jeudi 20 janvier 2011

La reprise économique de la Suède est en bonne voie mais le chômage de longue durée reste un défi majeur

OCDE – Paris, le 20 janvier 2011

Economie : la reprise économique de la Suède est en bonne voie mais le chômage de longue durée reste un défi majeur

Au sortir de la récession, la reprise de l'économie suédoise devrait se poursuivre à un rythme rapide car le niveau généralement élevé de l'épargne, la faiblesse des taux d'intérêt et l'amélioration du marché du travail encouragent les consommateurs à accroître leurs dépenses, selon la dernière Étude économique de l'OCDE consacrée à la Suède.
L'investissement devrait se développer grâce à la croissance des exportations tandis que la hausse des prix à la consommation devrait rester limitée dans la mesure où les tensions salariales demeurent modérées. Toutefois, la Suède, économie de marché de petite taille, reste très expoées aux conditions des marchés extérieurs.
La faiblesse relative de la dette publique suédoise et son excédent budgétaire notable ont aidé les autorités à affronter la crise sans accumuler de problèmes de long terme pour les finances publiques, selon l’étude. Les mesures de relance et les aides apportées au système financier vont devoir maintenant être révisées  à la baisse à l'heure où la reprise économique s'installe.

Lors de la présentation de l’étude à Stockholm, le Secrétaire général de l'OCDE, Angel Gurría, a déclaré : « la crise bancaire suédoise des années 1990 a suscité des réformes de grande ampleur. Le pays est donc  entré dans la crise récente en pouvant compter sur de puissantes institutions économiques et de très bonnes structures de base. L'enjeu consiste désormais à améliorer davantage encore ces paramètres fondamentaux pour renforcer la résilience du pays face à des récessiosn exterieures et pour permettre au pays de connaître une croissance économique durable ».
Selon cette étude, pour contribuer à renforcer la résilience de l'économie suédoise il convient de préserver la solidité du dispositif budgétaire, d'encourager l'activité de la main-d’œuvre et d'améliorer l'efficience des dépenses publiques.
Alors que le chômage est en baisse, il est essentiel d’éviter l'installation d'un chômage massif de long-terme.
L’étude recommande d’accroître la flexibilité du marché du travail et d’inciter davantage les chômeurs à accepter un emploi. Elle préconise également une réorientation progressive de l'action des pouvoirs publics consistant à aider les chômeurs dans leur formation et leur recherche d'emploi plutôt que les mesures actuelles consistant à subventionner des emplois.
La Suède contribue à la richesse mondiale à travers ses actions ambitieuses en faveur de la lutte contre les émissions des gaz à effet de serre. Ces objectifs pourraient néanmoins être atteints à moindres coûts, selon l’étude.
Davantage d'éléments sur l'étude économique sur la Suède sont disponibles ici. Les journalistes souhaitant obtenir un exemplaire de l'étude ou obtenir plus de précisions doivent prendre contact avec la Division des relations avec les médias de l’OCDE.

vendredi 14 janvier 2011

LOPPSI 2 : ils soldent nos libertés !

Le projet de « loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure » (dite « LOPPSI 2 ») s’inscrit dans un contexte d’inégalités et de régressions sociales majeures. Fourre-tout législatif, sécuritaire et illisible, ce texte annonce un nouveau modèle de société. Populations pauvres et précarisées, jeunes, militants ou internautes sont spécialement visés, mais toute la population est concernée car  ce projet marque un recul général des libertés individuelles. 
 
Répression des populations ciblées : 
Expulsion en 48h et sans  contrôle du juge de tous occupants d’habitats hors norme (tente, cabane, caravane, yourte, mobile home, maison auto construites, bidonville, bus ou camion aménagé  …) sur terrain public ou privé, et destruction de leur habitat ; Contrôle accru sur les prestations sociales et obligation pour les travailleurs sociaux de faire de la délation ; vente à la sauvette et vente de métaux sont pénalisées ; expulsion immédiate des transports en commun … 
Face aux difficultés sociales d’un nombre croissant de familles,  un « couvre-feu » pour les mineurs de 13 ans,  une extension du « contrat de responsabilité parentale », un renforcement du contrôle administratif des mineurs délinquants et une procédure de comparution immédiate devant le tribunal pour enfants sont  prévus… 

