jeudi 7 juillet 2011

Martelly nomme Gousse et s’enfuit en Europe pour un séjour touristique et humoristique


Martelly : Je recule avec Gousse pour mieux sauter avec  Bellerive

Tandis que Rouzier écrit publiquement avoir été abandonné par Martelly  « Seul dans la proverbiale fosse aux lions»,   Bernard Gousse qui  jusqu'à lundi n’avait jamais été contacté par quiconque pour ce poste, s’est finalement prêté à cet exercice macabre qui consiste à préparer le terrain de la nomination de Bellerive. Tout le monde sait que la consultation avec les présidents des deux chambres a révélé que Bernard Gousse n’a aucune chance au parlement à cause de son bilan politique d’ancien ministre de la justice, jugé négatif par une majorité de parlementaires.

Assuré et rassuré  par  l’échec de Gousse,  Martelly le nomme et s’enfuit en Europe pour un séjour touristique et humoristique, question d’amuser certains chefs d’Etat en ces périodes moroses de crise économique. En effet, ce n’est pas tous les jours que le club des chefs d’état  peut compter en son sein sur un clown pour des shows de gouyades gratis sans attendre les entractes culturels.

Probablement, ses alliés américains qui l’ont sélectionné à la tête de l’état lui ont dicté cette politique d’usure du peuple pour que le vrai choix Bellerive s’impose de par lui-même, sans trop de casse politique pour le clown international. Cette pédagogie risquée dans le choix de Gousse  mise aussi sur l’impatience du peuple pour qu’il s’en prenne au Parlement pour avoir rejeté pour une seconde fois le choix d’un premier ministre. Mais des parlementaires dont le sénateur Anacaccis ont  dénoncé la manœuvre bien avant qu’elle n’ait lieu. Plusieurs parlementaires disent qu’ils ne passeront pas cette fois pour les bourreaux tandis que le vrai bourreau est Martelly qui a poussé Gousse « Seul dans la proverbiale fosse aux lions» sans aucune assistance, car il part 5 jours dans une tournée inutile et couteuse.

Tout cela, parce qu’il n’ose pas dévoiler qu’en négociant afin d’être sélectionné par le Blanc, il avait accepté de garder Bellerive et de faire toutes les volontés des Clinton. Aujourd’hui, même si le Parlement venait à changer d’avis sur Gousse, Martelly fera tout pour s’assurer qu’il ne passe pas, en attendant de proposer Bellerive à qui il a déjà demandé de commencer à mettre en œuvre les soi-disant priorités de son programme.

En attendant, le spectacle continue. Kité kompa a maché.


Yvon Surpris

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