dimanche 31 janvier 2010

BANQUE MONDIALE

ATELIER SUR L'ÉVALUATION D'IMPACT DANS LE DÉVELOPPEMENT DES FINANCES ET DU SECTEUR PRIVE

Dakar, 1-4 Février, 2010


Dakar, 31 janvier 2010 – Le renforcement de l’efficacité des politiques nationales pour la croissance du secteur privé sera au centre de l’atelier de quatre jours (1-4 fevrier) qui va réunir à Dakar, quinze délégations de pays en provenance de l’Afrique, de l’Europe, de l’Asie et de l’Amérique du sud.

Cet atelier marque le lancement d’un nouveau programme de la Banque mondiale dénommé « Évaluation d’impact dans le développement des finances et du secteur privé ». Ce programme vise à aider les gouvernements à obtenir des réponses, en temps réel, à leurs questions les plus cruciales dans les domaines des services financiers et commerciaux et des réformes politiques.

Le programme réunit à Dakar une équipe de recherche de haut niveau pour travailler ensemble avec chacun des pays participants. L’équipe de recherche se compose de chercheurs de la Banque Mondiale, des universités amecaines de de Harvard (USA) et de Yale, de Massachusetts Institute of Technology (MIT, USA) et de la London School of Economics (Royaume Uni). Ils partageront leur expérience globale sur la politique du secteur privé et seront disponibles au moins pendant les trois prochaines années pour aider les pays à élaborer des évaluations d’impact qui supporteront la mise en œuvre de politiques plus efficaces, notamment concernant l’importance de tenir compte du genre dans la définitions et dans la mise en œuvre des politiques.

Les gouvernements vont ainsi renforcer leurs capacités dans les méthodes les plus performantes pour l'évaluation d'impact et pourront les adapter pour développer des évaluations d'impact de leurs propres programmes. Pour chaque projet, l'idée est d'identifier les interventions qui fonctionnent le mieux pour engendrer davantage de croissance et de création d’emplois dans les micro, petites et moyennes entreprises.

L'activité est parrainée par l'Initiative d’évaluation d’impact pour le développement de la Banque Mondiale (DIME). DIME aide les organismes gouvernementaux à identifier eux-mêmes les politiques les plus efficaces dans leur contexte propre.

Les délégations participant a l’atelier de Dakar proviennent des pays suivants : Afrique du Sud, Bénin, Brésil, Cap-Vert, Ethiopie, Gambie, Inde, Île Maurice, Malawi, Nigeria, Ouganda, Rwanda, Sénégal, Tanzanie et Turquie.

Pour plus d’nformations sur le programme d’evaluation de la Banque mondiale : (http://www.worldban k.org/dime ).

mardi 26 janvier 2010

Selon l'Assemblée des Départements de France, la Martinique et la Guyane donnent un signal fort à tous les départements

Bruno SIDO, Secrétaire général de l'Assemblée des Départements de France (ADF) se réjouit au nom du groupe des Présidents de conseils généraux du groupe de la droite, du centre et des indépendants de la volonté des Martiniquais et des Guyanais de créer une collectivité territoriale unique à la place du département et de la région en Martinique et en Guyane.

En se prononçant largement lors d'un référendum local (68,3 % en Martinique et 57,5 % en Guyane) en faveur de cette création, la Martinique et la Guyane donnent un signe fort aux autres départements sur la nécessité de repenser notre organisation territoriale et de l'adapter au contexte local.

Les élus et les habitants de Martinique et Guyane ont estimé que l'existence d'une région monodépartementale ne se justifiait plus. Cette fusion participe du mouvement de simplification souhaité par le Président de la République. L'existence d'une région et d'un département ayant un même territoire et une même population générait un manque de lisibilité pour le citoyen et une concurrence potentielle entre les deux collectivités et leurs élus.

La création d'une collectivité unique renforcera le rôle des élus locaux pour répondre de manière plus satisfaisante aux besoins de la population.

Alors que le Sénat aborde le projet de loi sur la réforme territoriale, Bruno SIDO se réjouit des initiatives martiniquaise et guyanaise. Les Ultramarins, après avoir réaffirmé leur attachement à la République le 10 janvier dernier, ont exprimé la nécessité de faire évoluer « le jardin à la Française » dans l'intérêt des habitants et des territoires.