Fichage et vidéo surveillance généralisés :  
Les fichiers de police et de gendarmerie actuels, truffés d’erreurs, incontrôlables et, de fait, incontrôlés sont reconduits, étendus et interconnectés. Les personnes innocentées resteront fichées.
La LOPPSI 2 systématise l’espionnage de l’espace public : toutes les entreprises privées pourront installer des caméras aux abords de leurs établissements et les préfets le long des manifs ; la police pourra avoir accès en direct aux images captées par les caméras dans les hall et parties communes d’immeubles ; les images de vidéosurveillance publique pourront être exploitées par des entreprises privées agréées par le Préfet ; dans certains cas, des logiciels de reconnaissance faciale automatique seront utilisés pour identifier les sujets... 
 
Durcissement du droit pénal : 
Confiscation automatique du véhicule ; peines-planchers de six mois à deux ans d’emprisonnement dès la 1ère infraction en cas de violence ; bracelet électronique sur décision administrative pour les sans-papiers ; pénalisation des chahuts lors de la réunion des instances électives ; nouvelles périodes de sûreté de 30 ans ; dispositions visant à augmenter le nombre de « doubles peines »...
 
Pouvoirs policiers accrus :  
Filtrage et censure de sites internet ; renforcement des pouvoirs de la police municipale; instauration d’un vague « Conseil national des activités privées de sécurité » qui entérine et annonce la privatisation croissante de la sécurité ; création d’une milice supplétive, dites « réserve civile », de 200 000 gendarmes et policiers à la retraite, et étudiants, rémunérés... 
 
La LOPPSI 2 est la 11e loi exclusivement répressive depuis 2002. Elle vient s’ajouter à l’insécurité sociale qui s’étend à chaque remise en cause des droits sociaux pour tous.  
 
Cette loi nous prépare une société du contrôle, fondée sur la tension et la stigmatisation. Elle concrétise le fantasme de l’ennemi intérieur et assimile tout acte de contestation à une atteinte de l’Etat. Elle affaiblit la prévention et les garanties judiciaires. Examinée au Sénat à la mi-janvier, elle pourrait entrer en application au printemps 2011.
 

Cette loi menace nos libertés et aggrave l’injustice sociale, elle doit être retirée ou abrogée !

Mobilisons nous partout : 
Si tu ne t’occupes pas de la LOPPSI 2, elle s’occupera de toi !
MANIFESTATIONS le 15 janvier – à Paris 14h30 à ODÉON



1er Signataires : Advocacy, AFVS, AITEC, Bagagerue, CDSL, Col. anti LOPPSI Toulouse, Col. Soupe ref Diois, DAL, Fédération des Arts de la rue, FSU, HALEM, Intersquat Paris, Jeudi noir, Ligue des droits de l’Homme (LDH), Libre Accès, MRAP, Mouv. Objecteurs de croissance,  Nomades et citoyens en Mouvement, Privacy, RéSEL, RESF, SNPES-PJJ/FSU, SNUClias/FSU, SNEPAP FSU, SUD santé sociaux, SUD éducation, Syndicat des Avocats de France, Syndicat de la Magistrature, Union Syndicale Solidaire, USP, Vie et Habitat choisi … 
Ainsi que : Alternatifs, Europe Écologie les Verts, NPA, MJS, Parti de Gauche , PCF, PCOF …

lundi 10 janvier 2011

Sarkozy en Guadeloupe. Le LKP déclare :« Quand on ment, il n’y a pas de confiance »

"Dimanche 9 Janvier, jour de carnaval, Nicolas Sarkozy présente ses vœux aux colonies depuis la Guadeloupe. Le pays est sous haute surveillance militaire, les lieux sont aseptisés ; les invités sont triés sur le volet ; aucune fausse note ne doit venir ternir ce triomphe. Même les drapeaux des « mouvman kiltirèl – mas a po » (associations qui défendent la culture et l’identité guadeloupéennes) sont arrachés par la police. La veille, un salarié vêtu d’un tee-shirt portant le logo de l’UGTG (Union Générale des Travailleurs de Guadeloupe) a même été refoulé de l’aéroport. Un autre arborant un tee-shirt à l’effigie du Che a connu le même sort pour « port de tee-shirt non républicain » sans doute. Nicolas Sarkozy déclarait lors des vœux aux forces vives qu’il respectait les syndicalistes et leurs convictions. C’est peut être le cas en France mais visiblement pas dans les colonies.

