lundi 8 mars 2010

A Total Dunkerque et ailleurs : contre la régression sans limite et la casse du pays, combattre le système et le pouvoir qui en sont la cause

Depuis plus de 25 ans, le peuple subit la politique unique du grand capital qui, au nom du profit maximal, entraîne une régression sociale sans limite : casse de l'industrie et de l'emploi, des salaires, de la protection sociale, des services publics, des libertés syndicales et démocratiques... Aujourd'hui, les grands groupes capitalistes, leurs gouvernements et leur UE, entendent profiter de leur crise pour accélérer encore leur offensive.


Face à cette « guerre de classe » et à la résistance populaire qui s'y oppose, le mouvement social est miné par un certain nombre de forces qui considèrent le capitalisme comme indépassable et qui travaillent, au nom d'un capitalisme « raisonné » ou « moral », à faire accepter par le peuple le renforcement de son exploitation. C'est en particulier le cas de la Confédération Européenne des Syndicats qui, orientant l'activité des confédérations nationales, porte désormais le mot d'ordre « sauver le capitalisme de lui-même », au point que Sarkozy n'arrête plus de s'épancher pour féliciter les directions syndicales françaises et leur « esprit de responsabilité ».


L'association Front Syndical de Classe, regroupant à l'initiative de militants CGT et FSU des syndicalistes décidés à combattre les empiètements quotidiens du capital en même temps que le capital lui-même, travaille à faire reculer l'influence des courants réformistes qui affaiblissent tant le mouvement populaire.


Il apporte son soutien sans faille à tous les combats qui résistent aux tendances conciliatrices visant à faire accepter les sacrifices imposé par le capital, au nom du « réalisme » ou du moindre mal. Le réalisme, c'est de reconnaître que le capitalisme est synonyme de régression sans fin et qu'il ne peut y avoir de solution durable en son sein pour les travailleurs ; c'est de reconnaître que la négociation des régressions au nom du moindre mal débouche sur le pire.


C'est pourquoi la lutte magnifique des travailleurs de la raffinerie de Dunkerque mérite un soutien national. Les Total de Dunkerque (ou les Philips de Dreux) ont le grand mérite de porter le fer dans la logique capitaliste et de ne pas rentrer dans le jeu « de la prime à la casse ». Leur volonté de sauver l'outil de travail et leur emploi place le combat sur un enjeu de classe fondamental : la sauvegarde du produire en France donc l'avenir même du pays alors que les grands groupes capitalistes sont en train de le désosser.


Les aider à gagner ce combat, c'est contribuer à inverser enfin inverser la logique capitaliste qui a entamé depuis trop longtemps la ruine pour la France et son peuple.

Le 8 mars, rassemblement en soutien aux travailleurs de la raffinerie des Flandres et de Total. RDV à 12 heures devant l'ancien siège de Total : 24 cours Michelet, Puteaux (92), Métro Esplanade de la Défense (ligne 1).

Participons à toutes les initiatives, popularisons leur lutte, soutenons les financièrement ! Chèques à l’ordre de : Intersyndicale RF TOTAL Adressé à : Intersyndicale TOTAL SUD – CGT – FO Raffinerie des Flandres. Route du Fortelet Mardyck 59279 BP 26.
Solidarité avec le peuple Grec et ses organisations de classe

Le peuple grec est confronté à la volonté des classes dominantes et de la ploutocratie de lui faire payer LEUR crise : réduction de 30% et 60% du montant des treizième et quatorzième mois des salariés du public, gel des pensions de retraites des fonctionnaires et des salariés du secteur privé, augmentation des taux de TVA , augmentation des taxes sur l'alcool, les cigarettes et les carburants et hausse "importante" de l'imposition sur l'immobilier, volonté d'abolir le salaire minimum et les conventions collectives...

L'offensive subie par le peuple grec aggrave, au nom de la crise et des milliards donnés aux banques et aux industriels, les politiques du profit maximal imposées depuis de longues années par le pouvoir des grands groupes capitalistes, les gouvernements et l'UE. Elle préfigure ce qui va se passer dans toute l'UE dans les mois à venir si les peuples ne parviennent à résister.

Le Front Syndical de Classe tient à manifester sa totale solidarité avec la résistance qui se développe en Grèce et qui constitue un exemple pour tous les peuples européens. Il salue en particulier le rôle décisif joué par le Front militant de tous les travailleurs (PAME) qui, en tant qu'organisation de classe, cible la responsabilité du grand capital et des institutions à sa solde.

A la politique de régression généralisée impulsée dans et par l'UE doit répondre l'union de combat des peuples en vue de la faire échouer.


Le Front syndical de classe,

Paris le 7 mars

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