Cette réforme de l'organisation territoriale doit donner un nouveau souffle à la démocratie locale en apportant plus de lisibilité pour le citoyen, plus de clarté dans la répartition des compétences entre collectivités locales, plus de responsabilité pour les élus de terrain, plus d'efficacité pour l'action publique locale.

lundi 25 janvier 2010

Le calvaire de Nadège Christelle Bowa

En quittant sa petite famille dimanche 17 janvier pour s´affairer à son travail quotidien au journal Le Messager qui l´emploie, Nadège Christelle Bowa ne savait pas qu´elle passerait toute sa journée dans les mailles des éléments de gendarmerie du service central des recherches judiciaires de la gendarmerie nationale (SED).

Tout commence dans les environs de 12 heures lorsqu´elle se présente à l´entrée principale de la gendarmerie nationale. Les procédures d´usage parmi lesquelles, son identification et le but de sa visite qui indique qu´elle va à la rencontre de Michel Thierry Atangana sont déclinés. Détentrice d´un badge, un élément de la gendarmerie en civil l´accompagne vers l´espace (une sorte de véranda) aménagé et servant de lieu où Michel Thierry Atangana (en détention depuis bientôt treize ans) reçoit ses visiteurs et un bain de soleil. Pendant les soixante minutes qui suivent, les échanges sont cordiaux et sans heurts avec le détenu.

« Nous avons discuté de tout et de rien, il m´a fait part de ses conditions de détention, de ses difficultés à accéder à un traitement décent malgré toutes les doléances qu´il a formulées par écrit et envoyées à qui de droit (les personnes qui se sont succédées au poste de SED et celles envoyées au procureur de la République. Nous avons également échangé sur les avancées de la procédure judiciaire, mais davantage sur cette autre audience (une nouvelle affaire qu´on lui colle sur la peau) prévue mercredi prochain et qui risque conduire vers une autre condamnation », explique Nadège Christelle Bowa. Elle affirme par déformation professionnelle, avoir sorti son calepin pour mentionner quelques notes. C´est lorsqu´elle prend congé de celui-ci, en franchissant l´entrée qui mène chez Michel Thierry Atangana, qu´elle fait face à ses premières difficultés.

Il est 13 heures lorsque le gendarme qui assurait la garde, cède son poste de service à son collègue. « Attendez qu´il revienne », lance ce dernier en direction de la journaliste. De retour après être allé s´enquérir du traitement qu´il fallait réserver à « l´impertinente »journaliste, le gendarme ouvre les hostilités d´un interrogatoire doublé de menaces qui vont durer un peu plus de deux heures d´horloge. Nadège Christelle est interrogée sur ses attaches avec le détenu, depuis quand ils se connaissent, ce qu´elle est venue faire, qui l´a envoyée, pourquoi n´a-t-elle pas dit qu´elle était journaliste, ne sait-elle pas qu´il est interdit de communiquer avec un prisonnier sans disposer d´un permis de communiquer, que va-t-elle faire avec le fruit de sa collecte, etc. ? Devant le mutisme de Nadège Christelle Bowa, les gendarmes passent à la méthode forte. Sous l´instigation de l´Adjudant Mvogo Damien, le sac à main de la journaliste est fouillé jusqu´au plus petit colifichet. Les cartes de visite sont explorées une par une, son appareil d´enregistrement est passé à l´écoute pour savoir ce qu´il en est du contenu ; les derniers appels de son téléphone portable sont passés au crible. Le calepin lui servant de bloc-notes est confisqué et lui sera remis plus tard, dépouillé de toutes les feuilles contenant sa collecte. Après avoir passé au peigne fin le contenu de son sac, les gendarmes procèdent à la rétention de tous les documents concernant de près ou de loin Michel Thierry Atangana.

« Il faut bien noter le calendrier des prises de garde, la prochaine fois que tu vas t´amuser à venir ici lorsque c´est mon équipe qui est de garde, je prendrais mes responsabilité s de façon très musclée. Tu sauras de quel bois je me chauffe », fulmine l´Adjudant à l´adresse de la journaliste. Des menaces de mort ou de torture qui en disent long sur l´animosité et la rage qui animent les gendarmes. Le Lieutenant Colonel Ahmadou Bahagoibiri à qui elle est présentée, sans doute le chef du service, ne se montre guère plus coopératif que ses éléments. Après avoir expressément demandé que la journaliste soit impérativement entendue sur procès verbal, il va la libérer plus tard. Bien avant, il aura exigé une confrontation entre la journaliste et Thierry Michel Atangana. Ce dernier va subir un harcèlement des gendarmes sur le rôle qu´il a joué pour que les documents, objets du délit se retrouvent entre les mains de la journaliste. A quinze heures lorsque Nadège Christelle Bowa sérieusement « amochée », se libère des griffes de ses cerbères, elle est visiblement extenuée, mais plus que jamais engagée et déterminée à ne pas accéder au découragement, ni à lâcher prise, à cause de l´épreuve de feu qu´elle vient de subir.