L’association des cuisinières est réquisitionnée, comme à l’accoutumée, pour donner l’illusion d’un accueil populaire.

Tout doit être propre pour masquer la réalité d’une Guadeloupe gangrénée par la misère et le chômage, la corruption, « l’aplaventrisme », la médiocrité et la lâcheté mais cacher surtout la lutte d’un Peuple, jour après jour contre le mépris, le racisme et l’exploitation. Tout va bien Mme la Marquise, mais la réalité est là et bien là.

En décembre 2008, les Travailleurs et le Peuple de Guadeloupe se soulevaient contre l’injustice, le mépris et la misère pour exiger l’instauration de nouveaux rapports sociaux, pour une société plus juste et plus équitable débarrassée de la pwofitasyon.

Devant une salle acquise à sa cause, nourrie par des salves d’applaudissement savamment organisées, il n’aura jamais prononcé de vœux mais un discours de propagande politique. Il réclama même la marseillaise à la fin son intervention. Nous aurons tous compris que la visite de Nicolas Sarkozy en Guadeloupe (accompagné de Jean-françois Copé, patron de l’UMP) visait principalement cinq objectifs :

- Tenter une nouvelle fois d’imposer politiquement Mme Marie Luce Penchard qui a échoué dans toutes ses tentatives électorales ;

- Tenter de réconforter une classe politique locale aux abois, totalement discréditée aux yeux des Guadeloupéens tout en mettant en exergue leur bêtise et leur irresponsabilité dans la gestion quotidienne du pays sous, là encore, des salves d’applaudissement - à ne rien y comprendre.

- Tenter de procurer une nouvelle virginité à la droite guadeloupéenne décimée et espérer un apport de voix pour l’élection présidentielle de 2012 ;

- Réaffirmer que la Guadeloupe est une colonie française et qu’elle le restera tant qu’il sera président et par la même, renforcer la mainmise de l’état colonial sur le Peuple de Guadeloupe y compris les élus ;

- Menacer, une fois de plus, cette « minorité » (100 000 personnes dans les rues) de Travailleurs, le valeureux Peuple de Guadeloupe, toutes celles et tous ceux qui luttent contre la pwofitasyon, qui luttent pour le respect et la dignité jantiman (contrairement à ce qui se passe en France) et allant jusqu’à demander aux Guadeloupéens de réussir enfin à « digérer leur histoire ».

Incapable de régler les problèmes de la France, Nicolas Sarkozy aura vainement tenté de nous faire croire qu’il était là pour nous aider à régler les nôtres ; alors que la politique menée en Guadeloupe par l’état français est la principale source de tous nos maux.

La Guadeloupe demeure donc une colonie de la France, territoire qui lui assure, avec ses autres possessions de par le monde, sa puissance économique, son rayonnement et son autorité vis à vis des autres nations.

Le développement économique institué ici, basé sur l’import/distribution, la défiscalisation, les services, le commerce et l’industrie du plaisir exclut les producteurs réels, entretient le chômage, l’individualisme, les déviances sociales, la magouille, la corruption et garantit aux rentiers économiques et politiques, la pérennité de leur pwofitasyon.

L’illettrisme, l’échec scolaire et le racisme à l’embauche qui tuent notre jeunesse sont inhérents à ce système. Le droit pour tout Guadeloupéen de travailler dans son pays est pourtant un droit inaliénable tout comme le droit pour le Peuple Guadeloupéen de disposer de lui-même.

Les réformes institutionnelles et/ou statutaires décidées par l’Etat français n’ont pas pour objectif d’améliorer le sort des Guadeloupéens, ni de s’opposer à la pwofitasyon mais sont destinées à mettre en conformité l’organisation territoriale de la France avec celle de l’Europe et à préserver l’empire colonial français. La réforme dans les colonies servant alors de « brouillons » afin de préparer sa mise en œuvre en France pour 2014.

