appels à Martelly pour qu’il invite le peuple à faire pression sur le parlement et les parlementaires en particulier.

Sauveur Pierre plus que tout autre sait qu’un appel au peuple dans ces circonstances est un appel a la violence comme ce fut le cas quand Jean Bertrand Aristide avait encouragé ses partisans a agressé les parlementaires au début de son premier mandat. On se rappelle que des parlementaires ont été physiquement attaqués et plus tard Aristide a été éjecté du pouvoir par un coup d’état militaire sanglant qui avait fait des milliers de victimes innocentes.

Comment quelqu’un qui reçoit de l’argent des organisations politiques aux états unis comme Stanley Lucas peut se permettre de faire appel à la rue, dans une démocratie représentative, pour résoudre un problème strictement politique dans un Etat soi disant souverain. Les organisations qui financent Stanley doivent être mises au courant de la dérive vers la violence de Stanley Lucas.

Cet appel à la violence montre clairement que Martelly est de plus en plus affaibli sur la scène politique car il est incapable d’imposer sa vision et son autoritarisme à l’ensemble de la société.

Soulignons que ces appels à la violence sont encouragés par la radio au solde de Michel Martelly Radio Signal FM. Pour plus de détails Veuillez consulter l’émission de Samedi dernier de Signal FM.

Ti Yvon

mardi 12 juillet 2011

Côte d'Ivoire : 3 mois déjà ! Non à la France coloniale ! Armée française go home ! Oui à la souveraineté de la Cote d'ivoire et de toute l'Afrique !

A.R.M.A.D.A 
Agir pour les Réparations Maintenant pour les Africains et Descendants d'Africains



Après une résistance héroïque de l'armée régulière ivoiriennele Président Laurent Gbagbo a été arrêté lundi 11 avril 2011 à sa Résidence de Cocody, par les forces spéciales françaises dites "Licorne". Une trentaine de chars français lourdement armés appuyés depuis 24 heures par au moins 6 hélicoptères français PUMA ont participé au siège du palais présidentiel. C’est un miracle qu’il soit encore vivant, car l’objectif visé était son assassinat. L’arrestation du Président Gbagbo a été l'affaire des forces françaises LICORNE sur ordre personnel de Nicolas Sarkozy, l'homme qui veut voir ses adversaires "pendus à un croc de boucher"....Du matériel spécial, spécialement convoyé de France durant le weekend, a été utilisé afin de perforer son bunker. Le Président Laurent Gbagbo, en digne combattant de la liberté, a lutté jusqu'au bout contre la coalition coloniale notamment la France, l’UE, les USA, l’UA, l’ONU mais in fine afin d'éviter un bain de sang a accepté de se rendre à la force Licorne...

La crise ivoirienne est en fait "une crise de type colonial" impliquant tout le continent africain en prise avec la volonté occidentale de faire perdurer sa domination établie après le partage de 1885 fait à Berlin entre les puissances coloniales de la Blanchitude (l'occident colonial suprématiste) alors toute puissante !

Laisser passer l'ingérence étrangère de la France même drapée dans les oripeaux de l'ONU et d'un prétexte humanitaire voudrait dire que les africains et les descendants d'africains partout dans le monde ainsi que ceux et celles qui se disent anti-impérialistes parmi les européens n'auraient rien retenu des leçons du passé colonial occidental du 15e au 21e siècle !

L'unicité de la pensée des sociétés européennes sur leur rapport au colonialisme se traduit par un matraquage idéologique dévastateur de l'état sarkozyste et de toute la société civile française "maqués" derrière la défense des intérêts géo-politiques, économiques et financiers de la françafrique en particulier et de l'occident colonial en général.

Ce matraquage se déroule de deux manières :
1) l'occultation qui prend la forme :
a) d'un silence total ou presque sur les véritables enjeux ainsi que l'inégalité dans le traitement des partisans d'une pleine souveraineté de la Cote d'Ivoire
b) d'un discours de banalisation des enjeux entre deux hommes qui se battraient chacun pour le pouvoir et en les renvoyant dos à dos pour les massacres de civils
c) d'une complicité de certains milieux se disant anti-impérialistes dès lors qu'il ne s'agit pas de l'impérialisme français...

2) le matraquage médiatique du mensonge de type occidental colonial que l'on retrouve dans toutes les crises et guerres d'indépendance de ces dernières décennies dans les pays du Sud depuis la fin de la 2e guerre mondiale.

Si la grande masse des gens n'est pas responsable, ni complice de ce qu'on lui cache, il n'en n'est pas de même lorsqu'il s'agit des élites. Ces élites employées pour alimenter « la machine à mentir et à conditionner » devront tôt ou tard rendre des comptes en même temps que les responsables politiques criminels qui ont entraînés la France dans cette grave violation du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes !

Nous ne pouvons plus nous permettre d'attendre 50 ou 60 ans pour reconnaître que l'on nous avait menti sur Um Nyobé, Patrice Lumumba, Nelson Mandela, ou plus proche de nous Ghislaine Joachim Arnaud ou même certains d'entre nous que le système avait présentés comme des gens "avec le couteau entre les dents", violents, méchants, avec lesquels il était impossible de vivre ensemble...Recette appliquée aujourd'hui à Laurent Gbagbo que l'Occident et ses larbins comme Ouattara accusent de leurs propres crimes en instruisant déjà leur TPI dont ils ne sont même pas signataires (USA...) et qu'ils se sont bien gardés d'appliquer à leurs crimes au Japon, en Palestine, au Cameroun, en Afrique du Sud, au Vietnam, au Congo, en Algérie, en Guadeloupe, en Irak, en Afghanistan...