Le Messager

Jean Marc Soboth - Adviser (Reserve) to the Executive Committee International Federation of Journalists (IFJ) - Steering Committee Member, Federation of Africa Journalists (FAJ) - First Secretary, Cameroon Journalists' Trade Union, CJTU / Syndicat National des Journalistes du Cameroun, SNJC - Full Member of IFJ - Affiliate to Commonwealth Journalists Association, CJA - Headquarters at : Akwa Bd Ahmadou Ahidjo (near Lipacam)
P.O. Box: 5580 Akwa Douala - Rep of Cameroon - Phone : + 237 9 996 90 37 - Fax : + 237 3 342 66 29

dimanche 24 janvier 2010

Pour une interdiction du "Gestapôle Emploi" et pour le "Revenu de vie" pour tous !



Les méthodes du "Gestapôle emploi", sont fascistes* ! Ce sont les mêmes méthodes utilisées à une triste époque... ! Comme les juifs dans cette période sombre de notre histoire, les chômeurs doivent aller pointer tous les mois (actualisation). Ne suffit à cette humiliation, il faut rendre des comptes sur sa recherche d'emploi aussi tous les mois. Les lettres de RDV sont menaçantes et intimidantes, bourrées d'articles de loi à respecter sous peine de sanction ! Ne pas y répondre et c'est la mort assuré... ! S'en suit les humiliations, la culpabilisation, la morale et pour finir la sanction ! On nous dit que le "Gestapôle emploi" est là pour nous aider à trouver un emploi. Mais l'on sait que le "Gestapôle emploi" ne propose que 5% des emplois ! Si l'on vous disait : "Pour cette opération, vous avez 5% de chance de vivre", est-ce que vous auriez envie de vous faire opérer ? Alors un organisme d'état qui n'offre que 5% des emplois justifie-t-il qu'on y dépense les impots des français ? Et bien oui... ! Car le "Gestpôle emploi", n'a pas pour but d'aider à trouver un emploi, mais bien pour surveiller, contrôler, nettoyer et virer les indésirables... ! Une nouvelle fois on y retrouve les mêmes méthodes déjà maintes et maintes fois utilisées dans notre triste histoire... ! Ne pas pointer au "Commissariat" pour un juif, c'était risquer de perdre sa vie. Ne pas pointer au "Gestapôle emploi" pour un chômeur c'est perdre ses indemnités et se retrouver à la rue et en finalité risquer de perdre sa vie aussi... ! Quel est le mieux, ou quel est le moins pire ? Le camp de concentration ou la rue sans manger, à dormir dehors et subir la violence de ceux qui considèrent les SDF comme des pestiférés ? Dans les camps de concentration, ils sont sortis affamés, maigres, malades et pouilleux... Il en est de même pour ceux qui vivent dans la rue... ! Et l'on a tellement pleuré de les voir si maigres... !

Bientôt, les chômeurs devront porter un brassard disant : "Celui-ci est un chômeur", tout comme les juifs qui portaient "L'étoile jaune" ! Et lorsque les juifs sont sortis des camps de concentration, une grande majorité des allemands disaient ne pas savoir ce qu'il s'était réellement passé ! Il en est de même des méthodes du "Gestpôle emploi" ! Savez-vous réellement combien de chômeurs perdent leurs indemnités minimum de vie chaque mois ? Savez-vous combien finissent à la rue ? Et en finalité, savez-vous combien meurent par suicide ou sombrent dans l'alcool ou la dépression, qui conduit inévitablement à la mort ? Cette information, pour sûr, qu'on va pas vous la donner, histoire de vous endormir un peu plus... ! Par contre, quel élan de générosité, quand il s'agit de donner pour ceux qui sont victimes de tremblements de terre ou pour les handicapés. Certes, ce sont d'autres tragédies, mais qu'en est-il de nos voisins ! Un handicapé, vaut-il mieux qu'un homme de la rue ? Pourquoi ceux-là on les ignore ? Pourquoi ne pas faire un Téléthon pour eux ? Et surtout, pourquoi notre état ne répond pas de façon efficace à ces tragédies. Coluche disait avoir fondé "Les Restaurants du Coeur", pour montrer à l'état que c'était possible d'aider les plus pauvres. Si lui tout seul à été capable de faire ça, comment un état placé à la 5ème place des pays les plus riches, ne pourrait-il pas faire mieux ? Coluche n'a jamais souhaité que "Les Restaurants du Coeur", perdurent... Et aujourd'hui ils ont triplé en volume de demandes... !