Au passage, Nicolas Sarkozy n’aura pas manqué l’occasion de rappeler le respect de la constitution française notamment aux élus qui lui avaient demandé 18 mois pour élaborer un projet qui n’aura jamais vu le jour.

En annonçant l’année 2011, année des outre mers, nous nous situons bien dans la droite ligne des expositions coloniales et du fameux discours de Dakar. Il s’agit en fait « d’exhiber » la grandeur de l’empire colonial et les bienfaits de la colonisation, véritable viol camouflé en mariage forcé.

L’indigène n’est pas un être conscient ni équilibré et doit donc être éduqué, formaté par la mère patrie pour en faire un homme. C’est le sens même de « la mission civilisatrice de la France » justifiant l’esclavage, la traite négrière, la colonisation, le pillage de l’Afrique, ….

Toutes ces mesures et annonces (états généraux, comité interministériel de l’outre-mer, année des outre-mers, …) ne sont que de la poudre aux yeux pour poursuivre l’aliénation et l’asservissement du Peuple Guadeloupéen ; donc notre disparition pure et simple.

En vérité, l’éducation, la formation, l’insertion, l’emploi, la santé, le développement économique et social, le transport, la gestion de l’eau, l’aménagement du territoire, l’environnement, …… ne sont pas la priorité des autorités. Seule compte la disparation du LKP et de toute contestation ; pour une paix sociale artificielle retrouvée.

La mort de cinq personnes durant les dernières pluies est révélatrice de la situation qui prévaut en Guadeloupe. Malgré l’annonce faite par la météo, malgré la montée visible des eaux, aucune mesure spécifique de prévention et d’alerte (fermeture anticipée des écoles, déviation, fermeture de routes, etc…) n’a été mise en œuvre par la préfecture laissant ainsi des milliers de personnes se « débrouiller » elles-mêmes face aux pluies diluviennes ; et en définitive les rendant responsables de leur sort et de leur propre mort (comme l’a affirmé ce mercredi 5 janvier le préfet).

Un tel drame résultant de l’incurie et de la carence des autorités aurait immédiatement entraîné la mise en œuvre d’une commission d’enquête et un rappel à l’ordre voire la révocation du préfet fautif. Mais nous sommes en Guadeloupe et sous les cocotiers …… D’ailleurs, un récent rapport a classé la préfecture de Guadeloupe bonne dernière en termes de performance administrative.

Depuis notre fière et large mobilisation de janvier, février mars 2009, nos dizaines d’heures de négociation et de confrontation avec les pwofitan, nous avons définitivement compris qu’il nous était possible de construire un autre pays, une autre société ; qu’il nous était possible de penser à notre développement économique, social et culturel selon nos propres

ressources, avec la compétence de nos cadres et le dynamisme de notre jeunesse ; que notre culture constitue un liant fondateur avec lequel l’homme et la femme de Guadeloupe peuvent évoluer sans complexes.

Cette Guadeloupe nouvelle est aujourd’hui en mouvement. Nous n’avons plus peur de l’autre. Travailleurs et Peuple de Guadeloupe savent dorénavant qu’ils peuvent se lever, dénoncer, réclamer et s’opposer kont tout pwofitasyon.

Nous disposons d’une vision plus claire de ce qu’il convient de faire, d’élaborer et de construire pour que nous cessions d’être des colonisés, des assimilés, des domiens, des ultramarins, des rupiens, des ultrapériphériques et ce, même si aujourd’hui encore nous nous interrogeons sur les voies et moyens pour y parvenir.

Aussi, après les deux jours de mobilisation des 14 et 15 décembre et l’allocution de Nicolas Sarkozy :

* Le LKP prend bien acte du refus de l’Etat français de respecter ses engagements relatifs à l’application pleine et entière des Accords du 26 février 2009 (Bino) et du 04 mars 2009.

En refusant cyniquement tout dialogue, l’Etat français réaffirme ainsi d’une part qu’il ne négocie que dans le cadre du rapport de forces et d’autre part confirme son soutien indéfectible au système de pwofitasyon que ses politiques successives ont engendré.

