vendredi 18 juin 2010

Colloque International African Consciences


Complexe SINKOU, Salle de Conférence 1er étage.
Université  Cheikh Anta Diop.

Vendredi 11 Juin 2010 à 10heures. 

Les Consciences Africaines face aux Réparations :
Entre enjeu historique et pratiques militantes. 
Pourquoi la nécessité  d’articuler des revendications autour des Réparations et dans quelle mesure cette mobilisation établit des problématiques communes à l’Afrique et à sa Diaspora ?

Le colloque African consciences entend contribuer à une réflexion sur les Réparations autour de pratiques militantes actuelles. Dans le projet African consciences, l’action politique prend les formes du hip hop et du reggae pour amener à une conscience internationale africaine. Le colloque rassemblera artistes, activistes, professionnels et académiques sénégalais, africains et de la diaspora. Ils réfléchiront sur l’enjeu de la reconnaissance des conséquences de la traite transatlantique et la nécessité de Réparations. 
 
Liste des Intervenants

Dr Ibrahima Cissé. Intervenant à l’UCAD, Ministère de l’Economie Maritime.
Kouassi Kra, Doctorante Anthropologie Bordeaux 2, France
Mbégane NDour, Activiste et Artiste, coordinateur projet African consciences, France
Moussa Diallo, Directeur des études de l’IICF
Membres du Pôle d’Excellence Régional, PER esclavages de l’UCAD.
Olimata Taal, Activiste, USA
Dead Prez, Artistes Activistes, USA
Le BDE de l’IICF, Etudiantes et Etudiants,  Ecole de Finance.

Bilan de la première édition du Colloque.

Le Festival International African Consciences est une étape dans le processus d’expansion et de maturation de la conscience africaine. Les deux dates retenues doivent servir à véhiculer un message libérateur, émancipateur et positif en direction du peuple africain tout entier mais surtout en direction de sa jeunesse abreuvée de culture violente et arrogante. Un Colloque African Consciences s’est tenu lors de la première édition du festival, à l’espace Sinkou de l’Université Cheikh Anta DIOP. Il a été le cadre d’une réflexion sur les moyens de mise en œuvre de la conscience africaine en associant académiques et militants. Ce colloque a vocation dans les éditions futures à s’appuyer sur les expertises d’universitaires travaillant sur "l’Atlantique Noir " et l’Afrique. Ces travaux serviront  à l’initiation d’entreprises éducatives et culturelles. African Consciences veut s’appuyer sur des réseaux locaux. Dans un premier temps, ceux d’artistes engagés et de jeunes universitaires et  jeunes scolarisés pour la création de « Clubs African Consciences » à Dakar (dont le premier sera très probablement celui de l’IICF). Ces clubs seront liés à des entreprises similaires Françaises et Martiniquaises : Africamaat et le MIR (Mouvement International des Réparations).

A l’issue des discussions du colloque, nous avons décidé d’amorcer une sensibilisation immédiate en faveur des Réparations. Dans le contexte sénégalais, l’histoire coloniale a laissé des traces : que ce soit un grand père tirailleur toujours en attente de sa pension de guerre, un grand-oncle déporté ou alors une grand-tante réquisitionnée pour travaux forcés. Ainsi, le « Club African Consciences » à Dakar aura pour objectif de regrouper cent témoignages de l’époque coloniale qui seront transmis au MIR qui a l’expertise de dossiers juridiques de cas de Réparations. Les données de ces témoignages seront récoltées principalement dans les familles des membres du « Club African Consciences ». Le projet African Consciences prévoit d’apporter un soutien financier au MIR pour chaque dossier introduit.  Les « clubs African Consciences » seront des lieux de réflexion et d’action pour des problématiques semblables à l’Afrique et à sa Diaspora. Les actions seront pensées et analysées sur la base de l’expertise accumulée en Occident par des organisations militantes de la diaspora tout au long de l’histoire. Ces actions auront toutefois une pertinence locale immédiate. Le travail en réseau international conscient veut inciter chez les jeunes africains des deux côtés de l’Atlantique des habitudes de travail internationales et d’excellence où les intérêts de l’Afrique sont primordiaux. African Consciences entend se positionner de manière ferme contre toute logique d’aide et humanitaire. Ce projet veut forger par l’éveil des consciences, l’un des instruments les plus puissants pour la jeunesse africaine globale dans la direction de sa propre destinée. Les réparations balayeront alors la sémantique « aide et humanitaire » pour le remplacer dans les imaginaires collectives par dédommagements et réparations.

La deuxième édition du Festival International African Consciences doit permettre dans le futur une rotation des lieux du festival sur les trois continents où sont implantés les enfants d’Afrique. Une grande mobilisation de toutes les couches de la population sera encouragée et promue à travers la stratégie de communication qui sera élaborée et mise en œuvre par des équipes opérationnelles.
 

Bilan Financier  du 1er Colloque International African Consciences


Location de  Salle : 50 000FCFA soit 76 euros
1 billet d’avion Paris-Dakar (Intervenante) : 460 000FCFA soit 700 euros
1 billet d’avion Montgomery-Dakar (Intervenante) : 1 083 500FCFA soit 2000$
Impressions Dossiers Colloque : 100 000FCFA soit 150 euros
Transport taxi : 45 000FCFA soit 68 euros
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Total : 1 685 000FCFA Soit 2572 euros

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