Un jour les hommes du futur auront un regard triste sur notre époque, comme les hommes d'aujourd'hui regardent la périodes des Raffles des juifs ou la barbarie du moyen-âge... ! Ceux d'aujourd'hui, diront bientôt : "On ne savait pas qu'on traitait les chômeurs comme ça..." ou "On ne se rendait pas compte à quel point les êtres humains souffraient"... ! Notre gouvernement nous dit qu'il veut lutter contre l'exclusion, mais pour un RDV manqué au "Gestapôle emploi", pour une actualisation ratée ou oubliée, on est "Radié"... "Radié" !! Comme radiation ! Un peu comme "Gazé"... Le simple fait d'utiliser ce terme démontre la violence extrême de ce mot et des résultats qui s'en suivent, puisqu'il veut dire aussi qu'après la "Radiation", c'est directe la rue... ! On n'est plus rien ! On n'existe plus... ! Une statue de sel..., comme après une explosion nucléaire, une radiation nucléaire !

Quelle honte ! Mais comment peut-on fermer les yeux sur une telle abomination ??? Pensez, que vous pourriez dire un jour : "Si j'avais su"... ! Et je me permets de faire un lien avec les méthodes utilisées contre les juifs, car je suis moi-même d'origine juive et que je connais l'histoire de ma famille et des humiliations qu'elle a subit ! Force est de constater, pour le vivre moi-même aujourd'hui, que je ressens cette même pression, cette même angoisse que m'impose le "Gestpôle emploi". Et plus que n'importe qui, je sais ce que veut dire vivre dans la rue, car orphelin et ayant vécu chez les OAA (Orphelins Apprentis d'Auteuil) durant 18 ans, j'ai été mis à la rue à ma majorité et j'y ai vécu 3 ans durant... ! Je connais donc parfaitement ce qu'on peut y vivre. Mais je sais aussi, que si à 18 ans, on est assez jeune et assez fort pour y résister, à 47 ans, je préfèrerai mourir, plutôt que d'y retourner... !

C'est comme l'esclavage... ! L'esclavage c'est forcer une personne à travailler dur et lui donner juste une gamelle le soir pour qu'il puisse retravailler le lendemain. Et s'il ne travaille pas assez vite, alors on lui donne des coups de bâton, voir on le tue s'il est trop faible... !!! Mais qu'est-ce qui a changé aujourd'hui ? Travailler est une obligation... ! Et pour ce travail on nous donne un salaire pour nous permettre de payer tout juste sa gamelle... ! Et si l'on ne travaille pas assez vite, que l'on ne veut pas travailler ou que l'on est trop faible..., alors à la place du coup de bâton, il y a la menace du chômage et puis la menace de la rue, de la misère... ! Pour sûr que l'état ne veut pas combattre la pauvreté, car qu'aurait-il comme moyen de pression pour forcer les autres à travailler... ? Si l'on considère que la rue conduit à une mort certaine ou à la descente aux enfers de la misère, alors on peut dire qu'aujourd'hui l'esclavagisme est toujours de mise... ! Simplement avec le temps, on a appris à le déguiser... ! Et sous couvert de notre soi-disant devoir d'implication dans cette société on a réussi à nous faire croire que de ne pas vouloir travailler était anti-social et irrespectueux des autres... ! Même être un militaire ou un politicien est plus gratifiant qu'être chômeur..., alors même qu'il y a des êtres d'amour parmi les chômeurs... ! Qu'en est-il des militaires ou des politiciens ?