Une telle attitude ne peut que nous rappeler qu’un Etat colonial, en l’occurrence l’Etat français, dispose de quatre points d’appui : l’aliénation, la dépendance économique, la soumission de la classe politique locale et la répression des opposants politiques, des avocats, des journalistes et des syndicalistes pour assoir sa domination.

* Le LKP prend surtout acte du renforcement de la détermination des Travailleurs, de leurs organisations et du Peuple de Guadeloupe pour le respect de leurs droits fondamentaux et la poursuite de la lutte.

Par le refus de la discussion, par le mépris constamment affirmé pour les légitimes préoccupations des larges masses, l’Etat colonial ne peut provoquer que colère, révolte et la poursuite de la fière et large mobilisation populaire.

En conséquence, le LKP, les organisations qui la composent, les Travailleurs et le Peuple de Guadeloupe s’organisent et se placent résolument dans la perspective d’un nouveau mouvement, beaucoup plus ample qu’en janvier 2009 et d’une portée décisive, mouvement renforcé par l’expérience acquise de nos deux années de lutte.

Il s’agit pour l’Autorité LKP de construire, d’engager et de développer

‘’l’opérasyon dÉchoukaj a pwofitasyon’’.

Pour le Collectif LIYANNAJ KONT PWOFITASYON

Elie DOMOTA - Pointe-à-Pitre, le 09 Janvier 2011

– Envoyé à l'aide de la barre d'outils Google"

dimanche 9 janvier 2011

France-Télécom collabore à l’occupation de la Palestine



La Fédération télécoms du syndicat SUD proteste, dans un communiqué, contre la honteuse collaboration entretenue par le groupe France-Télécom/Orange avec l’occupation des territoires palestiniens par Israël

Lire ci-dessous le communiqué du syndicat.

Les entreprises de communication cellulaire israéliennes sont commercialement impliquées dans l’occupation de la Cisjordanie et du Golan. Elles construisent des infrastructures, entretiennent des biens et équipements dans les colonies israéliennes illégales, la plupart étant érigés sur des propriétés privées palestiniennes. Ces entreprises fournissent des services à l’armée israélienne et à tous les colons israéliens.

Elles utilisent le contrôle israélien sur les territoires palestiniens afin d’exploiter les fréquences palestiniennes et imposer leurs services sur le marché captif palestinien.

Aujourd’hui de nombreuses filiales de France-Télécom travaillent aussi avec des sociétés informatiques israéliennes.

Selon l’ONG israélienne "Qui profite de l’occupation", les quatre opérateurs ont des dizaines d’antennes, des stations de transport et des infrastructures érigées sur les terres palestiniennes en Cisjordanie : Orange Partner en compte cent soixante cinq !

Une étude réalisée par une autre ONG, Yesh Din "Il y a une justice", révèle que bon nombre de ces antennes et équipements de communication ont été installés sur des terres confisquées à des propriétaires palestiniens.

Le Droit International Humanitaire stipule, à travers l’article 46 du règlement de La Haye de 1907, que lors d’une occupation, la propriété privée doit être « respectée » et « ne peut pas être confisquée ».

La Cour Pénale Internationale, définit comme « crimes de guerre », les infractions graves aux Conventions de Genève de 1949, à savoir des actes ci-après lorsqu’ils visent des personnes ou des biens protégés par les dispositions des Conventions de Genève (...) "Article 8-2-a-IV : La destruction et l’appropriation de biens, non justifiées par des nécessités militaires et exécutées sur une grande échelle de façon illicite et arbitraire."

Alors, que dire du groupe France Télécom, qui autorise l’opérateur Partner à opérer sous la marque Orange, « marque numéro un des Télécoms en Israël » ? En acceptant que cent soixante cinq antennes, relais ou autres équipements soient implantés sur des terres confisquées aux Palestiniens, le groupe pourrait se voir accuser de complicité de crime de guerre, avec un impact catastrophique sur l’image de marque, déjà fortement écornée, de l’entreprise.

SUD Ptt exige du groupe France Télécom le retrait des équipements des territoires occcupés et le gel de la coopération technologique et commerciale du groupe France Télécom Orange avec Israël. 


http://www.europalestine.com/spip.php?article5756