Peu de gens se rendent compte du caractère inacceptable et inadmissible d'une France faisant la guerre à un pays, qui ne lui a rien fait, situé à des milliers de kms de chez elle ! Qui plus est sur un conflit interne à la Côte d’Ivoire à la suite d'une consultation électorale ! Une guerre conduite avec l'argent du contribuable français tandis que celui-ci est ponctionné par les hausses de prix alimentaires, des carburants, du gaz, de l'électricité, des loyers, le tout dans un contexte d'inégalités sociales aggravées et d'abus monstres des classes aisées proches du pouvoir en particulier et de la classe politique en général...

Pourquoi la France n'intervient pas en Belgique en prenant position entre flamands et walons selon qu'ils se revendiquent ou pas francophones. Idem pour le Canada entre anglophones et francophones ?

Et le scandale en Palestine provoqué par la violation permanente des droits humains par l'état d'Israël ? Enfin concernant un scandale politique, économique, social, ethnique, religieux et humanitaire qui dure depuis 60 ans et au cours duquel des millions de palestiniens sont morts et ont été déporté à l'extérieur de la Palestine, pourquoi la France n'est pas intervenue et l'ONU avec, dont aucune des résolutions n'ont été respectées par l'Etat d'Israël ?

Le dialogue est indispensable lorsque l'on n'est pas d'accord sur ce conflit emblématique des enjeux posés à l'Afrique à condition que soient pris en compte tous les paramètres pour l'Afrique et les Afros-descendants de la même manière qu'ils sont pris en compte lorsqu'il s'agit d'autres continents, d'autres civilisations, religions, philosophie ou peuples...

L'Afrique, les africains et les afros-descendants sont le seul groupe humain traité avec autant de mépris et chosifié à tous les niveaux de la société occidentale. La genèse de l'affaire Guerlain commencée le 15 octobre 2010 devrait pourtant nous le rappeler amèrement...

Si la Côte d'ivoire n'était pas un pays dans un continent dont le sous-sol et le sol regorgent de richesses la France commettrait-elle cette occupation et cette guerre engendrant une série de crimes contre l'humanité dont elle cherche à faire porter la responsabilité à ceux qui résistent et sont chez eux ?

Le TPI (Tribunal Pénal International)
Le TPI dont on menace Laurent Gbagbo ? Encore une plaisanterie sinistre de l'Occident colonial destinée à faire oublier ses principales responsabilités dans les crimes et génocides qu'il pratique sans arrêt depuis 1492 à nos jours du 21e siècle ! Et surtout « les crimes du boucher Ouattara », l'imposteur, ami de Sarkozy et de l'ancien directeur du FMI, DSK, Ouattara, l'organisateur des massacres faisant plusieurs milliers de morts dont 5000 civils...et ça continue...

1) Quand ce tribunal se réunira t-il pour juger les puissances occidentales qui ont pratiqué le Méga-Crime contre l'humanité perpétré contre l'Afrique, les africains et les déportés africains durant 5 siècles ?

2) Quand ce tribunal se réunira t-il pour juger les crimes contemporains des USA, de l'Angleterre, de la Belgique et de la France : les bombes atomiques à Nagasaki et Hiroshima; le bombardement de Sétif (40000 morts), séries de crimes et de génocides au Cameroun qui ont accompagnés la destruction des hommes et femmes de l'UPC par le Colonel Messmer (10 millions de morts sur plus d'une décennie), l'élimination du 1er ministre Patrice Lumumba dans un bain d'acide ainsi que le génocide jusqu'à nos jours du peuple congolais (7 millions de morts); des millions de morts au Vietnam et un pays pollué par le napalm pour des décennies, plus de 100 morts en mai 1967 en Guadeloupe au cours d'une manifestation d'ouvriers du bâtiment pour 2frs d'augmentation...19 morts kanaks en Nouvelle Calédonie dans la grotte d'Ouvéa en 1988 signé Mitterrand/Chirac, gauche et droite ensemble comme aujourd'hui en Cote d'Ivoire ?

La Résistance là-bas et ici !
Et ce sont ces donneurs de leçons de droits de l'homme, manifestement "droits de l'homme blanc", assurément "des barbares qui s'éclairent à l'électricité nucléaire " qui prétendent juger dans leur "TPI Colonial" ceux et celles qui comme Laurent Gbagbo osent dire non à l'Occident Impérial et défendent la souveraineté de la Côte d'Ivoire !

Nous appelons tous les habitants de ce pays, de toutes couleurs, qu'ils soient français, d'origine ivoirienne ou étrangers à se mobiliser contre le retour du "bon vieux temps des colonies" qui permet sous des prétextes humanitaires de bombarder tout un pays en créant la mort et la misère pour toutes les composantes de sa population.

La France doit se retirer immédiatement de la Côte d'Ivoire et y supprimer toutes les bases qu'elle possède. La Cote d'Ivoire doit redevenir souveraine du nord au sud et de l'est à l'ouest. Laurent Gbagbo doit être immédiatement libéré et les ivoiriens doivent régler leurs problèmes eux-mêmes sans ingérence étrangère de l'occident qu'elle soit ou non masquée derrière l'ONU, la Licorne-Françafrique et le FMI...


Sarkozy et ses complices de gauche et de droite dehors !
Assez d'ingérences coloniales en Afrique !
Occupez vous de la France et des français qui en ont bien besoin !
Françafrique c'est fini ! La lutte continue là-bas et ici !

Paris 11 juillet 2011