La réalité, c'est qu'aucun d'entres-nous n'a créé la terre, les fruits et les légumes, les animaux qui étaient là , avant que l'homme n'existe.... Quel que soit le ou les créateurs, cela a été offert à l'humanité sans contre partie. Quel que soit le nom que vous donné à votre Dieu, il ne vous a jamais demandé de travailler 8 heures par jour, 5 jours sur 7, pour avoir le droit de manger... ! Avez-vous déjà vu un oiseau, un insecte ou un quelconque mammifère, travailler à l'usine... ? Pourtant certains s'arrogent un droit de propriété et définissent des règles d'échanges qui profitent à certains au détriment des autres. Ils n'hésitent pas à prendre les armes pour en revendiquer les droits et n'hésitent pas à enfermer ou tuer tous ceux qui pourraient se mettrent en travers de leur chemin... Moi-même en écrivant ce texte et en le médiatisant, je risque ma vie... ! Mais de toute façon, ma vie ne vaut plus grand chose à leurs yeux... ! Alors, qu'importe..., je la leur donne... ! Au départ la vie nous donne le nécessaire pour vivre dignement et donc aucun être humain n'a le droit de s'en approprier la richesse. C'est pourquoi il est logique et indiscutable que chaque être humain puisse profiter, au moins du minimum pour vivre. Libre à l'homme, ensuite d'offrir sa créativité pour rendre cette planète encore plus belle !

Je suis libre et je le resterai, n'en déplaise aux bourreaux de l'état. Je n'ai pas à payer pour manger un fruit, je n'ai pas à payer pour vivre sous un toit de bois. Ceux qui travaillent mériteront plus et plus beau, mais qu'on me laisse vivre conformément aux symboles de notre état ma : "Liberté, Egalité, Fraternité" et conformément à "La Déclaration des Droits de l'Homme", selon l'article premier qui dit : "Tous les êtres humains naissent libres et égaux en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité".

Et s'ils ne respectent pas les Droits de l'Homme, ils auront ma mort et mon sang sur leurs mains, comme celui de milliers d'autres... !

Je supplie ! Non, j'exige, que nos gouvernants appliquent à la lettre les symboles de notre état et les règles des Droits de l'Homme ou bien qu'ils ne les affichent plus ! Sans quoi ils passeront pour des menteurs, ce qu'ils sont déjà aujourd'hui. Je demande à tous ceux qui veulent bien ouvrir les yeux, de ne plus voter, tant que ces règles ne seront pas respectées. Voter blanc, c'est déjà voter ! Ne pas voter, c'est remettre en question nos dirigeants, remettre en question notre politique, remettre en question notre société... ! Cela ne remet nullement en question les votes fondamentaux, comme le droit de vote accordé aux femmes, le vote pour le droit à l'avortement, le vote pour l'arrêt de la peine de mort... ou le vote pour les droits aux homosexuels de bénéficier des mêmes droits que les hétérosexuels... ! Là on parle de nos gouvernants, de droite comme de gauche, qui n'ont aujourd'hui aucun respect de l'être humain et ne respectent ni les Droits de l'Homme, ni les symboles de notre société ! + de 100 000 personnes à la rue... ! 1 personne sur 2 est mal logée... Nous en sommes pas loin de la moitié de la population sous le seuil de pauvreté ! 1 personne sur 2 a peur de se retrouver à la rue... ! Les handicapés ne sont pas respectés ! Les retraités, sont "Retraités", c'est à dire traités différemment, mais mal traités... ! Les conditions de travail sont abominables ! L'asile politique bafoué... ! Les prisonniers sont rabaissés à l'état d'animal et encore, les animaux sont mieux traités... ! Quel que soient les crimes commis, un être humain, reste un être humain et bien qu'il soit logique de l'écarter de la société, il n'en mérite pour autant pas moins de respect et d'amour... ! N'en déplaisent aux bourreaux... !

Il y a tellement d'injustices dans notre société dite civilisée... ! Simplement, ouvrons les yeux et bougeons, même à petite échelle... !

Cela suffit !!!

Et si vous voulez voter, votez pour un système qui mettrait fin à toutes ces injustices, car en finalité, le facteur premier de tous ces maux, c'est la mauvaise répartition des richesses... ! Votez pour le "Revenu de vie"... ! Il ne s'agit pas de politique, mais bien du respect des Droits de l'Homme...

C'est pourquoi, au-delà de ma colère et sûrement de la tienne, toi qui sais de quoi je parle, je t'invite à défaut de ne peut-être pouvoir faire plus, d'au moins signer cette pétition, pour que le "Revenu de vie" soit mis en place le plus rapidement possible :
http://appelpourlerevenudevie.org/
Aussi, fait circuler ce message à tous tes amis, collègues de travail, famille et même inconnus. Ouvrons les yeux, pour ne pas dire un jour : "Je ne savais pas"... !!!

Jahwel (chômeur de longue durée)

* En son sens large, le fascisme se définit comme une réaction aux valeurs de l'humanisme démocratique du Siècle des Lumières. Issu des frustrations engendrées par ce nouveau modèle de société, le fascisme rejette les droits de l'homme, le communisme, l'anarchisme, les libertés individuelles et le libéralisme. Aujourd'hui, le non respect des "Droits de l'homme", le non respect à la liberté et à l'égalité des êtres humains, démontre que notre état est à la frontière du fascisme, voir y à déja mis un pied... !

jeudi 7 janvier 2010

Une pub KFC crée la polémique sur le net

Une pub australienne pour le célèbre fast-food de poulet frit KFC crée la polémique sur le net. D'abord destinée au public australien, elle a fortement agacé la communauté afro-américaine quand elle a été diffusée sur le net.

Mais pourquoi tant de haine ? C'est simple, dans la pub, on voit un supporter blanc de l'équipe de cricket des West Indies dans une tribune lors d'un match.

Jusque là tout va bien, sauf qu'il est encerclé d'autres supporters, tous noirs, et particulièrement bruyants.

Pris au piège et ne pouvant suivre le match tranquillement, il sort un seau de poulet grillé afin de calmer la foule en s'exclamant : "Besoin de vous sortir d'une situation difficile ?".

Si cette pub est passée comme une lettre à la Poste en Australie, pour certains noirs aux États-Unis, le poulet du Colonel Sanders avait un drôle de goût de racisme.

En effet, la pub semble surfer sur de drôles de stéréotypes : d'abord, on essaierait de faire croire que la population noire est encline à la fête et très bruyante et qu'ensuite, elle est très friande de poulet.

Dans un communiqué posté le 6 janvier, KFC se défend de tout racisme et déplore que la pub ait été diffusée sur le net, alors qu'elle n'était destinée qu'au public australien.

Conscient des problèmes de discrimination aux États-Unis et des différents registres culturels dans ce pays, KFC admet que la pub ait pu être "mal interprétée par une partie de la population américaine" tout en condamnant bien sûr le racisme et niant toute volonté de porter atteinte à un groupe de personnes.



source

lundi 4 janvier 2010

Manipulation ?

Une Télévision Française utilise une image du Honduras prise en juin dernier pour décrire la situation en Iran.

Cette erreur est tout à fait surprenante, car les télévisions françaises ne font pas beaucoup état des informations sur le Honduras bien que ces informations soient disponibles en direct sur des chaînes étrangères ou sur l'Internet, comme par exemple telesurtv.net "in vivo", quand ce n'est pas bloqué!

Ils expliquent que l'image est revenu sur le devant de la scène du fait parce que c'est une des meilleures images de l'année.

Où il apparaît qu'ils ne pouvaient se faire à l'idée que la meilleure image de l'année puisse provenir de la Résistance pacifique au Honduras. Ils ont [involontairement] décidé que la belle image de Résistance pacifique devait provenir de l'Iran.

Mais même si l'on pourrait accepter l'idée que la chaîne de télévision ait été dupée par un individu malicieux insoupçonné, l'on ne comprend quand même pas pourquoi ils n'ont pas choisi comme candidat pour la meilleure image de l'année une image bien française qui mérite largement le "prix de la meilleure image dans le domaine de la Résistance non-violente".

Ces images ont été prises en Martinique pendant les manifestations de février dernier (dans le sillage du LKP en Guadeloupe).

Elles montrent les manifestants mains levées encerclant et repoussant pacifiquement les forces de l'ordre tout en chantant "Ils sont armés, nous ne sommes pas armés, c'est pour la victoire que nous marchons"

Cette vidéo est disponible sur le Net, ici par exemplehttp://www.youtube.com/watch?v=NSvfZ_8erd0

En France, il y a officiellement la liberté d'information. Mais les télévisions d'États et les chaînes privées ont choisi de ne pas faire connaître cette vidéo. La plupart des citoyens Français ne connaissent pas son existence, même en Martinique où la plupart des gens n'ont pas l'accès à l'Internet puisque celui-ci est beaucoup plus cher qu'en France avec moins de services et une qualité moindre.

Gilbert Léonard